Sky Dreams
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 [Un début de texte sans nom à l'avenir pour le moins flou]

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Hel
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MessageSujet: [Un début de texte sans nom à l'avenir pour le moins flou]   [Un début de texte sans nom à l'avenir pour le moins flou] I_icon_minitime2/4/2009, 19:15

Voilà le début du texte que je veux présenter pour le concours "La tête dans les étoiles" (voir dans "Bavardages" le topic' qui porte là dessus).
Je veux tous vos commentaires, bons ou mauvais, positifs et négatifs, élogieux ou non, mais donnez moi votre avis, vos commentaires et corrections, s'il vous plaît!
(Nox, voilà l'occasion de me rendre tous ce que tu veux...Vu que tu n'as qu'un tout petit texte, j'exige des commentaires aussi précis que détaillés et nombreux! Razz )



La tête dans les étoiles


-Mademoiselle Roualt ?
-Hum ?
Un grognement s’éleva, provenant d’une jeune fille aux cheveux rouge sang. La même jeune fille se redressa, frotta ses yeux endormis et fixa son professeur de maths.
-Alors ? Votre réponse à l’exercice trois ?
Elle grommela quelques explications aussi vagues qu’incompréhensibles.

Ce prof était vraiment un imbécile ! Non, elle ne suivait pas en cours. Oui, elle s’y endormait et révisait ses autres cours pendant son heure. Elle n’y était pour rien si les trois heures de mathématiques par semaine étaient obligatoires. Si cela lui posait un problème, qu’il aille voir la direction ! Elle acceptait déjà une moyenne de trois, alors…S’il essayait de la priver de ses siestes quotidiennes, elle laisserait tomber l’idée même d’aller en classe.
-Oui, mademoiselle Roualt, vous pouvez vous rendormir. Et vous pouvez aussi vous abstenir de revenir en leçon, ce ne sera pas problématique.
Interloquée, la demoiselle Roualt en question fronça les sourcils. Une étrange réponse à quelque chose qu’elle n’avait même pas formulé. Enfin, cela ce lisait peut-être sur son visage, et M. Lesieur était peut-être antipathique, mais il était loin d’être un imbécile. Elle secoua la tête pour chasser ces étranges pensées. Croisa les bras, posa sa tête dessus et ferma les yeux.
-Hé ? Solenn ? Tu me passes ta gomme ?
La jeune fille soupira. Fouilla dans sa trousse, en sortit une gomme et la tendit au garçon qui venait de l’interpeller, sans lui jeter un regard. L’autre, un peu dépité, pris la gomme, la fixa quelques instants avant de la reposer dans la trousse de Solenn.
-Mademoiselle Roualt, il a beau vous exaspérer au plus haut point, ce jeune homme ne mérite pas un tel mépris ! , ajouta discrètement Pierre Lesieur.
Cette fois, la jeune fille se redressa, et fixa le professeur, abasourdie. Elle venait de se faire précisément la même réflexion ! A croire qu’il lisait ses pensées !
« Hé bien…Hum, oui, je pense qu’on peut dire cela. » Elle sursauta. Oui, cette voix, la voix de son professeur venait bien de résonner dans sa tête.
« Oui, je confirme. » Elle secoua la tête, le visage crispé, comme pour chasser cette voix qui la harcelait. Elle ne put retenir une exclamation :
-Arrêtez !
Cette injection ne manqua pas de se faire retourner ses voisins les plus proches, qui, à leur tour, se posèrent des questions. Enfin, Solenn Roualt était assez étrange, cela ne les étonna pas outre mesure.
Le professeur pinça les lèvres. Il ne voulait pas provoquer une telle réaction. Mais il fallait qu’il en parle à la jeune fille, alors…
La fin du cours de maths leur paru interminable, aussi bien à la jeune fille qu’au professeur. Solenn, la tête pleine de questions qu’elle refusait de se poser, dès la sonnerie, se précipita vers la sortie. Mr. Lesieur la rattrapa à grands pas, posa sa main sur son épaule. Elle se retourna avec un rictus étrange, comme celui d’un chat sauvage apeuré. Le professeur, embarrassé, retira vivement sa main. Il lui fit un bref signe de tête pour lui dire de le suivre.
C’est ce qu’elle fit, jusqu’au bureau du jeune prof. M. Lesieur, un petit homme trapu, aux cheveux courts et bruns, se mordait les lèvres avec appréhension. Une fois qu’il se fut assuré que tous les élèves avait quitté la classe, il prit enfin la parole :
« Eh bien…Je suppose que tu m’as entendu….
-C’était donc vous ?!, s’exclama la jeune fille.
-Hum…Eh bien…Hum…Oui…
-Comment avez-vous fait cela ? Le ton de la jeune fille se faisait agressif, presque acusateur.
-C'est-à-dire que….C’est complexe à expliquer…J’ai mis beaucoup de temps à maitriser cette technique…
-Ah ! Arrêtez de bafouiller et de tourner autour du pot… Enfin, j’ai une heure devant moi, et j’aime les choses complexes. Alors expliquez moi.
Solenn, avec un petit saut élégant et toujours cette grâce sauvage sous contrôle, s’assit sur une table en face du professeur.
-Alors…

Pendant deux heures, donc une de trop, le professeur se lança dans de grandes explications, effectivement très complexes, et surtout floues.
La jeune fille aux cheveux rouges quitta la classe chamboulée, prenant conscience de tout le monde qui s’étendait au-delà du regard qu’elle portait sur tout. Tant de choses merveilleuses et magnifiques qu’elle avait ignorées…Même, pas remarquées…


Dernière édition par Hel le 3/2/2009, 19:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Un début de texte sans nom à l'avenir pour le moins flou]   [Un début de texte sans nom à l'avenir pour le moins flou] I_icon_minitime2/8/2009, 22:10

J'ai fait ma correction, sur document word, donc j'ai la flemme de remettre tous les défauts que vous avez relevé et de les barrer, je la poste donc comme cela.

-Mademoiselle Roualt ?
-Hum ?
Un grognement s’éleva, provenant d’une jeune fille aux cheveux rouge sang. Cette même élève se redressa, frotta ses yeux endormis et fixa son professeur de maths.
-Alors ? Votre réponse à l’exercice trois ?
Elle grommela quelques explications aussi vagues qu’incompréhensibles.

Ce prof était vraiment un imbécile ! Non, elle ne suivait pas en cours. Oui, elle s’y endormait et révisait d’autres matières pendant son heure. Elle n’y était pour rien si les trois périodes de mathématiques par semaine étaient obligatoires. Si cela lui posait un problème, qu’il aille voir la direction ! Elle acceptait déjà de subir une moyenne de trois, alors…S’il essayait de la priver de ses siestes quotidiennes, elle laisserait tomber l’idée même d’aller en classe.
-Oui, mademoiselle Roualt, vous pouvez vous rendormir. Et vous pouvez aussi vous abstenir de revenir en leçon, ce ne sera pas problématique.
Interloquée, la demoiselle Roualt en question fronça les sourcils. Une étrange réponse à quelque chose qu’elle n’avait formulé. Enfin, cela ce lisait sûrement sur son visage, et M. Lesieur était peut-être antipathique, mais il était loin d’être un imbécile. Elle secoua la tête pour chasser ces étranges pensées. Croisa les bras, posa sa tête dessus et ferma les yeux.
-Hé ? Solenn ? Tu me passes ta gomme ?
La jeune fille soupira. Fouilla dans sa trousse, en sortit une gomme et la tendit au garçon qui venait de l’interpeller, sans lui jeter un regard. L’autre, un peu dépité, prit la gomme, la fixa quelques instants avant de la reposer dans la trousse de Solenn.
-Mademoiselle Roualt, il a beau vous exaspérer au plus haut point, ce jeune homme ne mérite pas un tel mépris ! , ajouta Pierre Lesieur.
Cette fois, la jeune fille se redressa, et fixa le professeur, abasourdie. Elle venait de se faire précisément la même réflexion ! A croire qu’il lisait ses pensées !
« Hé bien…Hum, oui, je pense qu’on peut dire cela. » Elle sursauta. Oui, cette voix, celle de son professeur venait bien de résonner dans sa tête. Ainsi que la phrase précédente. Il n’avait pas ouvert les lèvres lorsqu’il avait prononcé son nom, elle en était sûre, maintenant.
« Oui, je confirme. » Elle secoua la tête, le visage crispé, comme pour chasser cette voix qui la harcelait. Elle ne put retenir une exclamation :
-Arrêtez !
Cette injonction ne manqua pas de faire se retourner ses voisins les plus proches, qui, à leur tour, se posèrent des questions. Enfin, Solenn Roualt était assez étrange, cela ne les étonna pas outre mesure.
Le professeur pinça les lèvres. Il ne voulait pas provoquer une telle réaction. Mais il fallait qu’il en parle à la jeune fille, alors…
La fin du cours de maths leur paru interminable, aussi bien à l’élève aux cheveux rouges qu’au professeur. Solenn, dès la sonnerie, se précipita vers la sortie, la tête pleine de questions qu’elle refusait de se poser. Mr. Lesieur la rattrapa à grands pas, posa sa main sur son épaule. Elle se retourna avec un rictus étrange, comme celui d’un chat sauvage apeuré. Le professeur, embarrassé, retira vivement sa main. Il lui fit un bref signe de tête pour lui dire de le suivre.
C’est ce qu’elle fit, jusqu’au bureau du jeune prof. M. Lesieur, un petit homme trapu, aux cheveux courts et bruns, se mordait les lèvres avec appréhension. Une fois qu’il se fut assuré que tous les élèves avaient quitté la classe, il prit enfin la parole :
« Eh bien…Je suppose que tu m’as entendu….
-C’était donc vous ?!, s’exclama la jeune fille.
-Hum…Eh bien…Hum…Oui…
-Comment avez-vous fait cela ? Le ton de la jeune fille se faisait agressif, presque accusateur.
-C'est-à-dire que….C’est complexe à expliquer…J’ai mis beaucoup de temps à maîtriser cette technique…
-Ah ! Arrêtez de bafouiller et de tourner autour du pot… Enfin, j’ai une heure devant moi, et j’aime les choses complexes. Alors expliquez-moi.
Solenn, avec un petit saut élégant et toujours cette grâce sauvage sous contrôle, s’assit sur une table en face du professeur.
-Alors…

Pendant deux heures, dont une de trop, le professeur se lança dans de grandes explications, effectivement très complexes, et surtout floues.
Son histoire aurait paru aussi farfelue qu’imaginaire à n’importe qui, mais Solenn Roualt n’était pas n’importe qui. Elle aussi, elle avait toujours ressenti ce qu’il appelait la « Pensée ». Elle aussi, elle avait senti cela, mais ne s’en était jamais préoccupée outre mesure.
La jeune fille aux cheveux rouges quitta la classe chamboulée, prenant conscience de tout le monde qui s’étendait au-delà du regard qu’elle portait sur tout. Tant de choses merveilleuses et magnifiques qu’elle avait ignorées…Même, pas remarquées…
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