[1]La verdure, la nature etc.

Yaaah je poste mon texte à l'arrache, en ce moment mon honoroable géniteur décompte les heures passées à l'ordi, donc j'ai pas eu le temps de trop relire celui-ci, je le poste un peu tel quel sans savoir quoi en penser, de plus j'en suis assez fière du point de vue longueur, je compte le faire participer à un concours de nouvelles qui a lieu dans mon lycée jusqu'au 19 mai, donc il y aura peut etre des modifs (que je ne mettrai pas ici avant la fin du vote mais je vous en ferai part après si ça dérange pas de le corriger..) Oufff (reprend ça respiration) Le voilà !

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La jungle.
Immensité verte.
Nœud pulsant de vie.
De milliers de vies...
Qui bientôt seront miennes.

Je sens, dans cette immensité de verdure transpirante, dans cette chaleur étouffante de fin d'après-midi, dans cet air saturé d'eau et d'odeurs enivrantes, une agitation presque palpable. Des bêtes qui chassent. Des bêtes qui fuient. Des bêtes qui boivent ou qui broutent. Des bêtes qui dorment. Et surtout, des bêtes qui veillent. Tous ces animaux ont un point commun : un rival. C'est la loi de la jungle et elle s'applique même pour ceux qui sont en haut de la chaîne alimentaire et qui peuvent craindre le plus dangereux de tous les animaux présents dans cette forêt... moi.
Soudain, un bruissement imperceptible me fait lever la tête. J'ai juste le temps d'apercevoir un envol dans un tourbillon de plumes. C'est un oiseau, immense à en juger par la taille des plumes qui descendent vers moi en tournoyant lentement sur elles-mêmes. Aussitôt, je le suis. Ce sera un magnifique trophée et je pourrais arrêter la traque aujourd'hui.
Je m'engage dans des pistes de plus en plus étroites, de plus en plus tortueuses, de plus en plus impraticables, et je ralentis à mesure en pestant furieusement. Hors de question que cet imbécile d'oiseau m'échappe ! Mais plus je ralentis et plus l'évidence s'impose : j'ai perdu la trace du géant à plumes... Je lâche un chapelet de jurons.
Que je stoppe aussitôt.
Une piste presque invisible qui aboutissait en un apparent cul-de-sac vient de me faire déboucher sur un point d'eau que je ne connaissait pas. En soi, l'information est mineure...
Ce serait oublier la panthère noire qui a arrêté de boire quand je suis arrivé pour me fixer de son regard doré.

Elle me regarde avec un air calme et nonchalant. L'air de celle qui ne craint rien. L'air de celle qui regarde la vie passer sans intervenir. L'air de celle qui ne se connaît pas d'ennemis.
Puis, elle s'assoit et attend.

Son monde se divise en trois catégories.
Les plantes.
Les proies.
Et elle-même.
Je bouge et je fais du bruit, je ne suis donc pas une plante. C'est qu'il a l'air sûr de lui, ce petit chaton ! Je charge mon fusil et le porte à mon œil. Je ne suis pas non plus une proie, mais elle n'a pas l'air de le comprendre. Et dire qu'il y a quelques minutes, je pestais contre l'oiseau que j'avais perdu... Une panthère ! C'était vraiment mon jour de chance.
Elle se lève alors, tranquillement, et fait quelques pas vers moi. Quand elle est à cinq mètres, je presse la gâchette d'un doigt en espérant ne pas l'amocher trop, pour pouvoir l'empailler.
Elle a disparu.

Grâce à un bond inimaginable, elle a franchi la distance qui la séparait de l'homme comme s'il n'y avait eu qu'un mètre. Elle lui tomba dessus et l'acheva en refermant ses puissantes mâchoires sur sa nuque. Quand elle eut pris sa part, elle s'éloigna doucement. Les charognards s'occuperaient du reste de la carcasse.

Elle sent, dans cette immensité de verdure transpirante, dans cette chaleur étouffante de fin d'après-midi, dans cet air saturé d'eau et d'odeurs enivrantes, une agitation presque palpable. Des bêtes qui chassent. Des bêtes qui fuient. Des bêtes qui boivent ou qui broutent. Des bêtes qui dorment. Et surtout, des bêtes qui veillent. Tous ces animaux ont un point commun : un rival. C'est la loi de la jungle et elle s'applique même pour ceux qui sont en haut de la chaîne alimentaire et qui peuvent craindre le plus dangereux de tous les animaux présents dans cette forêt... Elle-même.

Au moment de quitter la clairière, un éclat de métal attire son regard. Curieuse, elle s'approche et le pousse doucement du bout de la patte. Un détonation énorme retentit.
Abasourdie, elle contemple longuement le bout de fer. Son instinct la pousse à déguerpir. Mais elle est la reine de la jungle et la reine de la jungle ne déguerpit pas.
Ce n'est pas une panthère.
Ça fait du bruit, ce n'est pas une plante.
Alors, c'est que c'est une proie.
Elle va donc la tuer.
Sauvagement, elle se saisit du fusil et presse la gâchette involontairement avec une de ses immenses canines... le canon se trouve au fond de sa gorge.

Dans la clairière, à coté d'un cadavre d'homme, nuque broyée, à moitié dévoré, gît une panthère morte, une mine étonnée lui donnant un air vaguement stupide peinte sur le visage.

Des milliers de fourmis dévorent lentement leurs corps.