[AE] Une histoire de 6 à 8 mots

Bon je relève un peu de la poussière mais j'ai vraiment envi d'écrire une 'tite histoire de 6 à 8 mot ^^

Alors ! *crac ses doigts* : "La vie Cruelle... Je ne veux pas partir..."

Si j'ai bien compris, c'est un peu de ce genre là ?

"Elle l'aime, l'admire mais le rend malheureux."

Je viens de relire les trois que tu as fait, Seb, elles sont carrément superbes en fait ^^ Est-ce ma tendance paranoïaque anti-FN qui m'a fait remarquer le caractère politique de "Le penseur de Rodin retrouvé le bras tendu" ? Ou bien ma tendance contre la politique américaine qui m'a fait penser à une bombe dans le "Merveilleux lapin en peluche qui fait tic tac" ? Ma haine des financiers qui m'a fait voir l'inflation dans "Baguette de pain à seulement 50 euros !" ?

Vous permettez un essai ?

-> J'ai fermé la porte sur eux.

Content de voir que ce topic remonte !
Laïla et Mimil : je pense que vos "histoires" fonctionnent assez bien car elles contiennent une sorte d'opposition.

Nak' : C'est marrant car ta fermeture de porte est une porte ouverte à tous les possibles dans ton histoire. Mais justement c'est là que ça ne va pas trop, car il faudrait donner un peu plus d'élément pour guider le lecteur. C'est pour ça qu'il est bon de créer une sorte d'opposition, de paradoxe dans ta phrase.

Gaï : Héhé, merci ! Tu m'as bien fait rire là ! Oui, pour la 2 et la 3, c'est en effet dans cet état d'esprit que je les ai écrit.
"Merveilleux lapin en peluche qui fait tic tac" : C'est l'histoire d'un attentat à la bombe. Et "Baguette de pain à seulement 50 euros !", une critique sur les organismes financiers qui nous noient dans les dettes.
Pour le penseur de Rodin je n'avais pas vu ça mais je trouve que c'est une super lecture du coup, car ça peut tout à fait y faire référence.

Allez, relançons le topic !

France, terre d'accueil... de capitaux.

Décès par déshydratation. Trop de larmes versées.

Ils plantèrent leur tête dans la terre.

Le visage contenu, il pleure sa liberté.

J'aime bien le tien Caladis ^^ C'est totalement absurde, mais loin d'être dénué de sens, dans le cadre de déni actuel...
Akira, c'est touchant ^^ Mais là, double lecture intéressante... Pleure-t-il de joie ou de tristesse ? Les deux peut-être ^^

Oh je n'avais pas vue cette possibilité en faite ^^. Qu'il puisse pleurer de joie. Ca donne une autre dimension à la chose!

Je vais tenter un essai :
"Les oiseaux ont dansé cette nuit"

La portière s'ouvrait sur sa jeunesse volée.

(Oui, j'aime beaucoup l'ouverture/fermeture de portes en tant que thématique. Ça ouvre un large champ d'interprétation ;D)

Bon, j'essaie >.<

Sourire fané, corps désormais brûlé, vie commencée.

Poétique...

Il vit seul, alors il ne vit pas.

Sans Seb pour les lire et analyser, le topic devient moins intéressant... Je vais tenter de le remplacer !
Alors, déjà celle de Nak... "La portière s'ouvrait sur sa jeunesse volée" Déjà, l'emploi de l'imparfait donne une certaine lenteur au texte... Et pourquoi une portière ? (j'ai peur de donner l'interprétation XD) On va juste dire que ça me fait penser à Mystic River... ^^ Allez, lâchons carrément le mot pédophilie. Très bon, en tout cas ! Mon préféré de la série.
Mokka... "Sourire fané, corps désormais brûlé, vie commencée." J'ai du mal à comprendre l'utilité du "désormais". Sinon, c'est assez paradoxal, la personne semble détruite, et pourtant, la vie commence. La personne est-elle morte, et donc délivrée ?
Frédéric Prunier... "il naquit, il vécut, il mourut" C'est simple, assez efficace, mais très intéressant, dans le sens où rien n'est vraiment suggéré, on s'en tient au sens premier. On ne se pose pas de question s(ou justement trop) Pourquoi Herta ? o_O
Et Brya... "Il vit seul, alors il ne vit pas." C'est assez étrange, les deux "vit" viennent se contredire. "il est seul" aurait plus de sens, je trouve. Enfin, après, on pourrait se dire qu'il est juste mort, on perdrait cette idée de demi-vie. Après, est-ce qu'il lui manque sa moitié amoureuse, ou juste des amis ? C'est une image sombre que tu proposes.
J'allais oublier Babao ! "Les oiseaux ont dansé cette nuit" Histoire étrange... On pourrait penser que les oiseaux auraient une double vie, qu'ils dansent un peu comme les sorcières lors du Sabbat. Est-ce une danse de joie, tout simplement ? Dans ce cas là, on pourrait penser qu'un prédateur est parti (l'homme ?) Sinon, ce pourrait-être aussi un rituel, justement pour faire partir ce prédateur, et dans ce cas là, on aurait une histoire ressemblant aux Oiseaux, de Hitchcock. En plus fantastique, peut-être. Intéressant en tout cas !

Oh j'aime bien le concept.. Je me lance:
"Un pigeon passe, un enfant pleure."

J'ai envie de dire : Herta, le goût des choses simples.

À moi :

Sur la neige, des traces de pas.

Up up up !

Sebastien K a écrit:

Ethel :

Citation :

"Soleil brûlant, terre effacée, méchant mort."

D'entrée de jeu, le lecteur se retrouve dans un univers morcelé d'images. Ce n'est pas une phrase au sens propre : pas d'articles de liaisons, pas de verbe... Pourtant nous ne sommes pas non plus dans le registre de l'annonce comme dans l'exemple de l'exercice. C'est donc une histoire poétique. Du coup, et c'est intéressant, tu exclue l'idée de "piège" dans la phrase en annonçant tout de suite au lecteur que ce que tu dis peut avoir plusieurs sens.
Soleil brûlant : nous plonge d'entrée dans un climat chaud voir désertique.
terre effacée : belle image, car elle peut renvoyer à cette notion de désert, quand tout n'est plus que sable.
méchant mort : je ne suis pas convaincu par le mot "méchant", qui me parait un peu enfantin et donc à l'opposé de l'ambiance que tu crées. Sinon, "méchant mort" peut faire penser à des morts vivants, où à une conséquence désastreuse suite à la mort de personnes.
C'est pas mal, mais perso, je changerais le mot "méchant".

Merci pour tes conseils ^^
Je me demande ce que ça donne si on remplace "méchant" par "protagoniste" :
Soleil brûlant, terre effacée, protagoniste mort.
Ça fait plus "fin de l'histoire" que "l'histoire en elle-même", non ?
Encore merci

J'aime le concept =)

Voila:

"Victime recherche tueur pour échange professionel."

Je me lance !

Nouvelle galerie d'antiquités, braquage à volonté !

Est-ce que ça vous donne des informations ?

"Homme cherche sa chaussure qui est sur toit"

C'est un truc au pif >.<

Bon, demain je ferai Cyana et Colibri. Ils sont sympathiques.
EDIT : Mieux vaut tard que jamais, je commente les deux derniers.
"Nouvelle galerie d'antiquités, braquage à volonté !" Pas mal, c'est comme si les cambrioleurs avaient leur propre journal spécialisé qui passe des petites annonces ^^ C'est comme si chaque galerie d'antiquités était une incitation au vol, et n'avait pas d'autre fonction. Ta phrase évoque toute une organisation de criminels liés entre eux. Intéressant, et bien drôle !
"Homme cherche sa chaussure qui est sur toit" Belle situation absurde ^^ Là, on se pose la question "mais que fait sa chaussure sur le toit ?" L'a-t-il lancée sur un chat pour le faire taire, ou est-ce pour une raison plus obscure encore ? Là, on peut imaginer des tonnes d'histoires amusantes, et se poser des questions sur sa santé mentale. Mais apparaît alors un deuxième niveau de lecture. Pourquoi ne la trouve-t-il pas ? Si c'est parce qu'il est du genre à la lancer sur le toit pour rien et ensuite se balader avec une chaussure, c'est facile à imaginer. Mais s'il l'a juste lancée sur un chat et qu'elle a disparu ? Là, j'imagine un chat qui se barre avec la chaussure comme un trophée. Bref, des tonnes d'histoires à imaginer. à la limite j'aurais même enlevé le "qui est", qui vient mettre un rythme trop haché et qui limite les possibilités. "Un homme cherche sa chaussure sur le toit" me paraît excellent !!
En tout cas, merci à vous deux de participer ^^

Hello !

Je viens tout juste de m'inscrire sur ce forum en partie parce que cet exercice m'a plu et que je cherche un peu d'entraînement.

Allez, je me lance. J'en ai trouvé quelques-unes :

Une flaque, le chaos.
Tapis ! Quinte Flush ! Un pont, un carton.
Un rouleau à pâtisserie, une tarte ensanglantée.
Vends pièces de moto, morceaux de mon coeur.

Qu'en pensez-vous ? Je débute en écriture. Ai-je bien compris l'exercice ? La dernière me paraît intéressante, non ?
A bientôt,
Q.

Je vais essayer :

Un pas, un son, une vie.