Sky Dreams
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 Plume

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MessageSujet: Plume    Plume  I_icon_minitime9/24/2011, 12:35

Voici l'épisode 1 d'une série ( un mot est il plus approprié ? ) qui en compte pour l'instant , le 3e étant en cours . Le très gros problème vient surtout de la conjugaison , la première personne du singulier n'étant pas mon fort . Le premier épisode n'est pas vraiment d'excellente qualité , mais le deuxième ( que je mettrais plus tard ) est à mes yeux meilleur tant au niveau scénario et au niveau expression . Enjoy Smile

Épisode 1 , un cri dans la brume
Cet homme est encore debout, dressé fièrement sur ses jambes. Un torrent pareil à de la lave en fusion s'est écrasé sur sa poitrine, mais, malgré sa frêle personne, il a résisté. Son regard meurtrier fixait son adversaire, et il se tenu prêt au combat.

Il brandit son épée, hurlant en courant vers son adversaire. Ce dernier n'avait pas réalisé que sa création n'a pas eu l'effet escompté, et n'avait qu'affaiblit celui qui à présent fonçait sur lui.

L'homme oublia tout concentrant ses désirs, sa force et sa colère, dans la pommeau de son arme . Il n'arrêta sa course effrénée qu'en percutant son adversaire. Il leva son épée.

Un cri retentit, comme une alarme, sorti du ciel. Non, je ne veux pas partir. Je luttais de toutes mes forces pour rester, mais déjà le silence était tombé autour de moi. Les deux combattants avaient arrêté de bouger, et me fixaient intensément. Je devais voir la fin. La raconter. Mais je ne pouvais pas.

Le ciel s'ouvrit en même temps que mes yeux. J'étais dans mon lit, tourné vers la fenêtre. Le soleil était déjà très haut dans le ciel.

Je poussai un soupir de déception, et me levai. Et le cri retentit une nouvelle fois. Saleté de réveil. Il affichait midi.

- Tu vas la fermer ta gueule ?! hurlai-je contre le réveil avant de lui donner un grand coup de poing de rage, qui le fit taire.

Je me dirigeai vers le miroir sans même prendre le temps de m'habiller. Tous les matins je m'imposais le choc que mon physique provoquait. Mon corps horriblement maigre, mes cheveux noirs dans tous les sens, ma petite taille, mes oreilles décollés. L'apparence moderne d'un gobelin. D'ailleurs c'était l'un de mes nombreux surnoms.

- Y a des matins comme ça, il est déjà midi, dis-je avec un sourire jaunâtre.

Le temps que mes yeux s'habituent à la lueur du Soleil, j'allai me chercher un café de la veille. J'essayais de me souvenir du rêve que j'avais fait durant la nuit, mais je n'en retrouvai que quelques flashs incertains. Je me voyais, arborant un blason rouge qui m'était inconnu, me battant avec acharnement contre des créatures. Des Greill, si mes souvenirs ne me trahissaient pas.

Dormir est l'activité que je préférais, pas parce qu'on ne fait rien, mais parce que notre inconscient nous même dans un endroit unique, qui n'appartient qu'à nous.

Je buvais mon café face à un des quatre murs pourris de mon appartement, et j'essayais d'arriver jusqu'à mon ordinateur en évitant les nombreuses affaires aux sols. J'allumai la machine, et pendant son démarrage, je pensai au boulot qui m'attendait.

Trois mois. Dans trois mois, mon éditeur lirait le livre que j'avais à écrire. Ce même livre que je n'avais pas commencé. L'improvisation serait ma seule amie durant ses trois mois.

Je sentais le doux fauteuil sur lequel mon corps nu se détendait. Le claquement des touches de clavier m'apporta une envie incontrôlable de raconter ce que je tapais.

- Alors , Chapitre 1 .... il faut trouver un nom qui claque, qui donne envie de lire la suite. Bon, de quoi va parler l'histoire. Il faut que ce soit mystérieux, vu que j'ai aucun plan de prévu. Niveau mystère la Brume c'est pas mal. Un hurlement dans la Brume. Non, plus court. Voilà : Un cri dans la Brume.

Je bus une gorgée de mon café toujours aussi insipide qu'hier. Mais bon j'avais d'autres problèmes en tête pour m'occuper d'une boisson.

- Maintenant, le début :



Dorian courait dans le brouillard jaunâtre qui embaumait la ville. Il suivait les halos morbides des lampadaires, empruntant la première rue qu'il voyait, sans même réfléchir. Il était terrifié, perdu et épuisé. Tout avait commencé des jours avant.

- Très bon, je vais garder une part d'ombre sur son passé, pour avoir un chapitre 2 intéressant. Bon, je continue.

Une silhouette à forme humaine se dressa devant Dorian, un colt à la main. Il portait un chapeau et un ensemble noir, mais le plus marquant était son sourire, dont même la brume laissait passer les rayons jaunes.

" Mais qu'est-ce vous voulez ? pleura Dorian "

" Je veux ce que tu nous as volé ! répondit l'homme "

" Vous savez très bien que j'ai jeté cette clef dans le ... "

" ... caniveau . Nous avons tout fouillé , et aucune trace de cette clef. "

" Pitié, arrêtez de me suivre
"

L'homme fit tourner le barillet de son arme.

" Je vais t'expliquer ce qui va arriver si tu ne me dis pas où est cette clef ", expliqua l'ombre

" Elle ... est chez moi ", affirma Dorian.

" Non, c'est faux. Tout ce qu'il y avait chez vous, c'était votre femme et vos trois enfants. "

" Était ? "

" Quand je dirai trois, j'appuierai sur la gâchette. Si l'unique balle du barillet est tirée, vous êtes mort, et je passerai à une autre personne. "

" Et ... sinon ? "

" Si aucune balle ne part, votre femme sera tuée . "

" Ma femme ?! Vous êtes fous ! "

" 3 ... Et vous, l'êtes-vous assez pour risquer la vie de votre femme ? ... 2 "

" Non, pitié ! "

" .... 1 ... Il ne tient qu'à vous. "

" Je ... je "

L'inconnu n'attendit pas la réponse, et appuya sur la gâchette, mais aucune balle n'en sortit . Dorian fut alors partagé entre la souffrance d'avoir perdu sa femme, et le soulagement de n'être pas mort. L'homme, quand à lui, rajouta une balle dans le barillet avant de dire :

" Vous avez de la chance. "

" De ... de la chance ? pleura le futur veuf "

" Vous êtes en vie. "

" En vie ?! Vous avez tué ma femme ! "

" Comme quoi, cette clef a plus d'importance à vos yeux que celle que vous aimez. "

" Vous êtes un monstre. "

" Pas plus que vous. Et je vais vous poser cette question : combien d'enfants seriez-vous prêts à abandonner ? "

" ... Non ... "

" Dans une heure nous le saurons. "

Dorian pensait à s'enfuir, mais maintenant tous ces espoirs étaient anéantis. Son problème était qu'il ne pouvait ni perdre la clef ni ses enfants.

Je trouvai ce début de scénario excellent, et allai enfiler un caleçon. Une soudaine image de moi sur un cheval une lance à la main me vint à l'esprit, mais je n'y fis pas attention. Je finis mon café, et me remis à l'écriture.

- Chapitre 2, Un esprit torturé

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MessageSujet: Re: Plume    Plume  I_icon_minitime9/28/2011, 09:55

Épisode 2 , un esprit torturé

Je voulais un passé sombre pour mon personnage . Un long chemin d'effroi qu'il aurait décidé d'oublier . Il avait fait un trait sur tout ça , croyant en avoir fini .

Son passé ?

Ses parents morts dans un mystérieux accident . Décapités , et laissé dans la nuit , comme un chien abandonné . Le meurtrier court toujours , une raison de plus pour que l'homme soit fou . Client des bars et des longues ardoises , il voulait réussir à attraper l'assassin , lui qui ne réussissait même pas à se réveiller hors d'un caniveau la tête dans son propre vomi .

Mais ( bien que quelque peu cliché ) , une femme tomba amoureuse de lui . Du moins , Dorian était fou amoureux de l'ange qui le fera remonter la pente . Il vécut l'année la plus belle de sa vie , tellement heureux qu'il ne se souciait plus du morbide meurtre de ses parents .

Ce temps heureux ne fut que de court répis , car la faucheuse , dans sa toute puissante cruauté , a fait que son ange mourut à son tour , dans de mystérieuse circonstance .

Mais le schéma alcool - vengeance dans lequel Dorian avait peur de retomber n'arriva pas , bien que le veuf ne sut jamais pourquoi sa bien aimée était morte .

Car ce sont les desseins de Dieu . disait le prêtre de la ville . Les voies du Seigneur sont impénétrables .

La seule chose que le cadavre pourrissant à présent sous terre de sa femme est laissé à Dorian , c'étais une clef sur laquelle le mot étrange " Irni " était gravé très finement .



Un baillement mit fin à l'écriture du chapitre . Le soleil déclinait déjà dans le ciel . Je fatiguais ( mes yeux aussi ) de plus en plus vite ces derniers jours . Peut-être une fatigue chronique où je ne sais pas quelles conneries qui a fatigue dans son nom

Mes yeux devaient se reposer . Demain , je devais continuer de narrer la merveilleuse histoire de Dorian , dont la vie ne tient qu'à un colt , où à une coupure de courant , selon les points de vue . Un fugace sourire se dessina sur mon visage avec cette blague . Fugace car mes horrible dents étaient si inhumaines que je ne voulais pas que quelqu'un , voyant ma face d'extraterrestre , vomisse où appelle les flics . ( J'ai déjà eu un ou deux problèmes mais depuis ils ont déménagé , soi disant que leur fils fait des cauchemars me voyant dévorer ces intestins depuis que leur chien est mort - surtout qu'à dix ans voir des intestins alors que le chien est morte juste avant je serais les parents je m'inquiéterais pour le gamin ! ) .

Je me mit directement au lit depuis l'ordinateur , et m'endormis presque instantanément .



Mes rêves étaient surement le point d'orgue de ma personnalité tordu . Non pas que mes rêves n'étaient que débauche sexuel , mais autour de ces songes , un monde c'était crée , une mythologie , et une palette de personnages tous différents les uns des autres avec une personnalité m'accompagnaient durant chacun des rêves .



Une voix de plus en plus proche me criait d'allumer des torches . La pièce était devenu sans que je m'en rende compte une sombre caverne . Un homme se dressait devant moi , les veines ayant doublé de volume , une épée à la main droite .

- Allume les torches putain ! Ils doivent savoir que nous sommes là ! me criai t'il



Mon air dépité semblait l'énerver .

- Quelles torches ? répondai-je



L'homme regarda derrière lui , effrayé . Mon esprit était enfin totalement pris dans le rêve , et j'entendais des petitscris venant du fond de la grotte .

- Ne me dis pas que tu les as oubliées ?



Une phrase me vint à l'esprit sans que je saches réellement pourquoi

- C'est Nadal qui les avaient !



Qui était Nadal ? Les souvenirs que je liais à ces étranges rêves ne faisaient jamais mention de Nadal ( en réalité , les souvenirs dont je parle n'était qu'un monceaux d'informations plus ou moins incohérent ) . L'homme regarda une nouvelle fois derrière lui , les bruits se rapprochaient , une lueur rougeâtre se rapprochait du fond de la caverne .

- Tu te fous de moi ? Nadal est mort !



Je m'agenouillai et , ne sachant pas pourquoi , des larmes m'envahirent les yeux . Un homme que je ne connaissais ( apparement ) pas . Et pourtant , je pleurais sa mort , comme celle d'un ami . J'en ai déduis que c'étais un ami proche , où alors un frère ( imaginaire , mais mon frère ) .

Les cris se rapprochaient rapidement , et la terreur creusait de plus en plus le visage de l'homme , faisant passer la colère au second rang .

- Depuis combien de temps ?

- Nom mais vraiment , 3 ans ! Tu te fous de moi ?! hurla t'il , la tête passant si vite de ma tête à l'endroit de a lueur qu'il se ferait rapidement un torticoli .

- Comment ça ?

- Tu ne te souviens pas ? C'est de ta faute !

- De .. ma faute ?

- Bon , ferme ta gueule , dégaine ton épée . On parlera de ça une fois srtis de ce merdier



Reprenant rapidement mes esprits ( " C'est de ta faute " se répétant dans mon esprit comme un vieux magnétophone bloqué sur une phrase ) , je dégainai mon épée , me rendant compte que les cris qui faisaient écho dans la grotte n'étaient pas humains , mais comme sortis d'un vieux souvenir .

Greill

Leur forme ne me disait peut-être rien , mais la terreur si lisant sur le visage de l'homme , pourtant musclé comme un buldozer ( comparaison assez étrange dans un monde médiévial ) , et dont peu d'adversaire oserait combattre épée contre épée . Je voulais lui demandé son nom , maisla peur que , par colère , il me décapite m'empĉha d'ouvrir la bouche et de faire une connerie .

- J'espère que tu es aussi bien entrainé que le chef le dit ! affirma t'il



Le chef . Je me souvenais de lui . Un vieil homme , agile , mais qui a perdu le combat contre l'arthrite , et ne pouvait plus tenir une épée . Malgré tout , je n'avais jamais réussit à le toucher avec mon arme .

- Le chef t'a dit que j'étais entrainé ? lâchai-je , surpris



Un sourire assez étrange se dessina sur son visage , contrastant avec ses yeux terrifiés . Les Greill avançaient encore . On pouvait voir leur ombre se refléter sur toute la grotte .

- Non, il m'as dit que tu avais perdu un bras et deux jambes pendant l'entraînement

- Le pauvre .

- J''en ai déduis deux choses ( son regard s'était fixé sur moi ) : de un , le vieux a besoin d'être remplacé en urgence

- Et la deuxième ?



Maintenant son sourire dessinait un arc de cercle épais , et ses dents blanche brillait d'un éclat étrange

- Que tu t'en ai pas si mal sortis !



Mais l'hilarité fut de courte durée . Les créatures étaient proche . Assez proche pour que je puisse voir leur contour verdâtre qui pourrait faire penser à un homme , un petit homme , mais un homme .

Je levai mon épée quand l'autre homme se retourna , avança sa main .

Fires

Son nom était Fires
commença une incantation étrange ( pas aussi étrange que tous ce qui se passait dans cette caverne , mais quand même ) . Sa voix était devenu plus grave , mais semblait venir du fond de la grotte , et non pas de sa bouche .

" Incidis Al Uno "

Rien ne se produisit . Les créatures seraient bientôt sur nous deux . La terreur me paralysai . J'étais comme cloué au sol , les yeux rivés sur les monstres s'approchant .

- A quoi ça servait ? demandai-je

- Ils sont trop nombreux , il faut que tu partes ! Je m'occupe d'eux , répondit il simplement

- Partir ?

- Il faut que



La fin de sa phrase me parut venir d'une voix lointaine . Plus loin que les Greill , plus loin que la grotte , plus loin que les frontières du monde imaginaire .

Un nouveau cri retentit , encore plus éloigné .

J'ouvris les yeux . Un mince filet lumineux traversait ma fenêtre . L'aube .



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