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 Opération Deadcrown

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MessageSujet: Opération Deadcrown   Opération Deadcrown I_icon_minitime8/2/2012, 19:11

Commentaires ici : https://skydreams.forumactif.org/t3417-operation-deadcrown#44179

Chapitre 1

25, Ian Fleming Street, Londres, Royaume-Uni. Il était six heures du matin, en ce jour d'été 2012. Un homme sortit de son lit à deux places, laissant une autre personne dormir encore un peu. Il se fit un café bien noir, y mit un morceau de sucre, et le touilla avec une cuillère. Il sortit ensuite une casserole, y brisa des oeufs frais, et les brouilla. A côté, du bacon frit. Voilà de quoi était composé le petit déjeuner de cet individu, répondant au nom de James Bond, agent du MI6, les services secrets britanniques extérieurs.

Né le 20 juillet 1981, James Bond avait déjà vaincu nombre d'ennemis, tous morts par ses actes. Les femmes étaient rares parmi celles qu'il avait tuées. Il considérait les femmes comme des êtres dociles quand on savait leur parler ou coucher avec.

Une femme apparut dans la cuisine. Elle était blonde avec de longs cheveux. C'était la femme de James, Tracy Bond. Née en 1982, elle s'était mariée avec James après une mission, deux ans auparavant. James a un beau-père, Marc-Ange Draco, mafieux corse qui a aidé James au cours d'une mission en Suisse. A part cela, James n'a pas d'autre famille, ses parents étant morts alors qu'il avait 11 ans, au cours d'une séance d'alpinisme. Ils se nommaient Andrew, écossais, et Monique Delacroix, suisse.

"James, tu dois déjà repartir en mission, demanda Tracy, le regard encore ensommeillé.
- Je t'ai pourtant dit que M m'avait appelé hier pour m'en informer. Une chance qu'elle m'ait laissé finir ma nuit, répondit Bond.
- Et bien soit. Je vais m'occuper du court de tennis que tu as ouvert avec l'argent de ton dernier ennemi.
- Comme d'habitude, chérie. Ne t'en fais pas, je me suis toujours débrouillé pour revenir vivant, alors pourquoi ne continuerais-je pas ?
- Fais tout de même attention à toi.
- Oui, Tracy."

Et Bond s'en alla. Il rejoignit les locaux du MI6. Il rencontra M, de son vrai nom Barbara Mawdsley, née le 6 février 1952.

"Bonjour, 007.
- Bonjour, madame.
- Connaissez-vous le SPECTRE ?
- Jamais entendu parler.
- C'est le Service Pour l'Espionnage, le Contre-espionnage, le Terrorisme, les Règlements et l'Extorsion. Le dernier bandit que vous avez tué, l'italien Emilio Largo, était le numéro 2 de cette organisation secrète. A part cela, on ignore tout d'elle.
- Et qu'attendez-vous de moi ?
- Un sbire qui s'est apparemment repenti a déclaré que son boss avait reçu dans son bureau, à l'emplacement inconnu, des hommes du gouvernement syrien. Ils disaient que Bachar Al-Assad sollicitait l'aide du SPECTRE pour empêcher les occidentaux de le destituer. Mais on ignore tout le reste concernant ce plan.
- Et le sbire ?
- On l'a mis sous protection rapprochée, mais durant un transfert dans une prison d'Etat, un complice du SPECTRE, déguisé en geôlier, a abattu tous les vrais geôliers ainsi que le sbire, avant de prendre la fuite. A vous de localiser les bureaux du SPECTRE pour anéantir l'organisation définitivement, ainsi que son chef. Vous avez carte blanche tant que vous n'êtes pas en sol britannique.
- Une piste à suivre ?
- Le sbire est arrivé en Angleterre par un avion d'Air France. On pense donc que des membres du SPECTRE pourraient se trouver en France. Vous partez immédiatement.
- Bien madame."

En chemin, un employé de Q remit à Bond une mallette contenant un stylo lance-fléchettes au cyanure, une montre GPS, et les clés de sa voiture suréquipée : une Aston Martin DB5.

Un peu plus tard, dans les locaux du SPECTRE, le chef, inconnu de tous, organise une réunion avec ses membres les plus gradés, dans un lieu mystérieux.

"Numéro 7, à vous de commencer.
- Merci, numéro 1. Notre informateur infiltré au MI6 vient de m'annoncer que James Bond, l'assassin de numéro 2, est en route pour Paris. Nous attendons vos ordres, numéro 1.
- Envoyez des agents d'élite sur place, pour le neutraliser. Notre taupe à la DGSE voudra sûrement aussi surveiller l'ami français de Bond, celui qui l'a aidé à de maintes reprises. Dites-lui de suivre l'ami de Bond dans ses moindres déplacements.
- Bien, numéro 1."
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MessageSujet: Re: Opération Deadcrown   Opération Deadcrown I_icon_minitime8/3/2012, 11:35

Chapitre 2

Bond atterrit finalement à Roissy Charles de Gaulle. Il était midi, ce qui expliquait la petite faim qu'il avait. Il n'avait pas mangé dans l'avion, trouvant les plats servis dans ces appareils tout bonnement infects. Il s'acheta un sandwich dans une cafétéria de l'aéroport, un sandwich au poulet à l'andalouse, ses préférés. Cependant, l'occasion de manger ces sandwichs était rares pour lui.

A la sortie de l'aéroport, il remarqua une voiture qui lui était familière, une Citroën DS3. Un homme portant un léger collier de barbe brun et des lunettes de vue le somma de monter. Bond accepta, et ils prirent la route.

"René Mathis, de la Direction Générale de Sécurité Extérieure.
- James Bond, du MI6. Comment ça va, mon ami ?
- Très bien, et toi ?
- Je suis en mission, mais tu es sans doute au courant.
- Oui, le SPECTRE. Il aurait des contacts en France, notamment à Paris. Je suis là pour t'aider sur cette affaire.
- Merci infiniment, René."

Mais pendant qu'ils conversaient, Bond remarqua une Renault Mégane qui les suivaient depuis Roissy. Il y avait deux hommes à bord. Tandis que le chauffeur se rapprochait de la Citroën, le passager sortit une Kalachnikov et creva les deux pneus arrière de Mathis. La voiture fit un dérapage contrôlé avant que ses occupants n'en sortent, et n'ouvrent le feu sur leurs agresseurs.

"Le SPECTRE, fit remarquer Bond.
- Prenons-les en tenaille.
- Excellente idée. Vas-y je te couvre."

Bond parvint à abattre le chauffeur, qui s'était armé entre temps. Le passager fut désarmé par Mathis d'un coup de pied, issu d'un cours de self défense appris à l'école de la DGSE. Ca remonte à 20 ans, mais les réflexes étaient toujours là.

"Maintenant, dis-nous pour qui tu travailles, demanda Bond au passager de la Renault en pointant son arme sur lui.
- Monte-Carlo. Vous ne saurez rien de plus."

La police française emmena le bandit en prison, mais en chemin un sbire du SPECTRE fit arrêter le convoi et abattit tout le monde, y compris le prisonnier. Bond l'apprit plus tard par Mathis, qui l'apprit par un témoin de la fusillade. Le SPECTRE n'était qu'une déduction de Bond et Mathis.

"Et maintenant, que fait-on, demanda Mathis.
- Avant qu'il parte, le sbire du SPECTRE a évoqué Monte-Carlo. Si nous y allions, nous en saurions peut-être plus.
- Il doit y avoir un agent du SPECTRE sur place. J'en suis convaincu.
- Donc, ne perdons pas de temps et allons-y."

Pendant ce temps, dans le QG du SPECTRE...

"Messieurs les agents haut gradés du SPECTRE, je dois vous informer que la tentative de suppression de Mathis et Bond a échoué. L'un des assassins de notre organisation a été abattu par Bond, l'autre a été puni pour son échec par nos soins. L'un de vous sait-il où ils vont aller maintenant ?
- Oui, moi. Ils vont à Monte-Carlo. L'agent qui a momentanément survécu à la fusillade de Paris leur a dit ce nom.
- Alors dites à numéro 4 qu'il doit les rencontrer et les supprimer. Il a carte blanche pour cela.
- Bien, numéro 1."
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MessageSujet: Re: Opération Deadcrown   Opération Deadcrown I_icon_minitime8/4/2012, 13:38

Chapitre 3

Bond et Mathis arrivèrent à Monaco. Ce Rocher, si prisé par les touristes du monde entier, est connu pour Monte-Carlo, où se trouvent le casino, et une fois par an, le rallye automobile.

Les deux amis arrivent dans le casino, où ils constatent qu'une foule en délire est réunie autour de la table de poker Texas Hold'Em. Ils voient un homme, probablement un texan, se faire dépouiller par un homme balafré, au costume sobre.

"C'est monsieur Le Chiffre, dit un spectateur émerveillé par le style dudit individu.
- Ca fait une semaine qu'il gagne sans arrêt, dit un autre."

Quand le texan n'eut plus le moindre euro, Bond proposa au Chiffre de prendre la place de l'Américain pour une partie no-limit. Le Chiffre accepta.

Tandis que les deux hommes jouèrent, Mathis sortit discrètement son smartphone, et fouilla dans la base de la DGSE pour en savoir plus sur Le Chiffre. Voici ce que la base de données répondit :

"Homme, né le 10 mai 1981, banquier du SPECTRE".

Effaré, Mathis ne pouvait cependant pas avertir Bond du danger. Il savait cependant que le SPECTRE les avait repérés. Mais comment ?

Durant la partie, Le Chiffre avait accumulé la moitié du million d'euros mis en jeu. Bond, lui, avait l'autre moitié. C'est alors qu'un quatre, un six et un huit de pique, parmi un huit de coeur et un as de carreau, se présenta à eux.

"Tapis, lança Le Chiffre.
- Vous m'avez l'air sûr de vous, Le Chiffre, rétorqua Bond.
- Mon cher, j'ai toujours été très bon au poker. Jamais je n'ai perdu contre des arrivistes comme vous. A part cela, que décidez-vous ?
- Suivi.
- Messieurs, montrez vos jeux...Carré de huit pour monsieur Le Chiffre...Quinte flush pour monsieur Bond. Monsieur Bond remporte la partie avec un million d'euros.
- Il est temps d'aller changer tout cela."

Plus loin, Mathis l'arrêta, après que Bond ait changé ses gains.

"Fais gaffe, James, Le Chiffre est le banquier du SPECTRE.
- Je m'en doutais. Que fait-on maintenant ?"

Ils sortirent du casino, mais une Ferrari rouge immatriculée en France baissa sa vitre passager, et tira sur Mathis, qui s'écroula sur le coup. Peu après, le chauffeur descendit et immobilisa Bond à l'aide de techniques de Close Combat.

Quand il se réveilla, il était enchaîné par les quatre membres à des tuyaux de métal, dans un lieu désaffecté. Le Chiffre arriva, muni d'une cravache de cocher.

"Vous avez eu tort de vous mettre en travers du chemin du SPECTRE, monsieur Bond.
- Et vous, en travers du chemin de la justice.
- La justice ? Que vient faire la justice dans tout cela ? Seul le bénéfice compte. Vous voulez sûrement savoir ce que compte faire la Syrie avec le SPECTRE.
- Je sais que le gouvernement de Bachar al-Assad a versé une somme sûrement exorbitante pour que le SPECTRE nuise aux intérêts britanniques, car ceux-ci peuvent aider les rebelles à tout moment.
- Vous êtes en plein dedans, monsieur Bond. Mais maintenant, il est temps pour vous de saigner. Cette cravache est recouverte de dentelures. Ainsi, la douleur sera plus intense, et vous saignerez plus vite jusqu'à ce que mort s'ensuive. Préparez-vous à mourir lentement, Bond."

C'est alors qu'une fléchette arriva dans le cou du Chiffre, qui s'écroula aussitôt avant de mourir, quelques secondes plus tard. Le lanceur était connu de Bond.

"Mathis ! Tu n'es pas mort ?
- On porte des gilets pare-balles quand on va au casino, James.
- Et tu as récupéré mes gadgets ? Et les gardes ?
- Oui, et ils sont morts. Ils ont toutefois eu le temps de me dire que nous devrions retourner à Paris pour l'enquête.
- Et pourquoi ?
- C'est là bas, au 136 boulevard Haussmann, que se trouve le QG du SPECTRE."
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MessageSujet: Re: Opération Deadcrown   Opération Deadcrown I_icon_minitime8/5/2012, 09:58

Chapitre 4

Le QG du SPECTRE finit par apprendre la mort du Chiffre. Il en résulta un débriefing.

"Messieurs, numéro 4 a été tué par René Mathis, de la DGSE, et ami de James Bond. Ils ont aussi découvert qu'ils allaient revenir à Paris, pour infiltrer notre QG. Messieurs, le temps presse, aussi trouvez vite une solution pour qu'ils ne portent pas plus atteinte que cela à notre organisation.
- Nous pourrions lancer des agents de toute la France à leur poursuite, afin qu'ils les tuent.
- Connaissant Bond et Mathis, ce sera inefficace. Autre chose ?
- J'ai une idée, mais je préfère la garder pour moi, par sécurité.
- Je vous fais confiance, numéro 9. Vous avez carte blanche. Et maintenant, cette réunion est terminée. Mettez tout en oeuvre pour que Bond et Mathis meurent. Immédiatement !
- Bien, numéro 1."

Bond et Mathis arrivèrent finalement à Paris. Leur GPS leur indiqua le 136 boulevard Haussmann, où est censé se trouver le QG du SPECTRE. Mais en descendant de voiture, ils se firent accoster par un homme aux cheveux blancs.

"Bonjour, messieurs Bond et Mathis. Permettez-moi de me présenter : Karl Stromberg, des services secrets allemands. Je suis chargé par mon gouvernement de vous aider à arrêter le SPECTRE.
- Et bien, ravi monsieur Stromberg. Par où allons-nous commencer, demanda Mathis.
- Je propose qu'on les infiltre par derrière. Voyez-vous, le QG du SPECTRE se fait passer pour le siège d'une ONG à échelle mondiale. Personne ne connaît l'identité du chef du SPECTRE. On sait juste qu'il a pactisé, moyennant finance, avec le gouvernement syrien. Et maintenant, allons-y messieurs."

Les trois hommes se dirigèrent vers l'arrière de la bâtisse, imposante et dans le plus pur style Napoléon III, pour s'emparer du QG du SPECTRE. Mais une fois arrivés dans la salle de réunion du SPECTRE, Stromberg leur dit :

"Les mains en l'air ! Jetez vos armes !
- Traître ! Vous êtes un membre du SPECTRE, fit remarquer Mathis.
- Le numéro 9, pour être exact.
- Numéro 9, votre idée de les amener jusqu'à moi était brillante. Puisqu'ils veulent me percer à jour, on va leur en donner l'occasion. Conduisez-les ici, dit le numéro 1 du SPECTRE dans un micro, depuis son perchoir habituel."

Stromberg obéit, et les deux hommes virent enfin le visage de leur ennemi. Il avait de courts cheveux bruns, un costume vert foncé et une cravate assortie, et était ni trop gros ni trop mince.

"James Bond du MI6 et René Mathis de la DGSE. Permettez-moi de me présenter. Mon nom est Ernst Stavro Blofeld..."
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