FICTION COMMUNE SPECIALE "3"

Chers membres,

Pour célébrer les trois ans de notre forum chéri, je vous propose une fiction commune spéciale sur le thème "3".

Les règles sont simples: tout le monde peut participer -envoyez-moi un MP pour poser votre candidature- et doit respecter l'ordre de passage qui sera établi.

Les personnages principaux devront s'inspirer des membres du forum.

Le thème de cette battle est le "3".

A vous de jouer............................

Liste des participants:

-Nilo
-Eqkter
-Margogotte
-Shia
-Akira
-Gus'
-Dr Cid
-Caladis
-Laïla

Bien, nous avons 7 participants. Je vais lancer le début de l'histoire, puis ce sera à vous de jouer, en respectant l'ordre de passage.


" Trois. Ils étaient trois, aujourd'hui dispersés dans tous les coins du monde. Ils l'ignoraient encore, mais, par la force des choses, ils allaient bientôt être amenés à se retrouver..."

Nilo, à toi l'honneur..

Euh... les enfants, vous attendez quoi pour commencer?

(Vous n'avez qu'à poster chacun une suite à votre guise)

Notre histoire commence dans l’Inde de l’empire britannique un peu avant le soulèvement de Gandhi. Nilo ou moins sobrement le lieutenant Nilo Maugham de la troisième compagnie anglaise des Indes orientales vient de recevoir une lettre assez inquiétante. Un « 3 » est tracé au dos à l’encre rouge. L’enveloppe contient à peu près ce message : « Fuyez ces terres immondes voleurs ou par la force que nous confère les Dieux nous vous chasserons de nos terres sacrées et nous vous tuerons tous. »
Ce n’est pas tant la peur qui avait pris Nilo mais plutôt la surprise. Bien sur il avait entendu parler de rumeur de soulèvement de peuple indien encore que cela ne l’étonna point mais pourquoi lui ? Il n’avait jamais eu le moindre esclave, il ne portait la main sur personne (même après avoir bu le scotch dont il raffole.) Sa femme était liée d’amitié avec de nombreuses lavandières de la région. Car en effet leur mais surplombais le Gange et elle appréciait de laver son linge ainsi cela lui rappeler les tea-times de Londre. Il avait appris la langue et pour finir le plus étrange était qu’il n’avait plus aucun pouvoir sur les choses depuis qu’il avait raccrocher sa casquette militaire après avoir collé son révolver dans la bouche d’un autre lieutenant.
Il avait fait appel à un ami qui ne devrait pas tarder à arriver. Sa femme était à la cuisine en train de prendre le breakfast. Il décrocha du mur son arme et entrepris de la nettoyer minutieusement, comme il avait l’habitude de la faire lorsqu’il n’était que simple soldat. Alors qu’il s’affairait à monter son arme un craquement sur la paille au dehors lui indiqua que quelqu’un montait les marches il pensa tout de suite à la lettre mais se ravisa en se rappelant qu’il avait demandé à Eqkter de venir. Les pas continuèrent et arrivèrent devant la porte. Puis plus rien.
Inquiet Nilo se leva chargea le revolver de six balles. Il avança doucement vers la porte et tira sur la poigné d’un coup sec. Rien…. Rien ne lui faisait face.
« Merde. » Pensa t’il. « Avec ces conneries je vais finir parano. »
Il sortit tout de même et lança un coup d’œil au alentour. Sur le mur de la maison un poignard était figé dans le bois un mot y était accroché.
« Prenez nous au sérieux lieutenant ou vous aurez bientôt des ennuies vous et les neuf autres. »
Il entra fiévreux chez lui. Qui étaient les neuf autres ? Il tira son arme une personne dans son fauteuil se servais dans son whisky.

- Hey! Du calme c’est moi. Il reconnut la voix d’Eqkter. Teter pour les intimes.
- T’as l’air à cran Nilo.
- Espèce de con. Rugit il. Je suppose que c’est à toi que je dois le mot et la lettre ?
- Calme toi, je n’ais rien à voir là dedans.
-Te fous pas de moi je reçois cette lettre je t’appel et ce matin je trouve un poignard dans mon mur avec un mot pour ensuite te retrouver chez moi ? Ça fait un peu trop de coïncidence à mon goût.
- Je n’ai rien n’a voir là dedans j’ai moi-même reçus une lettre et un mot ce matin. Je crois qu’on est lancés à notre insu dans quelque chose de bien compliqué….

Margogotte sortit de son bain et s'enveloppa dans sa serviette, avant de se rendre dans son salon. Elle alluma sa chaine hifi et enfila un pyjama avant de s'effondrer dans un fauteuil. L'air du groupe Queen résonnait dans le studio, et la jeune fille ferma un instant les yeux, une tasse de chocolat chaud à la main. Elle songea à Paul, qui ne l'avait pas rappelée, au devoir de maths qui l'attendait, à ses parents à qui elle devrait téléphoner pour donner de ses nouvelles. Mais la vérité était que Margogotte n'avait plus envie de rien. Une chape de brume s'était dressée au-dessus de sa tête quand elle avait appris que le manuscrit qu'elle avait proposé à un éditeur avait été refusé. Toutes ces années à porter ce projet, à l'aimer, à le voir grandir comme un enfant qu'on élève, tout ça pour... pour rien ? Cette idée lui pesait, car la jeune fille s'était investie dans ce roman, avait passé toutes ses nuits à ajouter une page, changer un mot, modifier une phrase. Tout ce travail se retrouvait vain.
Poussant un soupir, elle trouva tout à coup la musique agaçante, elle ne pouvait plus la supporter. Elle allait l'éteindre lorsqu'un craquement l'alerta. Le vieux parquet de chêne qui recouvrait le sol de son studio avait le désagrément de protester régulièrement, mais hormis elle, personne n'était présent.
Margogotte fouilla l'obscurité des yeux, tentant d’apercevoir une souris, un chat errant, n'importe quoi qui pourrait expliquer ce bruit. Mais il n'y avait rien.

"Il y a quelqu'un ?"
Comme personne ne lui répondait, elle saisit une poêle qui traînait sur la kitchenette et s'avança prudemment vers le coin sombre, à l'autre bout de la pièce. Cela pouvait être la concierge, qui montait encore pour lui demander de payer son loyer. Cette vieille harpie aurait pu entrer sans frapper, mais quelque-chose dans l'air terrorisait Margogotte, lui glaçant le sang.

"Qui... qui est là ?"
Elle fit encore un pas, puis bondit sur l'interrupteur. La lumière inonda la pièce, rendant subitement celle-ci moins effrayante. Mais Margogotte ne vit personne, rien n'avait changé, à part... intriguée, elle baissa son arme rudimentaire, et s'approcha du mur, sur lequel était planté un papier sombre. Un couteau à l'aspect meurtrier le maintenant cloué au mur. Arrachant la missive, la jeune fille déchiffra l'écriture rouge sang qui y était posée. Un 3 tracé à l'encre pourpre au dos de la feuille attira son attention, mais c'est le message de l'autre côté qui la fit frisonner à nouveau.

"Fuyez ces terres immondes voleurs ou par la force que nous confère les Dieux nous vous chasserons de nos terres sacrées et nous vous tuerons tous."

"Alors ça y est, pensa-t-elle, terrorisée. Ils m'ont retrouvée."

Margogotte trainaît une valise derrière elle, le visage à moitié caché derrière une écharpe malgré les 25°C et le grand soleil qui régnaient. Paniquée, elle s'était habillée en quatrième vitesse, et avait fait ses bagages à la va-vite. Sauf que maintenant, elle ne savait pas du tout où aller et se posait des tonnes de questions commençant par "Comment". Elle s'arrêta devant les marches qui menaient à la place de la ville et réfléchit. Quel était l'endroit où elle avait le plus de chances de leur échapper ?

Elle repassa dans sa tête les endroits discrets qu'elle connaissait. Elle n'était pas du genre à aller dans les endroits fréquentés. Et s'ils connaissaient cette habitude ? Peut-être devrait-elle justement se réfugier dans un lieu où il y aurait du monde. Ou alors... mais oui ! Son oncle Haedrich ! Mais un léger problème s'imposait. Cela faisait trois ans qu'elle ne l'avait pas contacté. Or, il aimait bien déménager un peu partout dans le monde. Peut-être était-il en ce moment au Zimbabwe, en Ouzbékistan ou bien même au Liechtenstein ! Son oncle était assez... spécial. C'était un savant un peu - pour ne pas dire complètement - fou, qui avait décidé de vouer sa vie à une seule et unique cause : fabriquer une machine à voyager dans le temps. Or, une autre époque serait l'endroit parfait où se réfugier ! Pour une fois, elle était prête à croire aux élucubrations étranges d'Haedrich. Pour leur échapper, oui, elle était prête à y croire dur comme fer.

Elle ne savait absolument pas où elle allait aller en attendant de le trouver, mais elle pensait que c'était la meilleure cachette. Qui penserait à aller la chercher dans une autre époque ? Encore fallait-il que la machine de son oncle fonctionnât. Ce dont elle n'était pas sûre du tout. Là-dessus, elle se leva en soupirant, et se mit à marcher vers la gare. Elle saisit son portable et composa un numéro qu'elle connaissait par coeur. La sonnerie retentit. Accepterait-il de l'héberger le temps qu'elle puisse mettre tout ça au clair et retrouver la trace de son oncle ?

- Allô ?, dit-on de l'autre côté du combiné.

- Hm, salut Cala. Tu... tu vas bien ?

- Ouaip. Et toi ? T'es pas du genre à appeler souvent... Tu as quelque chose à me dire ?

Elle lui expliqua succinctement qu'elle avait quelques problèmes et qu'elle voulait changer d'air pour quelque temps, sans entrer dans les détails de la situation - elle lui expliquerait sur place, sûrement. Elle lui demanda donc, un peu gênée, s'il était d'accord pour l'accueillir chez lui. Il réfléchit quelques instants, puis finit par accepter.

Un manche de pin, un corps d'acier, oui c'était vraiment une jolie hache. A la fois légère et tranchante, la petite Shia était vraiment fier de sa nouvelle hache, le forgeron était vraiment bon. Elle observa encore une fois l'œuvre qu'elle avait dans les mains. Le tranchant était exceptionnel, elle n'aurait aucun mal à amputer son petit patient. L'enfant, terrorisé, tremblait comme une feuille dans une tempête tropical! Il regardait la Demoiselle manier l'arme, la Mademoiselle, si elle était connus pour sa gentillesse et sa bonté, était aussi connu pour la poussé à l'extrême. Shia testa encore une fois la hache sur un bout de bois. Le bruit fit sursauté le bout-de-chou.
-Bon tu vois, je vais la passer sous la flamme pour détruire les bactéries, il ne faudra pas bouger voit-tu.
Elle lia solidement la jambe du petit indien. Souleva la petite hache au dessus de sa tête. L'enfant ferma les yeux, hurlant déjà de toute ses force, pleurant toutes les larmes de son corps. Son cri monta dans les aigus quand il entendit un grand fracas, par chance ce fut la porte. Le docteur et la servante de Mademoiselle arrivèrent juste à temps.
-Mademoiselle!
-Docteur ? Fit la petite Shia le plus naturellement du monde, sa hache au dessus de la tête.
Le docteur vint examiner la plais, pendant que la servante tentait de rassurer le pauvre enfant, visiblement au bord de l'évanouissement.
-C'est une écharde Mademoiselle...
-Oh...répondit la jeune fille visiblement déçu, on n'ampute plus alors ?...
-Non, Mademoiselle.
La petite Demoiselle voulait devenir médecin, si elle était douée, en revanche son attirance pour la nouveauté avait tendance à lui faire faire des erreurs de diagnostic, la veille elle étudiait la gangrène et l'amputation....
Toute la petite troupe décida de revenir au salon, les aumônes étant fini, les soins donnés, il était temps de prendre le petit déjeuner. Dans l'entrée le docteur dû partir, il resta donc Mademoiselle et sa servante. Shia allait pousser la porte du salon lorsque celle ci s'ouvrit avec violence, son frère Akira et sa cousine Carmicael venait de passer dans l'entrée, en plein duel. La petite Shia sourit. Sa cousine était donc venu! Elle s'était marié disait-on. La gouvernante passa dans l'entrée pestant une fois encore:
-Sont-ils fou ces français! Ah! Mère m'avait prévenu, j'aurais du l'écouter et rester à Londres! Se battre, dans une maison est-ce convenable! Et avec une Dame en plus! Alors le maître était déjà fou mais la cousine ne me semble guère mieux!
La jeune fille éclata de rire, la gouvernante râlait beaucoup mais elle était une bonne employé.
-Tient, ma chère cousine! Cria Carmicael entre deux coups de fleuret.
-Bonjour très chère, vous semblez en plaine forme!
-Comme tu vois. Ha! Ton frère n'a aucune chance, non aucune.
-Ne parle dont pas trop vite, répondit Akira reprenant le combat avec vigueur.
Dans cette danse fascinante, on voyait clairement Carmicael prendre le dessus. Si son frère avait plus de grâce, la technique revenait à sa cousine. La porte d'entrée s'ouvrit d'un coups, laissant place à l'oncle Haedrich, les cheveux ébouriffés et le visage noir de suie, sûrement après une nouvelle explosion de son laboratoire. Le troisième en un mois, mine de rien.
La gouvernante vint apporter deux missives, trouvé sur les lits de Mademoiselle Shia et de Monsieur Akira. Shia prit la sienne mais la gouvernante ne tenta même pas d'interrompre le combat voyant Akira sauter sur un meuble pour éviter les assauts acharnés de Carmicael.
Shia ouvrit la missive et lut à voix hautes:
-Fuyez ces terres immondes voleurs ou par la force que nous confère les Dieux nous vous chasserons de nos terres sacrées et nous vous tuerons tous.
Toutes l'assemblée tourna la tête vers la jeune fille. Le combat s'arrêta net. On sonna au même moment. La gouvernante ouvrit la porte et deux poignards traversèrent la pièce. La gouvernante fut si surprise qu'elle perdit connaissance. Le premier se ficha derrière l'oncle Haedrich qui venait de trouver une nouvelle raison de râler. La petite Shia éclata de rire une nouvelle fois, son rire frais résonna dans la pièce. Pendant ce temps Carmicael évita de justesse le second poignard pendant qu'Akira lui assénait un coups qui la mit à genou.
-Ha! Tu as perdu!
-Vil personnage! Je ne regardais pas!
-Ha la fin justifie les moyens ma chère, aurait-tu oublié notre dicton ?
Elle le toisa un instant avant de sourire. Il l'aida à se relever. Cette dernière n'ayant visiblement pas dit son dernier mot se jeta sur lui. Akira tomba, l'arme de Carmicael sous la gorge. Elle lui prit son arme:
-Tant que j'ai mon arme, je n'ai pas perdu, lui lança-t-elle avec une voix triomphante.
-Et c'est moi la vil personnage ?
-La fin justifie les moyens mon ami, tu l'as dit toi même.
On se releva sous les applaudissement de l'assemblée, même l'oncle Haedrich s'y était mis. On reporta l'attention sur les poignards. Ils étaient de très belles factures et à leurs extrémités, deux bout de papiers pendaient. Shia retira l'un d'eux pendant qu'Akira retirait l'autre.
-Prenez nous au sérieux, Mademoiselle, ou vous aurez bientôt des ennuies vous et les neufs autres, lut la jeune fille.
-Prenez nous au sérieux, Maître, ou vous aurez bientôt des ennuies vous et les neufs autres, lut Akira à son tour.
Dans la vallée, Shia était nommé la Mademoiselle pour l'instruction et l'aumône qu'elle donnait aux indiens. Quant à Akira, il était nommé le Maître, pour le confort de vie qu'il permettait à ses ouvriers, pour les fidéliser disaient-ils. Et parce qu'un ouvrier reposé travaille mieux et plus, c'est donc bon pour l'économie.
-Prévenez le gouvernement! Si ce sont les anglais qui veulent nous mettre dehors, je me referait à la reine en personne! fit Akira qui avait alors perdu le sourire.
-Cela pourrait venir d'eux ? demanda Carmicael.
-Nous sommes français, cousine, il est plus difficile pour nous d'obtenir les autorisations, à chaque fois cela se finit en bataille juridique, répliqua Shia, si nous avons toujours réussis jusqu'à maintenant, certains Lord voit d'un mauvais œil notre implantation ici. Nous leurs enlevons le pain de la bouche selon certains.
-Hum oui mais tout de même!
-Quoiqu'il en soit, nous allons encore bien nous amuser, finit Shia.
Et sur ce, la demoiselle réclama une salade de fruit avec aplomb, cela lui avait décidément donné faim!

Bon, à qui le tour? Guuuuuuuus?

Gus ne vient que pendant les vacances scolaires, il faudrait peut-être passer à la personne suivante ?

Cid, c'est donc à toi

Haedrich: Cid ne vient plus non plus!

Caladis?

Bon, je relance aussi cette fic commune. Qui participe?

-Margogotte
-Shia
-Nilo

Moi.

Moi aussi.

MOI!!!!

J'espère qu'il n'est pas trop tard pour revenir dans la course ? ^.^ Parce que je veux bien continuer aussi!