[25] Imaginer une histoire depuis une couverture

Je suis tombée sur un générateur de couverture comme vous en avez peut-être déjà vus et une copine m'a soufflé que ce serait drôle d'imaginer les histoires derrière chaque couverture. Je soumets donc ce défi à votre imagination : faites votre couverture avec le générateur (vous avez le droit de faire plusieurs tentatives pour en trouver une qui vous inspire, à moins que vous ne préfériez la jouer sévère avec vous-même et vous imposer de prendre la première !) et postez la sur le forum avec le résumé du livre en dessous, en quelques paragraphes !

Je n'arrive pas à accéder au lien Dylan ^^

Mince, je viens de vérifier, c'est le même lien que j'utilisais hier, apparemment le site ne marche plus  

Dommage, l'idée était intéressante ! Tu peux peut-être trouver un autre générateur, non ?

Le site remarche ! Apparemment il a eu trop de succès d'un coup...

Ou est le lien ? Je veux participer !  

Ici : http://www.omerpesquer.info/untitre/ (il fallait cliquer sur "générateur de couverture" dans le premier message !)

Ah oui en effet, je n'avais pas vue, merci !

Edit: J'ai fait une sorte de mini texte d'une page qui résume toute l'histoire qui m'est venu en voyant l'image + le titre. Je poste ça sur le forum, et je vous met un lien ensuite ?

Texte écrit par Ekxe (il avait été posté dans la mauvaise catégorie)

Spoiler:

Quand le téléphone avait sonné, personne n'avait bougé. On avait tellement attendu qu'il sonne, que lorsqu'il le fit, personne ne réagi. Et puis, quand je me suis enfin rendu compte qu'il sonnait, j'ai sursauté. « Maman ! ». C'est tout ce que j'ai dis : Elle s'est levée d'un bond et s'est ruée sur le téléphone, comme une dingue.
« Allo? Oui ? Oui... ». La suite, je ne m'en souviens pas vraiment. Vous savez, c'est comme ces trucs qui nous font mal et qu'on se force a effacer de notre tête. Ça faisait mal, alors je me suis forcé a oublier. En vérité, je n'avais rien fait de plus qu'enfermer tout ça, juste là, au fond de moi. Et puis... Oui, un jour où l'autre, faut bien que ça sorte.

La première fois, ça s'était passé comme ça. C'était l'amie d'une amie, plutôt timide mais assez mignonne. On avait passé du temps ensemble, et doucement, on avait fait connaissance. Elle s'appelait Camille. Plutôt petite et rondouillarde, elle avait de beaux cheveux blonds et bouclés qui lui tombaient sur les épaules, et des yeux vert. C'était sans oublier son petit nez en trompette et ses fossettes. Oui, oui, des fossettes. Elle avait seize ans, tendis que moi, j'en avais vingts. C'était la première fois que je la voyais. Pourtant, sans savoir d'où ni comment, son visage me semblait familier. D'une certaine façon, la voir me troublait, comme si une lointaine douleur tentait de se faire entendre, juste là, à l'intérieur de moi. Le soir, en rentrant, j'avais questionné ma mère à ce propos : «  Dis maman, est-ce qu'on aurait connu une certaine Camille il y a longtemps ? » Bien sûre, sa réponse fut négative. Pas même une seule. Sans doute mon imagination me jouait-elle des tours. Les semaines qui suivirent, je ne la revit pas. Entre les cours et le reste, elle n'avait pas trop de temps pour elle et... Il en était de même pour moi, avec le boulot. J'étais bibliothécaire dans une petite librairie qui marchait plutôt bien malgré  tout, et je passais le plus clair de mon temps là-bas, à travailler et puis à lire aussi. C'est là qu'elle se pointa, un matin, et que tout recommença. Elle resta un long moment à me parler, ou bien était-ce moi qui n'arrêtais pas, et puis, le cœur en proie au doute, je fini par lui demander. Une fois, juste une fois, si nous nous étions déjà rencontré. Elle sembla surprise. « Non, jamais ». Alors c'était moi ? Juste moi ? Je m'étais simplement trompé ?
J'aurai pu croire, vous savez. J'aurai pu m'arrêter là, ne plus y penser. Si seulement cette nuit là, je n'en avait pas rêvé. C'est là, que tout a refait surface. C'est là, que je me suis rappelé de ce visage. De ce rire, de cette fois. Du bruit de ses pas, du son de sa voix.

Lorsque j'avais dix ans, j'aimais beaucoup sortir tard le soir, partir au bord du lac, et regarder les étoiles. J'étais un grand rêveur, faut dire. J'adorais écrire des histoires et les lui lire, aussi. Je me souviens très bien, elle les adorait. Cette nuit là, en descendant les escaliers, j'avais du la réveiller, puisqu'elle m'avait rejoint dans le salon et m'avait alors demandé ce que je faisais. Il n'était pas loin de minuit. J’avais hésité avant de lui répondre quoi que ce soit, et puis je lui avais dis. Comme un con, je lui avais répondu. « Je vais regarder les étoiles au bord du lac... Mais tu peux pas venir, c'est dangereux ». Et puis, je sais pas... Elle avait du insisté, et finalement, je l'avais prise avec moi. J'avais du la porter, lorsqu'elle en avait eut marre de marcher. Je m'en souviens. Puis, on s'était assit. Là, juste là, sur le quais en bois. « Grand-frère, j'ai froid... ». C'était là. A ce moment là...
« Je vais te chercher une couverture, bouge pas ». Elle avait hoché la tête, et moi, j'y était allé. J'étais allé lui chercher de quoi se couvrir, plutôt que de lui dire qu'il était temps d'aller dormir.
Et quand je suis revenue... elle n'était plus là. Je l'ai cherché, vous savez ? Des heures et des heures. J'étais paniqué. Tellement que j'en pleurais, que j'en criais. Je l'appelais. J'avais tout juste dix ans et elle, elle en avait à peine la moitié. J'ai du chercher plusieurs heures avant d'aller prévenir mes parents. Je sais pas pourquoi, j'ai pas eus l'idée d'y aller directement... J'avais peur de me faire engueuler, je crois. Puis, ils sont venus. Ils ont cherchés avec moi. Jusqu'à ce que le jour viennent. Ouais, ils ont cherchés. Toute la nuit. Et moi aussi. Ils ont appeler la police, aussi. J'me souviens, après ça, on est resté chez nous. On attendait. En priant, pour qu'il ne lui soit rien arrivé, on attendait. Et puis, je m'en rappel très bien maintenant, le téléphone a sonné. Vous auriez du voir le visage de ma mère, a ce moment là... Vous savez, quand elle a décroché ce téléphone... Je m'en souviendrai toute ma vie.

On l'avait retrouvée. Là, pas très loin de l'endroit ou nous regardions les étoiles. Elle était tombée, sans doute. Et on l'avait retrouvé, juste là, au fond de cet étang. Ouais. Elle s'était noyée. Par ma faute, elle s'était noyée. C'était ma petite sœur, et je n'ai rien pu faire. Ce jour là, je n'ai pas pu l'aider. Je ne l'ai pas entendu m'appeler, sans doute, hurler. Et elle en est morte.

Merci Haed ♥

J'adore le concept !!

Dites, le défis est encore valide?

Oui, les défis n'ont pas tellement de limite dans le temps (:
Nous attendons ta contribution (eheh, tu as la pression maintenant !)