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 Gabriel

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MessageSujet: Gabriel   Gabriel I_icon_minitime10/1/2011, 15:18

Bonjour ^^ . Je me suis inscrite ce matin, maintenant je vous poste mon prologue. Je ne connais pas encore tellement le fonctionnement du forum, et écrivant un roman d'amour, je n'ai pas su ou le poster. Alors comme c'est un peu poétique... Je mets à ça ici.

N'hésitez pas à me dire ci ça ne convient pas ! Merci d'avance de la lecture.


COMMENTAIRES

PROLOGUE ~

Le vent fouette mon visage. La mer est déchaînée. Le silence régnant est affolant. Le sable chaud m'enveloppe, protecteur de la fébrile brise d'une fraîche soirée d'été. Les grains effectuent de symboliques mouvements autour de mon petit corps frêle. J'enfouis un peu plus mes bras transis de froid dans le sol. Je crie, en levant la tête vers le ciel, qui commence à s'assombrir en vue de la nuit imminente :
« Ethel ? »
Est-elle ? Suis-je vraiment ?
Le son de ma voix brise la beauté de l'ambiance nocturne.
Une larme de rage glisse le long de mes pommettes avant de s'écraser sur le sable. A peine l'a-t-elle atteint qu'il l'absorbe, comme si elle fut le fruit d'un péché sordide : le meurtre d'un ange. Mais l'amour n'est pas un ange. Et en quelques secondes, il ne reste qu'un minuscule point brun à peine visible dans l'amas de semblables.
J'essaye de me rappeler. Le souvenir de notre première rencontre me revient. Celui de tout ce que j'éprouvais à tes côtés. Du parfum qui flottait dans l'air, dans ta chambre. Du délicat contact de tes lèvres sur les miennes. On m'a toujours affirmé que j'avais une excellente mémoire.
Mais je ne comprends pas. Je veux savoir pourquoi je suis là, comment je suis arrivée ici. Pour réveiller l'espoir avancer, de reprendre le chemin de la vie.
Doucement, je tire de mes bras tremblants mon éternel sac de cuir roux vers moi. J'en sors maladroitement une liasse de papier et un stylo. Je les pose sur le sable, contemple mes trouvailles.
Alors, je m'en empare. Je me prépare à noircir des pages de son encre aussi noire que ton cœur pour trouver la vérité. Seule. Et pour t'oublier, aussi.
A peine ais-je le temps de faire gratter la plume sur le papier qu'un proverbe me vient à l'esprit : Le récit n'est plus l'écriture d'une aventure, mais l'aventure d'une écriture. En cet instant seulement le périple commence.



Dernière édition par Ethel le 10/1/2011, 23:15, édité 1 fois
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Margogotte
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MessageSujet: Re: Gabriel   Gabriel I_icon_minitime10/1/2011, 17:50

Ton texte correspondrait plus à la section 'Divers', surtout s'il est composé de chapitres. Je vais le déplacer!
N'oublie pas d'intégrer un lien menant vers ton topic de commentaires. Je vais le faire cette fois ci, mais pense-y la prochaine fois, mamzelle! Very Happy
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MessageSujet: Re: Gabriel   Gabriel I_icon_minitime10/1/2011, 23:15

Merci ^^ Et dézoulée. La suite.

Première version de mon chapitre 1 (sous spoiler pour ne pas encombrer) :
Spoiler:
Deuxième version, modifiée grâce à vos conseils ! Les modifications apportées depuis la première version sont en gras. Merci n_n.

J'ai croisé ton regard ~
28 août 2010

C'est toi qui m'as vue en premier. Je le sais, j'ai croisé ton regard. Une lueur de malice y pétillait, mais je n'arrivais pas vraiment à le cerner. Tu avais l'air amusé de me voir, là, au beau milieu de la rue, dans ma tenue inappropriée. Je portais une robe bleue. D'un bleu vraiment puissant, indigo. J'avais aussi des hautes bottes noires, dénichées dans une friperie de Londres. Le tout sur des collants à pois rouges. Si je m'en souviens si bien, c'est car je ne peux plus porter ces vêtements aujourd'hui. Rien que ce soir là, tu as commencé à m'enlever ma vie.
Tu portais un jean, ton préféré, je m'en souviens, bien que je l'ignorais à l'époque.
Je te fixais. Tu avais de magnifiques yeux bleu turquoise qui brillaient dans la nuit.
C'est curieux, j'ai toujours pensé que l'on pouvait faire confiance aux yeux bleus. Les méchants n'en ont jamais. Les princesses, les fées, oui. Parce que ça donne l'air inoffensif, sûrement. J'aurais dû m'en méfier, de ces yeux. Mais ça aussi, je l'ignorais.
Je ne savais rien de toi, je ne t'avais jamais vu. Pour cause, aujourd'hui était mon premier jour dans cette ville. J'arrivais tout droit de Londres, où j'avais passé mes dix-sept années d'existence. J'étais projetée dans les rues de la capitale — ça aurait pu faire un beau titre de chanson. C'était romantique, en fait.
Depuis toute petite, je rêvais de cet endroit. J'aimais les lampadaires noirs, aux motifs fleuris, les pavés ; les kiosques à journaux et la baguette française.
Le cliquettement des talons des femmes somptueusement vêtues, qui semblaient revenir de dîners dans les restaurant branchés de Paris, résonnaient dans la pénombre. Il devait être aux alentours d'une heure du matin. De nature insomniaque, j'avais pris l'habitude de me coucher toute habillée. Souvent, j'allais prendre l'air quand je me réveillais, la nuit. Elle ne me faisait plus peur. Je connaissais tous ses secrets. On pouvait croire qu'elle était silencieuse, mais l'absence totale de bruit n'existait pas. On entendait toujours au moins le hululement d'une chouette, les crissements de pneus d'une voiture, ou encore une sirène de pompiers.
Il y a ce qui me semble à présent à des années lumières, j'étais rentrée du lycée. Chose rare, mon père était à la maison. Il m'avait annoncé qu'on l'avait muté à Paris, et que déjà il fallait commencer à faire nos bagages. Comme ça. En une seule journée, la chance avait tournée. J'avais ainsi quitté mes amis, mon école française que je côtoyais depuis mon enfance, ma maison “british”, et toutes ces petites habitudes que l'on a tant de mal à oublier. Nous vivions à présent au cinquième étage d'un vieil appartement de Paris ; le parquet grinçait, j'avais un peu peur, en fait. Peur de l'inconnu, rien de très original.
De toi, je n'avais pas peur, pas le moins du monde. Tu restais immobile. Mais ton regard semblait valser au dessus des étoiles. Il dégageait une telle énergie que l'on ne pouvait le scruter trop longtemps. Pas sans avoir l'envie de voltiger dans les airs, de vaincre la pesanteur.
Il était sacrément intense, ce regard. Très intense.
J'aurais pu te dévisager longtemps comme ça, des heures durant sans même m'apercevoir que le temps passait, mais une voiture vint chasser mes pensées, balayant la rue de ses phares.
Je m'arrachais à la vue de ton doux visage et poussais avec lenteur la lourde porte en bois de mon immeuble. Elle émit un effrayant grincement sonore au contact du sol glacé du hall d'entrée.
Je me retournais pour te regarder une dernière fois, mais je ne pus que distinguer ta silhouette, s'éloignant dans la nuit.
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