Sky Dreams
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 Essai

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MessageSujet: Essai   Essai I_icon_minitime5/12/2012, 16:34

Bonjour à tous et à toutes,

Je m'amuse depuis longtemps à écrire, sans aucune prétention, juste pour le bien que ça m'apporte. Mais cherchant à mieux écrire que maintenant, je suis ouvert à toutes les critiques Smile

Le texte que je vous propose de lire est une histoire que j'ai écris pendant un des nombreux cours où je me fais chié ^^ Vous avez ici que le début, souvent je les arrête parce que ça ne me plait pas, j'efface tout et je recommence quand ça me prend.

Pour vos commentaires => https://skydreams.forumactif.org/t3047-commentaire-de-mon-essai#39483


Il faisait nuit, la ruelle était froide et sans lumière, les lampadaires habituellement rayonnants étaient éteints. L'homme marchait au milieu de la rue, le son de ses pas se répercutaient dans les ruelles adjacentes avec l'aide du vent, il tournait la tête au moindre bruit... d'un couple de chat sauvage se battant, à la conduite d'eau qui grinçait un peu trop sous l'effet de la pression. Ses sens étaient éveillés, il semblait chercher quelque chose, il n'était pas nerveux … et comment l'être ? C'était un de ces hommes devant qui on s'abstient de chercher polémiques, du type européen, le mètre 90, les 90 kg's, bien taillé … bref un athlète ! Mais son attirail ne s'arrêtait pas là, dans sa botte semblait se trouver un poignard, le bout de sa lame dépassait, l'homme ne semblait pas déranger de marcher avec une telle chose accroché au pied. Il avait probablement un revolver, sa main droite se trouvait sous sa veste, ses muscles et tendons tendus prêt à dégainer l'arme et à tirer. Sa main gauche quant à elle portait un gant noir … il est peu singulier de ne porter qu'un seul gant, le mystère de cet homme ne se reflétait pas seulement à ce détail. A la base de son crâne rasé se trouvait un tatouage, un « I » majuscule où serpentait des chaînes. Il marchait à fière allure, quand soudain, il se retourna brusquement, sortit sa main armée de sous sa veste, la porta dans de nombreuses directions différentes et où l'action était rythmée par le son de son doigt déclenchant la détente. Quelques secondes plus tard … une dizaine de corps se trouvait à terre, il ne prit pas la peine de s'attarder, bien que ses tirs étaient silencieux il ne semblait pas soucieux de la situation. Son objectif était plus grand, plus important, cette fois ci ses traits se tendirent, il ne s'attendait sûrement pas à ce « bouleversement » maintenant. Il quitta l'axe de la rue pour s'engouffrer dans une ruelle encore plus étroite que la précédente, il fit une quinzaine de pas ne pouvant pas aller plus loin, c'était un cul de sac. Cela ne semblait pas le déranger, son visage avait une expression d'assurance, il savait ce qu'il faisait … il n'avait pas rangé son arme, il fit glisser le chargeur vide à terre, la main qui ne tenait pas l'arme remplaça le chargeur vide par un chargeur plein, tira la culasse vers lui pour charger et à l'instant où l'ancien chargeur résonna sur le pavé de la ruelle des hommes arrivèrent. L'homme était prêt, son bras était déplié et tendu vers les arrivants, son regard alla rapidement de la mire à la poitrine des hommes. Encore une fois les secondes étaient coupées par le son des balles qui fuyaient le canon pour aller se réfugier dans le cœur des poursuivants. Il ne vérifia pas si les hommes étaient morts, pour lui c'était évident, ou bien il sentait quand les gens mourraient … quoi qu'il en soit une dizaine d'hommes étaient étendus sur le sol froid. Il s’accroupit et souleva une plaque d'égout par laquelle il entra.

Ses lourdes bottes résonnèrent dans les dédales de couloirs lorsqu'il atterrit. Il alluma une lampe de poche frontale, il avançait toujours de son pas rapide et déterminé, il ne semblait pas hésiter de sa direction quand il arrivait à un croisement. Les rats grouillaient à ses pieds, il en écrasait souvent un qui se faisait à chaque fois entendre par sa complainte stridente, mais l'homme ne s'arrêtait pas, rien ne le perturbait. Il arriva ensuite devant une porte d'acier cloutée et blindée, un sourire se dessina sur son visage, le même sourire qu'on a lorsque qu'on nous défit et qu'on a gagné d'avance. Il posa à plat ses deux mains sur l'acier, ferma les yeux, détermina brièvement l'épaisseur de la porte et posa une charge explosive dessus. Ceci fait, il recula, et quelques secondes plus tard ... un trou ornementait la porte. Il passa son bras à travers, et déclencha le mécanisme d'ouverture, la porte se déverrouilla, et il franchit son embrasure. Cette fois il regarda attentivement ce qui était en face de lui, il était dans une salle de commande pour l'électricité de la ville. Il désactiva tous les boutons, et plongea la ville dans les ténèbres.

Il sortit ensuite de la salle, une partie de sa mission était accomplie mais il ne chercha pas à quitter les égouts. Il continua de marcher dans ce dédale sous terrain pendant une bonne demi-heure, il s'arrêta devant une échelle, ses mains saisirent les barreaux et il monta jusqu'à la plaque d'égout qu'il souleva aisément, sortir son large corps de l'ouverture fût un peu plus difficile. Il se trouvait dans un jardin, il laissa volontairement la plaque d'égout de coté, un immense édifice était planté devant lui. C'était la Cour Suprême, l'endroit où se réunissait les plus puissants politiciens du pays, ce lieu était aussi bien gardé qu'une forteresse. C'est pourquoi il ne s'attarda pas à profiter du paysage, il s'approcha rapidement de la base des murs et monta avec grâce jusqu'à un balcon. Il se retourna pour voir si des gardes l'avaient repérés, mais la sécurité était comme la ville plongée dans le chaos.
La porte fenêtre était ouverte, il se glissa discrètement à l'intérieur, alors que son imposante forme masquait la lumière de la lune. Il se colla contre un mur adjacent à une porte, une main à l'intérieur de sa veste, il entendait des pas approchant de sa cachette, au son il réussi à déterminer que c'était un homme seul, habillé avec un pantalon en toile un peu trop grand qui frottait contre une jambe à chacun de ses pas, le claquement sec et rythmé des pas ressemblait fortement à celui d'un militaire. Son esprit assemblait tout les indices que son ouïe lui fournissait, l'arrivant était un homme de type occidental, 1m80, 70kg, un pas rythmé mais un pied plus fort que l'autre, l'homme était gaucher, son uniforme mal ajusté gênait ses mouvements. Notre intrus toujours caché contre le mur près de la porte, sur la droite du militaire, il calcula précisément le mouvement qu'il allait faire. Son ennemi est gaucher, il n'aura pas le temps de dégainer son arme, mais aucun des deux ne doit faire de bruit, il s'accroupit furtivement, retira le couteau de sa botte, l'arme avait une forme étrange, sa poignée était normale mais la lame était dentelée en dent de scie pointée vers la poignée de manière à ce que l'arme ne puisse être retirer sans causer la mort. L'assassin resta accroupit, il ferma les yeux, il comptait les pas de son ennemi … et d'un coup il roula sur le coté, fléchit les genoux et bondit la lame en avant vers la gorge du militaire, la victime n’eus pas le temps de voir qui avait frappé, et où, l'assassin avait déjà replonger dans l'ombre de la pièce. Le militaire était tombé à genoux, la lumière de la lune traversa les nuages, on voyait briller sur l'uniforme un tas de médailles, c'était un officier de haut rang. Il empoigna l'arme qui venait de le transpercer, et avec courage tenta de la retirer alors qu'il se vidait de son sang, les dents de la lame lui arrachèrent plus encore sa chair. Il tomba à quatre pattes, la vue brouillée par la douleur, il s'effondra et la vie le quitta aussitôt.
Son assassin eu un sourire, et quelques mots à voix haute : « paix à ton âme immortelle mon frère ». Sa voix était peu banale, elle était grave mais avec une certaine chaleur, si on s'y fié on pourrait croire que cet homme était bienveillant et chaleureux. Son téléphone sonna peu après, il décrocha :
- « oui Maître ? »
- « tu as fait du bon travail Vassili »
- « merci Maître, quels sont vos ordres maintenant ? »
- « oui tu as rempli la première partie du contrat, je t'ai téléphoné dès que j'ai senti la vie quitter ce chien, tu ne dois pas tarder ! Dans le bâtiment au sous sol se trouve un registre, la pièce est équipée d'un coffre fort, tu as trois hommes à l'intérieur, et deux postés devant la porte, tue les et rapporte moi ce registre. »
- « ce sera fait Maître »
L'assassin rangea le téléphone dans la poche intérieure de sa veste, son Maître ne lui avait pas fourni de plan pour se rendre à la fameuse pièce, il s'enquit d'en rechercher un aussitôt. Il traversa plusieurs salles prudemment, et arriva à un escalier, comme à son attente, il trouva un plan des lieux cloués pour signaler les différentes issues de secours en cas d'incendie. La pièce du sous sol n'était pas indiquée dessus, probablement pour la sécurité de ce qui se trouvait à l'intérieur, néanmoins le plan illustrait un couloir susceptible d'y mener. L'assassin rentra dans une brève méditation où il essaya de déterminer grâce à sa logique militaire la position des sentinelles. Il savait que s'il était repérer l'alarme serait sonnée, le registre mit hors de portée de main … et son Maître très contrarié.
Il se devait d'être discret, marchant parmi les ombres il progressait vers les sous sols sans être vu et entendu … il avait un don de camouflage très développé, ses sens l'informaient du moindre détail que pouvait apercevoir un garde et son cerveau trouvait immédiatement une parade à ça. On aurait pu croire qu'il était invisible, alors que sa corpulence laisserait penser à quelqu'un de plutôt balourd. Il avait passé tous les sentinelles, il était rendu dans le couloir du sous sol, comme prévu par son Maître : deux hommes devant la porte, et la voix de trois autres qui retentissaient à l'intérieur.


Dernière édition par Krieger le 5/13/2012, 16:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Essai   Essai I_icon_minitime5/12/2012, 16:56

Bonjour.

Avant de poster un texte, il serait sympa que tu lises, et signes le règlement, histoire de connaître les règles sur le postage des textes et le forum en général. Ensuite, que tu te présentes dans la rubrique adaptée. C'est toujours mieux de savoir un petit peu à qui on parler !

Si ce n'est pas fait, un admin viendra bloquer ton texte jusqu'à ce que ça le soit. Merci ^^
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MessageSujet: Re: Essai   Essai I_icon_minitime5/12/2012, 17:35

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Zahra
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MessageSujet: Re: Essai   Essai I_icon_minitime5/12/2012, 18:40

Mets un lien vers les commentaires sur ce sujet (à créer dans la partie "commentaires")
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MessageSujet: Re: Essai   Essai I_icon_minitime

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