La science-fiction et ses sous catégories.
Et bien, oui, après avoir donné les grandes lignes du fantastique en général, il est temps de s’attaquer à ses sous catégories plus particulières. Dans le cas présent de la science-fiction qui elle-même se subdivise en pas moins de seize sous catégories ! Comme toujours, les catégories ne sont pas des colonnes fixes et absolues, et certains récits peuvent appartenir à plusieurs genre.Vous êtes prêts ? C’est parti !
La hard science-fiction
Sortez les calculettes, les manuels de sciences et de mécanique. Basée sur l’évolution réaliste des technologies que l’on connait déjà, la hard science-fiction se centre sur ce sujet, sur les avancées techniques, au point de ressembler parfois à un manuel d’ingénierie. La science est au cœur du récit. La trilogie de Mars en est un exemple.
La science-fiction spéculative
Bien que se basant toujours sur une avancée technologique, cette forme de science-fiction l’aborde davantage du point de vue philosophique, éthique ou humain, posant les questions plus sur le pourquoi que sur le comment. Prenez n’importe quelle œuvre d’Asimov, et ses lois de la robotique en exemple.
Le space opéra
Comme son nom l’indique, le space opéra raconte une histoire qui se passe majoritairement dans l’espace. Combat de vaisseaux spatiaux, exploration de l’espace, etc etc… Attendez-vous à de l’épique et du dramatique souvent. Le meilleur exemple ? Star wars.
Le planet opéra
Ici toute l’action se déroule sur une seule planète, mais étrangère à la terre. Pas véritablement de vaisseaux, sauf pour y arriver, on met pied à terre et on regarde ce qui se passe sur ce monde. Le cœur est ici mis sur l’exploration et la découverte. En soit, la plupart des épisodes d’un stargate rentrent là-dedans par exemple.
Les univers parallèles
Attention à ne pas confondre avec certains récits de Low fantasy. Pas de magie ici, ce qui permet de passer d’un monde à l’autre est un évènement purement scientifique. Qu’il s’agisse d’un portail ou d’un vaisseau spécifique, c’est la science qui brise les murs entre les mondes. Prenez la série Slider en exemple.
Le voyage dans le temps
Un récit où les personnages voyagent dans le temps. Généralement avec des thèmes que les paradoxes temporels ou le fameux effet papillon. Les exemples sont nombreux, de la machine à voyager dans le temps à retour vers le futur.
L’utopie
Le but de l’utopie est de présenter un monde à priori parfait, sans défaut et ou tout le monde serait heureux. On présente une société particulière, avec tout le bien qu’elle apporte. Le meilleur des mondes est, d’un certain point de vue, une utopie.
La dystopie
Elle présente l’inverse de l’utopie. Une société pourrie, où l’homme ne peut être heureux. Certains récits peuvent appartenir aux deux genres ! L’utopie et la dystopie sont en effet des questions de point de vue. Ainsi… le meilleur des mondes est également une dystopie, ainsi que 1984.
Les mondes perdus.
Ici nous parlons de la redécouverte d’un lieu qui est toujours bloqué dans le passé, pour une raison ou une autre. Assez souvent, cela s’accompagne de la survie des dinosaures ou autres créatures préhistoriques. Le monde perdu est un exemple de monde perdu. Oui oui.
L’uchronie.
On prend un élément du passé, et on le modifie totalement. Que ce serait-il passé si Napoléon avait gagné à Waterloo ? Si Jules César n’était pas mort ? Etc etc… On imagine les conséquences qu’un évènement aurait eues s’il s’était passé différemment. Rêve de gloire en est un excellent exemple
Le steampunk
Sortez la vapeur ! Ce type particulier de science-fiction part du principe que la machine à vapeur reste notre moteur le plus utilisé. Très baroque, se déroulant souvent dans un monde victorien, avec rouages, ferraille et rouille. La ligue des gentleman extraordinaires ( la BD, pas le film) en est un exemple.
Le cyberpunk
Le cyberpunk est assez proche de la distopie. Il met en place un univers pas si éloigné que ça dans le temps, mais où les améliorations cybernétiques dans le corps humains sont devenues courantes. Il met également en avant un monde plongé dans le chaos social. Les personnages sont des antihéros, qui se complaisent souvent dans ce système, cyniques et cupides. Je vous renvoie au jeu Deus ex pour un excellent exemple, avec un très bon gameplay et un histoire passionnante ( oui, oui, je fais ma pub)
Le post cyberpunk
Prenez la même chose qu’au-dessus, à ceci près que cette fois, nous avons un véritable héros qui veut sauver et améliorer la situation. La saga Ghost in the shell en est un exemple.
Le biopunk (promis, c’est bientôt la fin des punk)
Ce dernier s’intéresse aux questions des technologies biologiques. Modifications génétiques, clonages, virus, etc etc… c’est là que ça se joue. Souvent, ce sont des questions éthiques qui sont posées. La saga resident Evil, ou le jeu prototype peuvent en faire partie.
Le post-apo
Ce genre traite de ce que fera l’humanité après une catastrophe d’ampleur apocalyptique. On y suit la vie de survivant dans un monde désolé, empli de ruines de ce qu’était le monde auparavant, de traces de l’ancienne civilisation. The Walking dead, Oblivion, Je suis une légende… les exemples sont nombreux.
La science-fiction humoristique.
Et bien le but est ici de vous faire… rire. De toutes les façons possibles et imaginables. Un très très bon exemple est H2G2, le guide du routard galactique.