| | Commentaire/Critique --> "Be yourself, no matter what they say" | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Commentaire/Critique --> "Be yourself, no matter what they say" 12/7/2011, 22:03 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaire/Critique --> "Be yourself, no matter what they say" 12/8/2011, 11:49 | |
| J'aime bien ta plume : c'est fluide, simple et efficace. L'humour piquant que tu parsèmes dans les réflexions et les pensées du narrateur, sont vraiment agréables. Une sorte de lucidité cocasse s'en dégage. Cependant, je pense que le premier paragraphe peut être élaguer. Perso, je pense qu'il y a trop de qualificatifs et de phrases à rallonge pour un début de récit. Ex : - Citation :
- Mon réveil se met à sonner à un rythme régulier, me sortant des mes rêves insolites qui me faisais bien rire.
Une phrase dure à avaler au petit dej ^^. Pour moi "qui me faisai ent bien rire" est de trop. J'en vois d'autres comme ça dans cette partie. Merci pour cette lecture |
| | | Nilo Administrateur
Nombre de messages : 3048 Age : 29 Localisation : Si je décrivais l'endroit vous prendriez peur Date d'inscription : 18/09/2009
| Sujet: Re: Commentaire/Critique --> "Be yourself, no matter what they say" 12/8/2011, 13:28 | |
| - Spoiler:
Sept heures du matin. Mon réveil se met à sonner à un rythme régulier, me sortant des mes rêves insolites qui me faisaient bien rire (en plus le bout de phrase sert à rien.). La bouche pâteuse et les paupières lourdes, je descend l'échelle de ma mezzanine, et m'étire lentement, avant de désactiver cette alarme insupportable qui risque d'éveiller à terme toute la maison. Pour une fois, j'avais préparé mes habits la veille, et je me rends compte du temps que cela me fait gagner. D'habitude, je choisis ma façon de me vêtir le matin, et le grand indécis que je suis prends constamment quelques paires de secondes avant de se mettre d'accord avec soi même. Sept heures sept. Toujours sept minutes exactement que je passe dans ma chambre avant d'en sortir et de descendre les escaliers d'un pas traînant. Je ne pensais pas avoir ce genre de petites habitudes, mais il faut croire que je suis réglé comme une horloge.
Salle de bain, lumière, eau, brosse à dent, dentifrice. Frotte, frotte, frotte, rince, crache, rince, marche, éteint. Voilà, ça c'est fait. Passage obligatoire désormais: toilettes. Je me fais (c'est pas la bonne formulation "je réfléchis" est mieux mais je suis tatillon.) une réflexion depuis un certain temps. Ce serrait génial si, lorsque nous nous asseyons sur le trône, une musique du registre épique se déclenche (un truc qui ferait chié quoi. Ok c'était naze je m'excuse.)automatiquement, afin de nous encourager dans notre lute interne, transformant notre quotidien en acte héroïque. Bref. Je termine ce combat et je m'échappe du champ de bataille. Mon sac, léger, se glisse sur mon épaule tandis que mes écouteurs grimpent le long de mon corps avant de s'enfoncer dans mes oreilles assoiffées de musique. Je bois quelque gorgées d'eau puis, sans plus attendre, j'ouvre la porte de mon doux foyer en m'enfonce dans le boulevard sombre après avoir lancé un "à ce soir!" sur le ton de la nonchalance.
La gare de Noisy-Le-Sec. À la croisée des lignes de RER, de bus et de tramway, une foule pressée se bouscule en poussant des râles d'agacement et en tirant des mines patibulaires. Il est compréhensible, pour tous ces travailleurs, de voir leurs homologues adopter une telle attitude. Pour ma part, je suis bercé par Sting, qui m'annonce sur sa douce mélodie "I'm a alien, I'm a legal alien. I'm a englishman in New York...". J'avance énergiquement en souriant. Je suis heureux.
C'est vrai, même là, en cours de sciences économiques, en train d'écrire ma matinée avec un petit crayon mal taillé, je suis heureux. L'hideux carrelage de la salle de cours, le pull de ma voisine de devant, les jeux de lumières sur les murs émeraudes(?)...tout cela me fascine.
-Little?
Je lève les yeux vers le professeur, un type plutôt sympa.
-Hum? lui répond-je. -C'est bon, tu suis? -Oui oui, pourquoi? -Bah, je te voyais en train de rêver là.
Rêver. Exactement, j'étais en train de rêver, de m'imaginer des scènes d'une banalité et d'une insipidité mortelle. Des scènes sympathiques.
-Non mais c'est dans sa nature de rêver, lance un pote à moi.
Dans un murmure approbateur, la classe valide. Je ne savais pas qu'ils me voyaient comme ça, et je me trouve à la fois flatté et gêné. Alors, je souris et le cours reprends. J'y réfléchissais il y a quelques minutes, et je me dis que finalement nous avons tous un masque, nécessaire et non blâmable. Beaucoup utilisent la froideur et la raillerie pour ça. Je le sais, moi même je m'incluais dans ce groupe il n'y a pas si longtemps, mais j'ai l'impression de changer ces derniers temps. Peu à peu, mon masque se transforme en sourire. Je m'épanouis.
Franchement J'ai bien aimé surtout cette conclusion à fin ouverte. Les réflexions sont approfondies et conduites dans un rythme très fluide. | |
| | | Gaï Mulkairn Modérateur
Nombre de messages : 2716 Age : 28 Localisation : Poireau-Land Date d'inscription : 26/05/2011
| Sujet: Re: Commentaire/Critique --> "Be yourself, no matter what they say" 12/8/2011, 19:19 | |
| " cette alarme insupportable" je compatis... J'aime beaucoup ce texte, comme l'autre. Tu écris vraiment bien je trouve ! Je ne trouve rien à dire de plus que Nilo, une belle réflexion, bien aboutie. Je me retrouve totalement dans ce texte !! | |
| | | Haedrich Administrateur
Nombre de messages : 1985 Age : 39 Localisation : Mâcon (71) Date d'inscription : 11/08/2009
| Sujet: Re: Commentaire/Critique --> "Be yourself, no matter what they say" 12/8/2011, 19:36 | |
| Alors, j'aime bien ce texte. J'ai quand même relevé quelques autres fautes (btw, Nilo, y'a bien un "s" à "heures" (puisqu'il y en a 7 ) - Spoiler:
je descends , prend , on dit descendre les marches ou l'escalier, mais techniquement, on ne descend pas "les escaliers" (à moins de descendre plusieurs étages) , ce serait génial si... se déclenchait (concordance des temps) , et m'enfonce (faute de frappe) , lutte et, enfin, une faute en anglais: AN alien, AN Englishman.
Sinon, j'aime bien le style, comme l'a dit Nilo c'est fluide, ça passe bien, mais c'est un peu court. On attendrait presque une suite............. PS: J'adore cette chanson de Sting | |
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| Sujet: Re: Commentaire/Critique --> "Be yourself, no matter what they say" | |
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