Idées Noires.

Si vous avec un commentaire, une suggestion, une critique ou autre chose, c'est ici.

Lien vers les textes, par là.


Petit lexique de mes écrits.

-Cauchemar.
-19h55.
-Courir.
-L'Aube de la Course.
-Purgatoire.
-Fils de Lune.
-Industrial Disease.
-Loi et Chaos.
-Réalité altérée, Altération réaliste.
-L'Île aux Fous.
-Déprime Hivernale.
-Traité Décousu sur l'Humanité.
-Le Divin, Sa Vie, Son Œuvre.

Aussi, j'aimerai mettre quelques trucs au point. Mon style d'écriture est étrange, mais correct. Tout en restant compréhensible, j'écris sur la démence et la mort, usant de stratagèmes tordus, de formulations fumeuses, mais toujours corrects.

Donc, je vous serais reconnaissants de ne pas émettre de remarques sur ma grammaire, ma syntaxe ou quoi que ce soit, à moins que quelque chose vous choque vraiment. Débattez sur le sens, si je cherche à exprimer quelque chose, ce n'est pas la langue. Mes textes veulent dire quelque chose, réfléchissez là-dessus.

Si je poste ici, c'est pour qu'on discute de mes idées, pas de mes phrases.


Enjoy.

Bon. L'énooooorme problème avec tes textes, c'est qu'on ne peut que débattre dessus =) Aucun problème grammatical, aucun problème stylistique, aucun problème d'incohérence...
Donc, c'est juste très dur de donner un avis puisqu'on ne peut en donner un que sur le fond. A moins de se contenter d'un "J'aime bien" ou "J'aime pas" complètement inutile.
Reste que quand même, j'aime bien. Même si tes textes sont loufoques, stressants, révoltants, etc, j'aime bien. A travers quelques lignes, tu nous fait réfléchir en nous pré-mâchant le travail. Voilà, je n'ai rien d'autre à dire.
Peut-être que l'étape suivante serait de t'intéresser à un autre genre littéraire que le tien, à écrire une "vraie" histoire, au moins pour pouvoir dire que tu as essayé. Parce que là, j'avoue ne pas voir comment tu pourrais davantage progresser :/
Voilà, continue quand même, c'est toujours intéressant à lire même si ça me révolte

Si vous n'avez aucune remarque à formuler sur mes textes, j'en déduis que l'humanité est bien pessimiste...

... Mais merci quand même.

J'vais poster une daube, comme ça j'aurais des commentaires au moins.

Je viens à la rescousse des commentaires
Nous n'avons pas été présentés, il me semble.
Satine, modératrice à titre honorifique, enchantée.
[ Oui, je sais, tu t'en fous, tu veux tes commentaires.]


Cauchemars :
"Je ne pouvais supporter plus de cette horreur. "
Hum, ça m'a pas l'air très français tout ça...
"Dévorons ma frères,"
Ça non plus...
Après, je pense qu'il y a un véritable travail à faire au niveau présentation, pour séparer le rêve du réel. Parce que là, quand j'ai commencé ton texte, j'ai cru que les aberrations que tu disais, c'était l'histoire en elle-même ( et j'me suis demandé si t'étais sain d'esprit ).
A part ça, tu as un bon style, agréable et prenant. Par contre, je n'ai pas compris où tu voulais en venir.


19h55:
"à n'en point douter."
Tu t'exprime dans un langage tout à fait courant, voire familier ( ce que je ne conteste absolument pas, ça donne de la vie à ton texte ) et là, tu nous colle un truc en langage soutenu. Ça fait carrément tache.
Et à partir de là, tu commence à changer de registre de langue. C'est bizarre.
Et j'trouve qu'au niveau du temps des verbes, y a un souci. Rien ne va ensemble, il faut revoir la concordance.
Pareil, à la fin, on comprend pas où tu nous a mené.
Je pense que ton texte part d'une bonne idée, mais que tu ne l'a pas assez travaillé. Y a de bonnes choses vraiment. Mais garde toujours ton registre courant, développe le passage avec la femme et explique un peu plus la fin, la mort, tout en laissant le tout bien imagé. Là, ton texte sera parfait.

Courir:
"Seul éclairaient mes pas, les blafards rayons lunaires qui filtraient au travers des branches de pins, les étaux qui, plus je courrais, se resserraient en une sordide cellule d'arbres terriblement vivants."
Ça ne veut rien dire.
"le sol de la route de mon salut"
C'est pompeux le 'de..de'.
J'aime bien le texte, mais je ne vois pas d'aboutissement réel. En fait, le problème, c'est que tu ne développe pas la fin. C'est bien de la laisser imprécise pour que le lecteur puisse y mettre ce qu'il veut, mais pas trop quand même.
Et tu dis 'ses hurlements'. Ceux du jouet? Mais le jouet n'est-il pas le narrateur?


Je n'ai pas le temps de lire tes autres textes pour le moment. J'espère que mes commentaires t'aideront. Sinon, j'ai une question pour toi : Travailles-tu tes textes? J'veux dire, est-ce que tu les relis plusieurs fois après ton premier jet, est-ce que tu les modifie des dizaines de fois avant de les poster ici? J'ai l'impression que non. Or, Serge Brussolo ( j'espère que tu connais ) a un jour dit que l'essentiel du travail d'écrivain, c'est de peaufiner son texte à l'infini, changer chaque mot, chaque phrase initiale pour obtenir la perfection.
Sur ce, je repasserai lire la suite une autre fois.

"Je ne pouvais supporter plus de cette horreur. "
Mnon, c'est français. "Je ne pouvais supporter encore de cette horreur", si tu préfères...

"Dévorons ma frères,"
Tudjeu, j'étais sur de l'avoir rectifiée celle-là. Les aléas de la frappe.

Parce que là, quand j'ai commencé ton texte, j'ai cru que les aberrations que tu disais, c'était l'histoire en elle-même ( et j'me suis demandé si t'étais sain d'esprit ).
Huhuhuh... C'est justement tout l'intérêt de la chose... Rêve ou réalité ? Illusion ou vérité ? Suis-je sain ou dérangé ? Va savoir...

Pour 19h55, j'aurais du préciser que c'est un hommage à un oncle décédé il y a peu, et j'ai retranscrit son style de langage, ses habitudes... Mea Culpa.

"Seul éclairaient mes pas, les blafards rayons lunaires qui filtraient au travers des branches de pins, les étaux qui, plus je courrais, se resserraient en une sordide cellule d'arbres terriblement vivants."

Les rayons de la lune éclairent mes pas, ils filtrent au travers des branches, branches qui sont les étaux qui, au fil de ma course, de resserrent en une prison d'arbres mouvants.

Le texte, l'auteur, la trame sont tordus. Pourquoi pas la syntaxe, tant qu'elle reste correcte ?

"le sol de la route de mon salut"
C'est loin, très loin... Le salut du damné doit passer par la course, j'ai joué sur la répétition pour accentuer cet effet de salut presque inaccessible.

La fin est imprécise, confuse, comme le texte dans son ensemble. J'aime écrire sur la confusion, le caché, le secret... Pour faire réfléchir le lecteur, ne serait-ce que pour un "WTF ?!" dubitatif.


Et tu dis 'ses hurlements'. Ceux du jouet? Mais le jouet n'est-il pas le narrateur
Relis la fin. Le jouet est cassé, les Autres en prennent un autre. Pour une seconde, ils sont deux à souffrir...


Et non, je ne peaufine pas mes textes. La preuve en est les atroces fautes de frappe qui les parsèment. J'écris de façon sanguine..

Dans ce genre d'écrits si oniriques, étranges et troublants, on ne peut écrire que dans l'était d'esprit du texte. Je suis en train de Courir, maintenant, pendant que j'écris. Demain, non. Et si je reprends mon texte, ce sera au profit de la langue, et non de l'émotion.

Le concept même de langue et secondaire. C'est juste le support pour faire passer mes pensées, à vous d'être réceptifs à mes divagations, ou pas.

Si je puis me permettre une simple remarque (à ne pas prendre mal, ce n'est en aucun cas méchant), je ne comprends pas pourquoi tu demandes des commentaires de tes écrits. En fait, tu as réfuté absolument toutes mes remarques. Certes, je n'ai pas la prétention d'avoir raison sur tout et tu es tout à fait libre de prendre en compte ou pas mes commentaires. Mais là, tu es resté sur ton point de vue, tu n'as pas reconsidéré les choses en te servant de ce que je t'ai dit. Parce que c'est ça, le but des commentaires. C'est de permettre à l'auteur d'avoir un autre regard sur ses écrits.
J'espère que je ne t'ai pas vexé en disant cela, ce n'est pas du tout mon intention. Je comprends parfaitement que tu ne souhaites pas remanier tes textes parce qu'une inconnue sur un forum les a commenté et je ne cherche pas à t'influencer. Mais comme j'ai tendance à toujours dire ce que je pense, même si ce n'est pas toujours une bonne idée, et bien, je le dis. Ne vois pas de méchanceté dans mes propos surtout ( il m'est déjà arrivé de m'embrouiller sérieusement avec des membres de forum et je ne souhaite pas reproduire cette erreur ), ce ne sont que de simple remarques.

Tu me fais une remarque en disant qu'ici et là, j'ai fait des bourdes.

Je t'explique pourquoi ce ne sont pas des erreurs, et que j'ai sciemment écrit comme cela. Je m'explique, et je corrige quand c'est nécessaire.

Si tu as tord, je ne vais pas te donner raison. Autant développer ainsi une partie du texte en question.

Et puis, mon écriture me va très bien, et je t'ai expliqué pourquoi. Franchement, écrire suivant les canons modernes ne me convient pas. J'écris sur la démence et l'absurde, donc, tout en restant français, je développe mes bizarreries syntaxiques qu'on qualifiera pompeusement de "style."

Soit, c'est ton choix et je le respecte.

L'erreur est rectifiée, je me suis expliqué sur le premier post.

Eh bien, nous n'avons pas besoin de te jeter des fleurs , tu le fais très bien tout seul! ^^

Pour l'instant je n'ai lu que les quatre premières histoires, je dois dire que le style, bien qu'un peu alambiqué, ne me choque pas. Cependant ,comme l'a fait remarquer Satine, on ne voit pas bien où tu veux en venir.
Tes histoires ressemblent plus à des "tranches de vie " (ou devrais-je dire "de mort"? ), à des jets épars, et c'est vrai que c'est glauque à souhait et très sombre, peut-être un peu succinct à mon goût, mais d'une manière générale je dois dire que j'aime assez.

Donc,voilà.

Ah, et un peu de modestie n'a jamais fait de mal à personne

Deux nouvelles réflexions-minute, sur à peu près le même sujet.

Aussi, il n'est pas interdit de venir me dire que je suis un malade mental, ça occupera mes soirées de discuter avec vous.

J'ai réussi à faire craquer Hel. Pourquoi pas vous ?

Tu avais raison, je te cite : "je tiens plus du philosophe de supérette que du prophète de la fin des temps."

C'est pas parfait, mais ça se laisse lire. C'est peut être un peu trop systématique mais c'est pas grave. Juste que je regrette le manque de logique dans ta démonstration de l'illogique ^^"

Mais après c'est surement une question d'idée ou de convictions; voire de ce que tu voudrais qu'on pense de toi, mais c'est autre chose ça ^^

Avant tout bien le salut...

Prends ce commentaire pour plus qu'il n'est, car je n'aurai jamais les mots qui conviennent pour décrire ce que je ressens à ce moment où tes lignes ont traversé ma cervelle angoissée.
Au départ, je ne comptais même pas lire. J'ai tellement du mal à trouver un auteur qui pense comme moi que j'ai décidé de ne plus lire mais d'écrire. Mais qui aime les histoires sans fin heureuse ? ou sans fin tout court ? Qui aime les histoires sans aucune once d'espoir, aucune ? Personne.
Alors incompris on n'écrit plus, on finit par entasser ses vieilles réflexions au fin fond de ses tissus cérébraux et on les laisse crever là, entassant cadavre sur cadavre.
Mais je t'ai lu. Cette phrase seule peut tout expliquer. Je t'ai lu. Tout. D'une traite.
Je lisais comme si je me parlais à moi-même, comme si tu avais fait renaitre mes vieux cadavres dans ma tête.
Et par dessus tout, tu as utilisé le mot Ermite. Vois ce qu'il m'anime, ce mot : Ermite .
BON SANG que ça fait du bien.
Rien ne m'anime plus que la réalité de l'horreur.
Tu es bien réel et tu vois comme moi. Je ne suis plus seule, alors ne serai-je plus folle ?
Moi j'ai kiffé.

ps : par contre, fais gaffe, on dit tous les jours, pas tout les jours.