[7] le défi tranquillou.

Coucou les enfants je vous lance un défi pas trop dur, tranquilou comme dit le titre. Je vous demande de faire un récit en 25-30 ligne d'une action dont vous serez spectateur. Vous l'avez bien compris je vous demande un texte où le narrateur (donc vous pour ceux qui aurait pas suivit) se place au point de vu externe dans son récit. La première phrase sera " A la terrasse du café....." Voila débrouillez vous du mieux possible avec ça. Je retourne pioncé réveillez moi quand vous aurez quelque chose d chouette à proposer.

je vais participer.

J'en suis heureux.

Je participe aussi.

moi aussi! je ferai ça ce soir!

C'est bien heureux que ça ait du succès.

bon ben v'la ma participation. j'suis pas très satisfaite, c'est fait à l'arrache, mais j'ai la flemme de le reprendre. -_-



A la terrasse du café, affalée sur ma chaise, j'observais avec dépit un couple de gendarmes en pleins ébats. Ils se tripotaient sur les pavés avec bien plus de fougue et de passion que ce que j'avais pu vivre en un an. Depuis que mon copain m'avait jetée. Même les insectes avaient une vie sentimentale plus fournie que la mienne. Cette idée ayant de quoi me déprimer, je fis signe au serveur de me resservir une bierre.
Presque sans m'en rendre compte, je promenai mon regard sur la foule qui se massait dans la rue piétonne, comme mue par un seul esprit, comme un seul muscle compact.
Tout en sirrotant mon verre, j'avisai un jeune homme qui traversait la rue. Grand mince, dégingandé, avec une tignasse mal peignée, mais potable. Plutôt pas mal, en fait.
Il me sourit, et secouée soudainement par un courage instable, je lui retournai son sourire. Il me fit un grand signe de la main, que je lui rendis, surprise.
Mais je ne tardai pas à raviser mon enthousiasme lorsque le jeune homme dépassa ma table et s'assit en face d'une jolie blonde aux longs cils, juste à ma gauche.
"- Connard, grognai-je entre mes dents.
- Vous avez dit quelque-chose ?
- Non, rien."
Le type haussa les épaules et retourna à son babillage avec sa copine. Ils ne tardèrent pas à échanger des baisers de temps à autres, et je me surpris à imaginer leurs souffles se mélant, la douceur de leurs peaux, et l'odeur de leurs corps...
Je secouai la tête en me traitant d'idiote. A quoi fantasmer sur des inconnus pouvait bien me servir ? Johanna avait peut-être raison, je ferais bien d'aller à une de ces soirées pour célibataires. Ou m'inscrire sur Meetic ?
La blonde riait avec grace en rejetant délicatement la tête en arrière. Ce qui me tuait le plus, c'était qu'elle n'avait même pas l'air détestable. Si ça se trouve, on aurait pu être copines.
Tout en ruminant mes sombres pensées, je jetai un coup d'oeil furtif aux deux insectes pour qui j'éprouvais tout de même plus de sympathie. Les taches obscures sur leurs carapaces couleur sang collaient étrangement bien avec mes idées du moment.
Que faire lorsque l'on se retrouve à mater des inconnus et à imaginer la douceur des boucles de leurs cheveux soyeux, dont le parfum emplit déjà nos sens ?
S'il y avait un livre qui s'appellerait ainsi, je l'achèterai aussitôt.
Leurs rires me parvenaient avec un peu trop facilité à mon gout et, plus pour détourner mon attention de ces deux jouvenceaux aux hormones fébriles (et peut-être aussi un peu par désespoir) j'envoyai un sourire le plus charmant et le moins aguicheur possible (c'est plus difficile qu'on ne le pense) au serveur.
L'imbécile m'ignora avec superbe. Bon sang. Il ne savait pas ce qu'il manquait.

Nut!Nut! game over! Haerith j'ai demandé une narration au point de vu externe le narrateur doit donc être complétement extérieur au récit et au personnage alors que le tient sais des choses sur son personnage (c'est pensé, son passé...). Même si l'exercice parait simple ne le sous-estimait pas et revoyez vos cours de français pour ceux qui ne comprendrais pas. Je posterais un exemple si j'ai le temps. Haerith pour l'info ton texte est rédigé au point de vue interne.

ah, j'me disais aussi. en gros, faut se mettre à la place d'un passant qui assiste de l'extérieur au braquage d'une banque ?

Non tu ne te met à la place de personne tu n'es rien, c'est ça le point de vu externe tu relate l'action mais tu n'es pas un personnage qui l'a vécue.

Aller je donne un exemple A la terrasse d'un café un groupe de touriste prenait un café, des enfants jouaient au ballon, il y avait là près de deux cent personnes. Lorsque la bombe explosa la moitié fut réduite en poussière, d'autre furent brulé ou moururent de peur. Les verres volaient, les nappes s'embrasèrent....

Ce n'est qu'un exemple mais ça peut vous aider à y voir plus clair.

aaaahhh comme un reportage, quoi! j'avais pas compris >.<
j'peux recommencer ? on a qu'a dire que c'était un faux départ ?

Oui c'est à peut près ça et oui tu peux recommencer.^^

je ferai ça ce soir >.< merci de ta clémence!

On est là pour s'améliorer.^^

deuxième essai... >.< ça fait moins de 25 lignes (23 pour être exacte), mais tant pis!!


L'Appel

A la terrasse du café, c'était la mort.
Des formes vagues apparaissaient à travers l'écran de fumée gris qui régnait dans toute la ville. Les bâtiments alentours avaient déversé, en s'écroulant, leurs murs de bétons et leurs poutres d'acier, qui encombraient à présent la chaussée. Celle-ci était fendue par une large fissure partant en zig-zag parmi les décombres. Les gravats s'amoncelaient dans tous les coins, et l'on pouvait apercevoir ça et là des preuves de la vie qui régnait encore quelques heures auparavant. Des câbles grésillant jetaient de brèves étincelles bleues qui se réfléchissaient dans l'épais brouillard environnant, des meubles écroulés se mélangeaient avec des monceaux de plâtre salis par la pluie et la poussière, des mains se tendaient avec désespoir vers le ciel dans un dernier cri d'agonie.
Partout, une tristesse infinie régnait sur les lieux ravagés par la disparition d'un peuple entier.
A travers l'écran de fumée et de poussière, des silhouettes avançaient en file indienne en courbant la nuque. Les ombres traversaient avec lenteur la cité morte, s'arrêtant auprès des cadavres, fermant leurs paupières pour éviter à leurs âmes tourmentées d'errer sans fin.
Ce monde n'était plus que douleur.
Les ombres continuaient leur marche funèbre, arrivèrent sur ce qui avait jadis été la place centrale de la cité. Elles se dispersèrent en cercle, et l'une d'entre-elle s'avança au centre de ce cercle.
Elle tenait contre son sein le corps sans vie d'un enfant.
La silhouette sombre déposa avec douceur le petit être et recula de quelques pas. Des larmes roulaient sur ses joues noires, tombèrent au sol en laissant trois petits ronds sombres sur les pavés fendus.
Alors, les ombres entamèrent un chant. Un chant criant, hurlant leur désespoir, leur solitude, leur tristesse infinie. Un chant criant, hurlant leur colère.
Ce cri d'agonie s'éleva dans les airs, tourbillonna, perça les épais nuages de pluie qui s'amoncelaient au-dessus de la défunte cité.
L'ombre qui avait porté le corps de l'enfant rejoignit ses soeurs,et sa voix emplie de désespoir monta, monta, tandis que les autres silhouettes se taisaient. La voix solitaire lança un dernier cri de douleur avant de s'éteindre, tel un appel.
Un vent glacial soufflait sur la cité morte.

Voilà c'était plutôt quelle que chose comme ça que j'attendais. Bravo Ragdoll néanmoins je te conseille de faire attention à ta ponctuation, certaine phrase trop longues alourdissent l'ensemble et rendent le résultat confus, certaines phrases plus particulièrement celle du début doivent être relut deux à trois fois pour être comprise.

je m'appelle pas Ragdoll XD

Je suis fatigué désolé c'est ton nouvel avatar (très joli) qui m'a embrouillé.

y a pas de problème ^^ et merci!!

Haerith,
La première partie de ton texte ne m'a pas forcément inspiré de suite, mais la seconde à partir de cette silhouette qui dépose cet enfant mort, la description est beaucoup plus intense ! plus profonde et elle m'a donné des frissons ! elle est poignante ! j'ai beaucoup apprécié cette 2nde partie !

Nilo, j'essaierai de me prêter à ce jeu et de trouver l'inspiration pour la suite de cette scène en terrasse de café
Bel exercice !

Merci. Il y en aura d'autre j'attends juste plus de post ici.

merci Ademine! ^.^

Très beau texte Haerith, je suis du même avois qu'Ademine =)

je suis du même avis que vous deux xD le début est pourri :')

voici ma partipation.Elle fait plus de 30 lignes et n'est pas super travaillée...


Rouge Sang
A la terrasse du café, un jeune garçon et trois de ses amis parlaient tranquillement, assis sur la table. Ils rient en silence et pointent un monsieur qui regarde la route en faisant des signes de la main.
'' Il joue à quoi celui-là?'',demande un des garçons, le plus grand de la bande.
''Un jeu d'OVNIS sûrement.'',ricane celui à la casquette blanche.
'' Ouais c'est s'en doute un autre type bizzarre.Quentin qu'est-ce que tu en penses?,dit un des amis.
''Moi, et bien je ne sais pas trop...'' balbutie Quentin.
''Ouais c'est ça. Tu ne veux pas nous dire ce que tu sais tout de suite, mais tu finiras par nous l'avouer un jour ou l'autre'', répond Sam le plus grand.
''Il faut que j'y aille les gars, à plus tard.'' réplique Quentin.


Il se mit à courir du plus vite qu'il le pu et dévala l'escalier pour rentrer dans une auto. Il resta là sans quitter des yeux l'homme sur la terrasse. Soudain, il vit que ses amis s'étaient jetés sur le type et qu'ils l'emmenaient de force avec eux. Quentin voulu sortir de l'auto, mais les portes se barrèrent précipitemment, le laissant tout seul à l'intérieur du véhicule. Il regarda frénétiquement dans tous les côtés à la recherche d'un individu quelconque qui pourrait l'aider. Rien. Quentin se mit à la recherche d'un objet assez pointu pour briser la vitre de la voiture.Des feuilles, des mouchoirs, de la nourriture.... et des disques! Le jeune garçon cassa un des CD et le planta solidement dans la vitre. Une égratignure, rien de plus. Il recommenca à plusieurs reprises et la vitre finit par avoir un trou. Après un bon moment, le trou s'agrandit et la vitre se brisa en plein de petits morceaux. Quentin se dépêcha de sortir de l'automobile et se remit à courir sans savoir où il allait. L'adolescent monta les longs escaliers, et inspecta les lieux attentivement.Une manette était restée là, toute seule. Il la ramassa et pesa sur l'unique bouton que contenait la télécommande. Une trappe s'ouvrit à quelques pas d'où il se trouvait. C'était plus un gouffre sans fond, mais Quentin-désespéré- sauta sans réfléchir à ce qu'il faisait. Un gros BOUM! se fit entendre quand Quentin atterit au fond. Ses amis et l'homme bizzarre se tenait debout devant lui. Ils semblaient l'attendre. Ses amis le regardaient d'une étrange façon, sans pitié, un couteau à la main. Le type ricanait. Le garçon s'adressa à ses amis d'un ton peu amical: '' Vous vouliez savoir la vérité? Et bien, vous allez la savoir. L'homme est mon oncle Xavier, un terroriste recherché depuis plus de 10 ans par la police. Il a appris le language des sourds-muets en guise de code secret. C'est un classique. Il vous donne ensuite un couteau pour vous mettre en confiance, mais après il vous demande de vous tuez en claquant des doigts. Xavier contrôle vos pensées grâce au bracelet accroché à votre poignet. Rendu rouge, vous vous suicidez.'' Xavier claqua des doigts et les amis de Quentin se tranchèrent la gorge malgré eux. L'oncle ricana de plus belle et le garçon se laissa tomber par terre et pleura....