Voici l'épisode 1 d'une série ( un mot est il plus approprié ? ) qui en compte pour l'instant , le 3e étant en cours . Le très gros problème vient surtout de la conjugaison , la première personne du singulier n'étant pas mon fort . Le premier épisode n'est pas vraiment d'excellente qualité , mais le deuxième ( que je mettrais plus tard ) est à mes yeux meilleur tant au niveau scénario et au niveau expression . Enjoy
Épisode 1 , un cri dans la brume
Cet homme est encore debout, dressé fièrement sur ses jambes. Un torrent pareil à de la lave en fusion s'est écrasé sur sa poitrine, mais, malgré sa frêle personne, il a résisté. Son regard meurtrier fixait son adversaire, et il se tenu prêt au combat.
Il brandit son épée, hurlant en courant vers son adversaire. Ce dernier n'avait pas réalisé que sa création n'a pas eu l'effet escompté, et n'avait qu'affaiblit celui qui à présent fonçait sur lui.
L'homme oublia tout concentrant ses désirs, sa force et sa colère, dans la pommeau de son arme . Il n'arrêta sa course effrénée qu'en percutant son adversaire. Il leva son épée.
Un cri retentit, comme une alarme, sorti du ciel. Non, je ne veux pas partir. Je luttais de toutes mes forces pour rester, mais déjà le silence était tombé autour de moi. Les deux combattants avaient arrêté de bouger, et me fixaient intensément. Je devais voir la fin. La raconter. Mais je ne pouvais pas.
Le ciel s'ouvrit en même temps que mes yeux. J'étais dans mon lit, tourné vers la fenêtre. Le soleil était déjà très haut dans le ciel.
Je poussai un soupir de déception, et me levai. Et le cri retentit une nouvelle fois. Saleté de réveil. Il affichait midi.
- Tu vas la fermer ta gueule ?! hurlai-je contre le réveil avant de lui donner un grand coup de poing de rage, qui le fit taire.
Je me dirigeai vers le miroir sans même prendre le temps de m'habiller. Tous les matins je m'imposais le choc que mon physique provoquait. Mon corps horriblement maigre, mes cheveux noirs dans tous les sens, ma petite taille, mes oreilles décollés. L'apparence moderne d'un gobelin. D'ailleurs c'était l'un de mes nombreux surnoms.
- Y a des matins comme ça, il est déjà midi, dis-je avec un sourire jaunâtre.
Le temps que mes yeux s'habituent à la lueur du Soleil, j'allai me chercher un café de la veille. J'essayais de me souvenir du rêve que j'avais fait durant la nuit, mais je n'en retrouvai que quelques flashs incertains. Je me voyais, arborant un blason rouge qui m'était inconnu, me battant avec acharnement contre des créatures. Des Greill, si mes souvenirs ne me trahissaient pas.
Dormir est l'activité que je préférais, pas parce qu'on ne fait rien, mais parce que notre inconscient nous même dans un endroit unique, qui n'appartient qu'à nous.
Je buvais mon café face à un des quatre murs pourris de mon appartement, et j'essayais d'arriver jusqu'à mon ordinateur en évitant les nombreuses affaires aux sols. J'allumai la machine, et pendant son démarrage, je pensai au boulot qui m'attendait.
Trois mois. Dans trois mois, mon éditeur lirait le livre que j'avais à écrire. Ce même livre que je n'avais pas commencé. L'improvisation serait ma seule amie durant ses trois mois.
Je sentais le doux fauteuil sur lequel mon corps nu se détendait. Le claquement des touches de clavier m'apporta une envie incontrôlable de raconter ce que je tapais.
- Alors , Chapitre 1 .... il faut trouver un nom qui claque, qui donne envie de lire la suite. Bon, de quoi va parler l'histoire. Il faut que ce soit mystérieux, vu que j'ai aucun plan de prévu. Niveau mystère la Brume c'est pas mal. Un hurlement dans la Brume. Non, plus court. Voilà : Un cri dans la Brume.
Je bus une gorgée de mon café toujours aussi insipide qu'hier. Mais bon j'avais d'autres problèmes en tête pour m'occuper d'une boisson.
- Maintenant, le début :
Dorian courait dans le brouillard jaunâtre qui embaumait la ville. Il suivait les halos morbides des lampadaires, empruntant la première rue qu'il voyait, sans même réfléchir. Il était terrifié, perdu et épuisé. Tout avait commencé des jours avant.
- Très bon, je vais garder une part d'ombre sur son passé, pour avoir un chapitre 2 intéressant. Bon, je continue.
Une silhouette à forme humaine se dressa devant Dorian, un colt à la main. Il portait un chapeau et un ensemble noir, mais le plus marquant était son sourire, dont même la brume laissait passer les rayons jaunes.
" Mais qu'est-ce vous voulez ? pleura Dorian "
" Je veux ce que tu nous as volé ! répondit l'homme "
" Vous savez très bien que j'ai jeté cette clef dans le ... "
" ... caniveau . Nous avons tout fouillé , et aucune trace de cette clef. "
" Pitié, arrêtez de me suivre
"
L'homme fit tourner le barillet de son arme.
" Je vais t'expliquer ce qui va arriver si tu ne me dis pas où est cette clef ", expliqua l'ombre
" Elle ... est chez moi ", affirma Dorian.
" Non, c'est faux. Tout ce qu'il y avait chez vous, c'était votre femme et vos trois enfants. "
" Était ? "
" Quand je dirai trois, j'appuierai sur la gâchette. Si l'unique balle du barillet est tirée, vous êtes mort, et je passerai à une autre personne. "
" Et ... sinon ? "
" Si aucune balle ne part, votre femme sera tuée . "
" Ma femme ?! Vous êtes fous ! "
" 3 ... Et vous, l'êtes-vous assez pour risquer la vie de votre femme ? ... 2 "
" Non, pitié ! "
" .... 1 ... Il ne tient qu'à vous. "
" Je ... je "
L'inconnu n'attendit pas la réponse, et appuya sur la gâchette, mais aucune balle n'en sortit . Dorian fut alors partagé entre la souffrance d'avoir perdu sa femme, et le soulagement de n'être pas mort. L'homme, quand à lui, rajouta une balle dans le barillet avant de dire :
" Vous avez de la chance. "
" De ... de la chance ? pleura le futur veuf "
" Vous êtes en vie. "
" En vie ?! Vous avez tué ma femme ! "
" Comme quoi, cette clef a plus d'importance à vos yeux que celle que vous aimez. "
" Vous êtes un monstre. "
" Pas plus que vous. Et je vais vous poser cette question : combien d'enfants seriez-vous prêts à abandonner ? "
" ... Non ... "
" Dans une heure nous le saurons. "
Dorian pensait à s'enfuir, mais maintenant tous ces espoirs étaient anéantis. Son problème était qu'il ne pouvait ni perdre la clef ni ses enfants.
Je trouvai ce début de scénario excellent, et allai enfiler un caleçon. Une soudaine image de moi sur un cheval une lance à la main me vint à l'esprit, mais je n'y fis pas attention. Je finis mon café, et me remis à l'écriture.
- Chapitre 2, Un esprit torturé
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