Akira Modérateur
Nombre de messages : 1413 Age : 30 Date d'inscription : 04/09/2011
| Sujet: Re: Commentaire : Escape 6/10/2012, 15:35 | |
| Le second chapitre est loin de me décevoir et m'enjoints à poursuivre cette lecture. J'ai beaucoup aimé. James est un personnage ambigüe et atypique. Il parle du mépris des passants, des constants stéréotypes qu'ils font, il jalouse les enfants qu'il croise, et pourtant, il croit en l'homme. J'aime la façon dont ton personnage se sent extérieur, différent de ces "sans-abris" alors qu'en fin de compte, n'est-il pas lui même en train de les juger ? De les "stéréotypiser" ? Je trouve que c'est un comportement très réaliste ( l'être humain se sent obliger de faire la distinction entre "nous" et "eux".), ce qui renforce l'attrait que l'on a pour ce personnage. Ca montre qu'il est humain tout simplement, avec des défauts et des qualités. Je n'arrive toujours pas à savoir ce qu'il va se passer, et ces petits passages donnent envies de continuer, tu nous familiarise avec tes personnages, ce qui nous donne envie de les suivres. Bref, je prends toujours autant de plaisir à te lire, c'est fluide et bien écrit. Vivement la suite! | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaire : Escape 6/11/2012, 20:34 | |
| Bon je conserve alors, merci Akira => je suis contente que tu mène une telle analyse, ça clarifie l'image que le texte vous donne pour moi. Je corrigerais et reprendrais la prochaine partie après mon bac je pense, histoire de pas trop me disperser, j'aurais plus de temps par la suite . |
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Zahra Modérateur
Nombre de messages : 1521 Age : 27 Localisation : Entre la Bretagne et la capitale ! Date d'inscription : 24/03/2012
| Sujet: Re: Commentaire : Escape 6/17/2012, 16:10 | |
| Bonjour, Je viens commenter ton texte. Voici mon code couleur : OrthographeRemarqueRépétitions- Spoiler:
Les journées que Chris et moi menions étaient semblables les unes aux autre. Trois fois par semaine nous allions au refuge pour prendre une douche et laver notre linge, avant de nous restaurer avec un repas chaud. Les bénévoles étaient des gens que j’affectionnais particulièrement, car sans eux des centaines de personnes comme nous mourraient de faim ou de maladies (comme la tuberculose.) Je tombais souvent malade, mais ça avait peu d’importance puisque j’étais encore là. Reviens à la ligne ici, et non pas avant comme tu l'as fait, car là tu reviens dans un récit d'action au présent. Comme chaque matin, Christopher et moi marchions en direction de la ville. Le matin du premier janvier était vivant, des enfants avec leurs parents marchaient dans les rues avec je verrai plus une virgule ici. des étoiles plein les yeux, et voir toute cette joie et cet esprit de famille me rendait jaloux. Repenser à mon enfance éveillait bien trop de souffrance en moi. La neige craquelait sous nos pieds et de légers flocons se déposaient doucement sur le toit boisé des maisons, pour fondre sous l’emprise du soleil levant. Nous arrivâmes bientôt à destination, et Tu mets beaucoup de "et" qui alourdissent et au final ne sont pas indispensables. nous devions être une vingtaine à chercher de la nourriture dans les poubelles d’un grand restaurant qui alimentait ainsi sans le savoir toutes les personnes sans domiciles fixes du coin. Ce spectacle me désolait, : des jeunes, des moins jeunes, les mains tremblant de froid. Leur regard était vide, sans expression. Ils fouillaient dans les ordures sans se préoccuper de leur dignité, presque machinalement. Les femmes se faisaient pousser les hommes saouls, qui pensaient à tort que l’alcool à jeun réchaufferait davantage leur corps gelé. Comme à son habitude, Chris s’avança, me laissant à l’écart. Il dépassait d’au moins deux têtes toute cette population en situation précaire, il les poussa assez violemment pour qu’aucun d’eux ne bronche. Il passa donc devant et fouilla à son tour quelques minutes avant de revenir vers moi avec deux boites de conserve et un sandwiche peu appétissant. Je le gratifiai d’un hochement de tête et nous partîmes rapidement. Tout en marchant j’enfouis nos provisions dans mon sac à dos verdâtre, et une fois que nous avions regagné la ville la ville regagnée nous nous assîmes sur un banc humide, sous le regard méfiant des passants. Au bout de quelques années nous avions décidé de ne plus faire la manche, car c’était un acte dégradant dans lequel vous gagniez plus de remarques dégradantes et de regards méprisants que de monnaie. Nous n’étions en aucun cas des ivrognes, des feignants, mais les gens nous stéréotypaient en permanence.
-Tu prends quelle boite ? Me demanda Chris. -Les sardines, répondis-je en sachant que mon ami y était allergique. -On garde le sandwiche pour ce soir ? -Ca marche.
Nous mangèrent vérifie cette conjugaison, j'ai un gros doute, là en silence, jusqu’à ce qu’une petite fille s’arrête devant nous. Elle était très mignonne, elle avait de longs cheveux châtains et un grand manteau rose bonbon. Elle nous souriait de toutes ses dents, et nous fixa de ses yeux rieurs : Mets ces deux verbes au même temps.
-Pourquoi vous mangez ça ? Nnous demanda-t-elle d’une toute petite voix. -C’est tout ce que nous avons, lui répondis-je en lui rendant son magnifique sourire.
Ce genre de personnes me redonnait un peu de baume au cœur. Elle s’avança vers nous et baissa sa petite tête pour fouiller au fond du paquet en carton qu’elle portait sur son bras gauche.
-Comment tu t’appelles ? Demanda curieusement Chris. -Lillith, enchantée !
Elle nous tendit un énorme poulet encore chaud, emballé dans du papier transparent :
-Mangez, c’est le premier jour de l’année, nous dit-elle en tendant la viande de ses deux mains jointes. Donc elle a posé le carton qu'elle tenait de son bras gauche ? Tu ne l'as pas précisé. -Lillith, tu as l’air d’être une petite fille formidable, mais ce poulet n’est pas pour nous, regarde, nous mangeons nous aussi. Je crois que c’est pour ta famille, lui assurais-je. -Je veux vous le donner ! S’écria la petite fille.
Christopher était lui aussi très touché par ce geste, mais nous ne pouvions accepter :
-Tu devais le donner à qui, ce poulet ? -A ma grand-mère qui habite juste à côté, mais elle va le jeter, alors que vous, vous vous régalerez ! -Non, c’est très gentil mais on ne peut pas, insistais-je.
Lillith plongea ses grands yeux noisette dans les miens, en m’adressant un tendre sourire On sait déjà qu'elle sourit (: :
-S’il te plait, moi j’aimerais qu’on m’aide si un jour je n’ai plus de maison. Moi je me rappellerais toujours que j’ai aidé deux personnes !
Son petit nez aquilin était rougit par le froid, et finalement, nous acceptâmes :
-Ok, mais à une seule condition : promets-moi que maintenant tu vas vite rentrer chez toi et te mettre au chaud, et que si un jour on te demande si tu es généreuse, tu penseras à nous.
Lillith acquiesça, nous salua et repartit en sautillant, emportant avec elle toute la joie qu’elle nous avait donnée. Ils retombent dans la tristesse ? Cela ne les rend pas joyeux ? J’aurais mis ma main à couper que cette enfant deviendrait une personne formidable.
-Dis James, tu ne crois toujours pas au bon Dieu ?
Je me tournai vers Chris, amusé par son cynisme :
-Non, je crois en l’homme, affirmais-je en rangeant avec précaution le poulet dans mon sac.
Bon, quelques petites remarques sur le fond/la forme, mais je ne remarque aucun gros défaut. C'est un beau début d'histoire, j'ai hâte de voir la suite ! Passe une bonne fin de journée, Zahra | |
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| Sujet: Re: Commentaire : Escape | |
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