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 Parodies Lorowniesques.

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MessageSujet: Parodies Lorowniesques.   Parodies Lorowniesques. I_icon_minitime11/26/2009, 21:13

Spoiler:

Le téléphone retentit, m'arrachant d'un sommeil proche du coma éthylique. Je repousse violemment le bras qui gît sur mon torse.

Je ne veux même pas savoir à qui il appartient.

Enfin bref, je décroche cette saloperie qui vrille mon pauvre crâne imbibé d'alcool « maison ».

‘Gnmgn ?
- C’est Thomas.
-Quoi ? Putain mais il est six heures du mat'...
-Tout le monde est mort.
-Voui, moi aussi je dors. Putain, t'es chiant.
-Tout le monde est mort. Reflet des Yeux Rouges dans le miroir. Je sens l’ombre et j’entends sa voix. J’ai refusé de l’écouter jusqu’à ce qu’elle hurle, et c’était trop tard.
-Hein ?

J'entends un grognement gras derrière moi. Ma conquête, quelle qu'elle soit, ronfle à faire trembler les murs.

‘Sang partout. Leurs yeux, pleins de mensonges. La haine.
-Bordel, t'as pris quoi hier soir ?
-La masse. Frappé.
-Mais quelle masse bordel ?'

Sa voix s'étouffe dans un relent liquide. L'alcool qui remonte, sans doute. Je raccroche, me jurant de lui mettre un pain dans la journée.

Nouveau ronflement tonitruant. C'est humain au moins ce truc ?

Me tirant de mes questions, un rire sadique retentit. Le tas recouvert de draps ronfle toujours, et personne dans la chambre.

Enfin, j'espère.

Le rire horrifique hurle dans le combiné du téléphone, mal raccroché. Marmonnant un bref juron, je débranchais l'appareil démoniaque et me fit la promesse solennel de lui péter un bras.

En attendant, je m'hasardai à découvrir quelle immondice partageais mon lit.

[…]

La chose est repartie chez elle. Ne me demandez pas quoi, c'est parti.

Enfin bref. Un tasse de café noir entre les doigts, avec une gueule de bois de tout les diables, je m'aventurais à la lumière naturelle pour prendre mon journal, devant ma porte.

Thomas était en première page. J'ai frissonné en lisant ces atrocités.

Il s’est levé en pleine nuit, et a commencé à vomir partout, puis à recouvrir les murs de sa salle de bain d'alcool à demi-digéré. Les flics ont dit que c’était étonnant qu’il ait pu marcher encore après ça. Moi je ne m’étonne pas.

Il a chopé un seau dans la cuisine, pas le temps. A commencé par sa sœur. Beuargh. Net. Au niveau du torse Ses parents, idem. Un peu plus de résistance pour son père, il a du s’y reprendre plusieurs fois, vu la volée monumentale qu'il a pris.

Il a ouvert la porte, et s’est dirigé vers la maison voisine. Il a vomi sur la tête du chien, et deux fois. Très impressionnant, quand on sait ce qu'un estomac peut contenir normalement. Pas le genre à se laisser faire le chien, il lui a agrippé les burnes. Ensuite, il a défoncé la porte, a encore vomi sur la tête du voisin qui regardait la télé, puis a rendu tout le reste sur toute sa famille.

Après ça, il s’est dirigé vers une cabine téléphonique, et m’a appelé. On suppose qu'il a commencé à rendre les derniers litres en même temps qu’il téléphonait.

J'ai vomi ce matin. Normal.


Putain de soirée n'empêche.
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MessageSujet: Re: Parodies Lorowniesques.   Parodies Lorowniesques. I_icon_minitime11/27/2009, 21:46

Yeux Bleus

Un immeuble de grand standing. Des bureaux pleins de secrétaires et d’employés de bureau trop occupés à combler leur vie dans un boulot tranquille qu’eux–même ne pensaient pas avoir, mais qui sont maintenant attachés à ces postes. Vie réussie. De l'amour à l’horizon. Partout.

Dans des toilettes, très bien éclairées par la lueur d’une lampe, chaude, douce, et apaisante, un homme se lave les mains.

Souriant, semblant sûr de son fait, il entreprend frénétiquement de frotter l'encre qui macule ses poignets. Il recouvre le miroir en face de lui de ce liquide bleu, traçant des arabesques sur la surface de verre.

Il sourit, admirant sa bêtise. En ses yeux, une lueur bleue, comme celle d’une enfant apparaît lentement. Il essuie le miroir consciencieusement, et sèche ses poignets. Sort le parfum de sa poche.

Un parfum certes pas impressionnant, mais suffisant pour ce qu’il va accomplir là, maintenant tout de suite.

Son sourire s’élargit, la lueur dans ses yeux prend une intensité magnifique.

Il sort. Et salue l’homme qui allait rentrer dans les toilettes. Jolie cravate. Rose, rouge, c’est beau. Spaf, il glisse sur le carrelage humide, maladroit qu’il est.

Yeux bleus s’élance dans sa spirale d'amour. Sa bouche s’imprime dans la joue fragile d’une secrétaire, trace un second sourire sur le visage d’un pauvre employé. Trace une danse joyeuse dans un sillage de bonheur. Et Yeux bleus rit de bon cœur.

Il salue un de ces collègues, qui lui rend son salut amical. En souriant.

‘Tu me fais rire, mon ami. Rigole, mon gars, pisse-toi dessus de rire, ça me fait rire aussi. Allez, continue, tout le monde adore tes blagues, même s'ils sont occupés à travailler, ces bons collègues. Hé, les amis, vous m’entendez ? Je vais tous vous embrasser, les ami. Je vais vous prendre dans mes bras plein de joie.‘

Il énonce tout ça d’une voix enjouée, en arrachant posément un regard droit au type à côté avec son sourire.

Rire.

Il continue à sourire, embrasse, salue, le flot d'amour qui couvre l’intégralité des bureaux semble inextinguible.

Yeux Bleus s’arrête. Une femme, sympathique, assise à ses bureaux, lui sourit chaudement et rit de bon cœur.

‘Bonjour !
-Bonjour aussi ! Comment ça va ? On rêve de moi ?
-Oooh, vilain flatteur ! Je vais rougir, je vais rougiiir…
-Qui ne s'intéresserait pas à toi Francine... tu me remplis de joie mon amour. Tu n'es pas le genre à laisser ton cœur au premier venu, non ? Mignonne, va… Je t'adore. Toi et les autres gens, je vous adore, vous riez sur votre sort, si bon, si enviable, en donnant une figure fière et heureuse au reste du monde… Tu n'es qu’une secrétaire, qui travaille avec ardeur, parce que c’est ce qu'elle aime faire. Rendre service et donner son magnifique sourire au premier passant venu. Alors, quoi ? N'ai-je pas raison ?’

La fille rit, en murmurant des ‘Voyons, voyons’…
‘Oh oui, vu comment tu glousses, j'ai raison. Allez, note.’
Il tend un mémo destiné à la secrétaire. La fille ne comprend pas au début.
‘Note, c'est un message important pour le directeur’
Elle note. Enfonce le stylo dans sa page, et remue la tête en fredonnant un vague air populaire, entrainant et gai, et s’étouffe soudainement avec sa salive. Pauvre petite chose.

‘Attention, tu t'étouffes… Tiens, tousse, doucement.’

Teuh. Postillons sur le mur derrière. Une expression de soulagement sur le visage de la pauvre fille.

Yeux Bleus rit. De toutes ses forces, un rire enjoué et chaud, qui résonne longtemps. Puis il porte le parfum à ses tempes, jaune et chaud. Et s’en vaporise la joue, avant de faire le tour lentement.

Il ne sent pas l'odeur, le parfum gicle. Il retape précautionneusement son costume. Rit doucement en contemplant la figure qui le regarde dans son miroir, se tord en deux dans un grand sourire, littéralement. Puis le pose précautionneusement sur un bureau. Son envie se répand, il ressemble à un amoureux transi, jeune homme annonciateur d'amour.

S’avance vers la fenêtre au nord du bureau.

Se jette à l'eau en souriant. S’expose à la réaction de la concernée, une femme dont il veut demander la main aujourd'hui.

Fin d'amour. Yeux Bleus gît à genoux devant sa belle. Oh, qu’il sourit, encore. Oh, qu’il sourit.

Plus tard, le stagiare qui se rendra à l’étage pleurera sur place, en voyant le spectacle. On retrouvera un de leur ami et collègue, qui tentera de se rendre au mariage trois fois, notamment en tentant de courir en fauteuil roulant, à cause de sa blessure à la jambe. Et qui réussira après avoir écrit minutieusement le récit de cette danse de joie. Avec tout le contenu de ses larmes.

Pour le moment, la lueur Bleue dans les yeux du marié a disparue. Elle s’est envolée, comme une colombe blanche..

Et l’écho de deux rires résonne dans la ville.
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