Tout est noir. Au dehors comme au-dedans.
Je me referme sur moi-même et sur mes larmes. Je ne vois plus que mon malheur et mon chagrin.
Toute forme de bonheur semble avoir quitter mon monde…
Ce monde où je me réfugiais, le cœur même de mon imagination, de mes rêves de rose et de bleu…
Le creux de moi-même où je me blottissais, cet arbre ensoleillé dans lequel naissaient ces petits bonheurs… Ces bourgeons de rosée pure et limpide qui, en effleurant les petites plaies de la vie, les refermaient délicatement… Mais cette fois, la plaie est béante… Aucune rosée au monde ne saurait la refermer…
Cet arbre, ce trésor, il n’est plus. Les flammes rouge sang de malheur rongent le bois si doux qui dissimulait mes rêves fidèles… le meilleur qu’on ait en
sois soi…
Ces braises dévastatrices dévorent sans pitié la jeune fille joyeuse et rêveuse que j’étais. A peine un souvenir désormais.
La saveur des choses a
disparut disparu (petite astuce pour savoir la finale d'un participe passé : le mettre au féminin... ici, cela donne disparue, pas disparute ). La brise dans mes cheveux, le chant des merles, la couleur des feuilles au soleil… et son sourire… sa voix, son rire… son regard, la douceur de ses lèvres…
Disparus.
Lui. Lui qui a
allumer allumé ce feu en moi. Ces flammes tout d’abord douces et chaudes m’avaient
envahies envahie (c'est le "m' " qui est caractérisé par "envahie") de bien-être pour devenir une passion enivrante… Je l’aimais. Mais je l’aime encore et les flammes sont toujours là…
Ce feu follet qui nous
habitaient habitait, sans lui pour l’apaiser et pour satisfaire
a à (mais peut être vaudrait-il mieux l'enlever, "satisfaire ses désirs" me parait mieux) ses désirs, il se propage. Détruit tout sur son passage. Devient gigantesque. Un grand brasier de sentiments qui dévore mon être tout entier.
Ces souvenirs qui me hantent, me poursuivent, m’obsèdent…
Sa voix qui m’a dit oui… puis sa voix qui m’a dit non…
Est-il possible de mourir pour un « non » ?
Il m’a déjà
tuer tuée, ce non.
Pour un mot, un seul. Je
meure meurs.