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 Pile ou face, chapitre 1. Intro.

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MessageSujet: Pile ou face, chapitre 1. Intro.   Pile ou face, chapitre 1. Intro. I_icon_minitime4/18/2010, 15:49

Tout d'abord merci de prendre le temps de lire mon texte, et aussi surtout de me donner des conseils. Ca me ferait plaisir. Désolée si le texte vous est insupportable. Ceci est un roman intéractif, le lecteur choisit donc les actes du hero, voici pourquoi il y aura toujours deux suites possibles.
Citation :

7h30. Votre réveil fait résonner une sonnerie stridente et vous vous éveillez dans une pièce insalubre avec l'odeur immonde du renfermé qui vous arrache le nez. Votre langue baigne dans la salive pâteuse et votre estomac gargouille. Cette journée annonce de nouveaux conflits pour de nouvelles conneries avec des nouveaux cons. Et d'ailleurs vous n'avez même pas le temps de vous plaindre comme tout bon adolescent qui se respecte parce que déjà votre père entre violemment dans ce qui devrait être une chambre et vous hurle des insanités à la gueule, pour ne pas changer des habitudes. Il vous utilise comme punching-ball parce sa vie elle craint et qu'il est trop couillon pour l'améliorer, alors bien sûr tout est de votre faute et vous avez intérêt à encaisser la dure vérité de la vie parce que vous êtes jeune, mineur, et que vous n'avez rien à dire. Le bruit de ses cris vous pète les tympans et la rage monte jusqu'à votre gorge, vous donnant l'envie de dégueuler vos tripes. Il vous bouscule de ses poings serrés déjà prêts à cogner et il vous reste une demi-heure pour vous habiller et aller à l'école. Vous vous prenez tous les coins de la pièce et vous crevez de mal à la tête, comme si vous veniez de vous exploser la tronche contre le mur quinze fois d'affilées (d'ailleurs c'est possible que vous l'ayez vraiment fait et que vous ne vous en rappeliez plus parce que vous auriez endommagé votre système nerveux), et vous ne tenez plus debout parce que votre squelettique de corps ne supporte plus vos chutes de tensions. L'autre connard vous bouscule comme une merde pour que vous vous énerviez à votre tour. C'est la loi du plus fort et vous êtes obligé de vous soumettre parce que votre parole ne vaut rien et qu'il vous élève à ses frais, sous son toit, c'est évidemment bien connu, vous lui devez tout. Depuis le jour maudit de votre naissace, il en est ainsi. Comme le chien-chien avec son maître vous recevez les os du repas sur le sol et vous devez demander la permission pour aller chier. On vous a collé une belle muselière pour que vous ne puissiez aboyer, et donc ne puissiez vous défendre, afin d'éviter les dommages conséquents.
En fait c'est vous le dommage conséquent. Vous êtes le mélange d'une pute alcoolo et d'un dictateur dépressif, une sous-merde si vous préférez, l'erreur de la nature qui bouleverse tout. Vos parents sont des ratés et ils vous ont foiré. Vous êtes né à cause d'une capote qui s'est trouée lors d'une levrette forcée. C'est ça que vous êtes : un déchet de capote bon marché. C'est abusé comment ils ont fait fort.
Parfois vous vous demandez si vous n'êtes pas devenu un schizophrène-autiste-borderline-suicidaire-psychopathe refoulé, ou un truc dans le genre, parce que toutes vos pensées sont focalisées sur les meurtres et le sang, alors que vous seriez incapable de tuer un moustique qui vous ronge la peau. Vous êtes du genre à vous péter les poings sur les murs jusqu'à ce que sang en suive, à retourner toutes vos affaires par un coup de colère et à vous lacérer les bras à coups de lame, mais jamais vous ne feriez de mal à quiconque. Enfin, pour l'instant. Vous vous étonnez vous-même de n'avoir jamais craché sur le cadavre macabre de votre géniteur. En fait, vous vous étonnez même de ne l'avoir encore jamais frapper. Vous vous contenez en prenant sur vous depuis le début parce que vous détestez la violence alors que c'est elle qui vous anime chaque jour. C'est elle qui vous a éduqué, qui vous a créé, pourquoi ne pourrait-elle pas vous soigner ? Vous savez que votre revanche est proche, parce que votre esprit vous a donné son accord et vous promet de ne pas culpabiliser pour cette fois. Après tout, la liberté de vivre, voire de survivre, est une noble cause. Ce sera bientôt la fin de tout et le commencement de rien. Parfois rien c'est mieux que tout.
La révolte. C'est le seul mot qui vous motive à ne pas vous encorder le cou. LA RÉVOLTE.
Votre regard se pose sur les yeux de cet enfoiré toujours excité et perce sa cervelle aussi vide que votre ventre. Vous serrez les dents en vous retenant de mordre dans sa chair mais rien que cette idée remplit votre cœur d'oxygène. Une pulsion de violence vous envahit et vous ne pouvez plus vous retenir.

Que faites-vous ? Soyez bien conscient que cette première décision changera toute l'histoire de votre vie. Mais n'oubliez jamais : il n'y a pas de meilleurs choix, juste de meilleures intentions...
PILE : Vous lui pétez la mâchoire contre le sol en vous berçant de ses supplications et vous ne vous arrêtez que lorsqu'un fleuve de sang lui fait fermer sa gueule ? Alors allez à la page 3.
FACE : Vous quittez la pièce le plus vite possible pour vous calmer dehors avant de commettre un meurtre, et respirer un peu l'air frais pour changer toutes vos idées criminelles ? Allez à la page 4.


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Dernière édition par piink-shiit le 7/25/2010, 03:30, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Pile ou face, chapitre 1. Intro.   Pile ou face, chapitre 1. Intro. I_icon_minitime7/25/2010, 02:36

PILE.

Citation :
Vous avez donc choisi la violence pour remédier à la violence. Et ça vous fout la haine parce que vous devenez comme lui, un être infâme qui ne connait que les coups. Pourtant vous savez très bien que vous n'avez pas vraiment le choix : c'est lui ou vous. La question ne se pose même pas. Vous ne méritez rien de ce que vous arrive, lui par contre...
___DUCH. Putain ! Il vient de vous frapper à la gueule ! Il se croit sur un ring de boxe à la con ou quoi le vieux ? En plus il sourit comme un handicapé et ça vous met hors de vous. Cette fois, vous ne lui laissez plus le temps de rien faire. Vous lui décochez un poing droit latéral en pleine gueule et vous sentez vos os de la main se percuter contre ses lèvres dégueulasses. Un jet de sang gicle sur votre avant-bras et sa tête est projetée vers l'arrière. Vous tremblez de peur, mais peut-être aussi de soulagement. Bon sang, qu'est ce que ça fait du bien !
___Il a reculé de deux mètres et ses yeux se sont allongés d'étonnement. Il est choqué que vous ayez oser. Déjà il prévoit de porter plainte contre vous pour coups et blessures sur parent, mais pour avoir assez de preuves, il faut assez de bleus. Il revient donc à vous en position défensive, attendant votre prochaine attaque, mais vous ne vous laissez pas déconcerté par ses projets, vous lui flanquez directement un coup de pied dans l'entre-jambe et une fois à terre, vous continuez de le shooter. Vous ne parvenez plus à vous arrêter. Vous l'entendez vous supplier et ça vous ravit follement. Vous lui hurlez, la rage aux dents, une série de << T'aimes ça hein ? >> et après deux minutes vous ne vous rendez même pas compte qu'il était devenu complètement immobile depuis déjà quelques secondes.
___Vous vous stoppez. Vous regardez ce qui vous sert de père encerclé par une marre de sang, et votre première réaction est d'être assez satisfait de vous. Vous vous dites qu'il est peut-être mort. C'est ça la vie : de la pourriture reste de la pourriture, qu'elle soit vivante ou morte.
___Vous vous abaissez pour sentir son pouls et, presque avec remords, vous percevez les battements de son coeur. Vous vous asseyez sur votre lit, la tête entre les mains. Vous ne parvenez pas à croire ce que vous venez de faire. Quand il se réveillera il appellera les flics, vous serez interrogé par un de ces crétins imbus de son pouvoir qui arbore gaiement sa plaque de police et quoi que vous direz, vous serez en tort. Ils vous poseront des questions dans le genre << Votre père vous maltraite-t-il ? >> alors qu'ils en ont rien à foutre. Même si vous disiez la vérité ils resteraient assis dans leur fauteuil avec leur sourire narcissique et ils vous diraient qu'il n'y a aucune preuve et que vous mentez, ou alors qu'ils ne peuvent rien faire pour votre cas de toute façon. Ils prendraient votre déposition pour faire croire qu'ils servent à quelque chose et qu'en cas de pépin vous êtes écouté alors que rien à voir. Rien ne changera. Tout redeviendra comme avant, sauf que vous seriez peut-être envoyé dans un internant pour délinquants, une connerie comme ça.
___Vous saviez que la vie était injuste mais jamais vous n'avez ressenti une telle faiblesse. Vous êtes totalement démuni d'aide et vous vous êtes fourré dans la merde tout seul. Comme toujours, vous êtes seul contre le monde entier. Quel con. Vous vous étiez pourtant promis de ne pas regretter. Vous ne comprenez même pas pourquoi vous vous obstinez à vivre alors qu'il n'y a rien pour vous ici. Rien ni personne ne vous attend. Vous n'avez rien et encore moins de l'avenir.
___Vous regardez l'heure : 7h59. Vous prenez votre sac à dos et vous sortez de chez vous. Vous vous dites qu'il vaut mieux ne plus penser à cet évènement et que vous verrez bien au moment venu ce qu'il adviendra. Après tout, vous tracasser ne sert plus à rien, seul le temps décidera des suites à venir.
___Vous vous asseyez sous l'abribus et attendez le tram.

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MessageSujet: Re: Pile ou face, chapitre 1. Intro.   Pile ou face, chapitre 1. Intro. I_icon_minitime7/25/2010, 02:39

FACE
Citation :


___Vous vous rendez soudainement compte que vous devenez aussi cruel que lui et ça ne vous plait pas. Vous déglutissez et vous reprenez vos esprits. Une fois encore, vous serrez la mâchoire et ravalez votre cuisante défaite qui fait de vous une victime. Vous avez préféré l'inertie à l'action. La fuite à l'attaque. Faire face ne vous causerait que des ennuis bien plus insupportables encore, vous en êtes bien conscient. Alors non. Il n'en est pas question. Jamais vous ne deviendrez sa pareille. C'est bien simple, il est votre exemple. Tout ce qu'il est, fait ou dit, vous serez, ferez et direz l'inverse absolu. Vous avez vos principes et vous y tiendrez autant que vous le pourrez : PAS de violence, PAS de vengeance, PAS de haine. Ce sont vos principes qui font de vous ce que vous êtes, pas vos qualités et vos défauts. Ceux-là ne sont que les résultats de votre éducation, aussi moche qu'elle soit.
___Vous regardez l'heure : 7h37. Vous êtes vachement à l'avance mais vous vous obligez tout de même à sortir de ce dépotoir. Vous attrapez votre sac à l'arrache et dévalez les escaliers sans prêter attention au pitbull qui continue de vous menacer. Vous fermez la porte de l'immeuble derrière vous et vous fermez les yeux. Vous prenez une grande respiration et expirez ensuite profondément. L'air frais vous fait du bien et vous décidez de faire un détour à pied par le parc. Vous marchez d'un pas pressé et regardez vos pieds se dépasser l'un l'autre.
___Vous ne levez jamais la tête car vous détestez qu'on vous dévisage. Vous mettez votre capuchon sur la tête pour éviter les racailles qui n'auraient rien d'autre à foutre que de venir vous chercher misère pour passer leur temps, et traversez vite fait au feu rouge. Vous entendez un conducteur mécontent vous hurler dessus mais vous ne prenez pas la peine de vous retourner pour lui répondre.
___Rapidement, les méfaits de la ville vous rongent : la pollution des bagnoles conduites par des stressés de la vie qui appuient sans arrêt sur le champignon, le bruit des moteurs et des klaxons énervés, les gens qui blablatent pour raconter ce qu'ils ont regardé à la télé hier et autres conversations stupides, les petits se prenant pour des caïds qui s'amusent à lancer des pétards sur des poubelles, parce qu'ils ont vu leurs frères faire pareil mais avec des jouets plus gros...
___Vous vous asseyez sur un banc froid et humide.
___Vous sous sentez en danger partout, comme si le mal vous suivait à la trace. Vous avez beau essayé de trouver un brin de bonté dans ce monde, vous ne voyez que débauches et perversités. L'humanité entière est dirigée par des êtres corrompus élus uniquement pour leur charme, ces enfoirés qui font des promesses à la mort moelle noeud qu'ils n'ont jamais eu l'intention de tenir, et une fois au pouvoir ils révèlent leur vrai visage, lequel est très rarement innocent. Et nous comme des cons on continue à suivre le mouvement, on vote parce qu'on nous a dit de le faire, parce qu'on nous a dit qu'un bon citoyen obéissait à la loi. Sauf que la loi est carrément dépassée par les évènements. Sauf que la loi est créée par des manipulateurs qui veulent nous imposer des ordres, et nous punir si on ne les respecte pas. On vote parce qu'on a l'impression d'avoir notre mot à dire, mais tout ça n'est que foutaises. C'est justement le seul moyen que la société a trouvé pour qu'on se taise et qu'on suive le groupe. Nous donner l'impression de parler. De choisir. Mais on ne choisit jamais vraiment. On nous impose toujours les choix... Soit tu votes pour un nazi, soit pour un profiteur, soit pour un dictateur, soit pour un ignorant. Tu parles ouai, vive la démocratie.
___Vous pestez contre tout mais vous ne pouvez rien faire. Réfléchir. C'est tout ce qui vous est permis. Vous aimeriez créer une sorte de secte anti-politique avec d'autres fidèles aussi dégoutés que vous et détruire le monde entier, avec pour slogan << Faites un geste pour la planète, suicidez-vous ! >>. N'importe quoi. Vous dites vraiment n'importe quoi. Vous débitez un tas de conneries par seconde, époustouflant.
___Votre estomac vous signale qu'il n'a toujours rien mangé, vous vous levez donc et allez acheter des pâtisseries à la boulangerie pas loin. Votre temps libre étant écoulé, vous retournez à l'arrêt de tram.
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