Prologue d'un roman, qu'en pensez-vous?

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A vrai dire, je n'ai pas beaucoup de mes textes sur mon ordi, j'ai retrouvé celui-ci, c'est le prologue d'un histoire qui se passe dans l' Aveyron de l' après-guerre, dans un pensionnat de jeunes filles. Pouvez-vous me dire ce que vous ne pensez svp? Le personnel principal est une jeune fille nommée Claudine.


"LES FILLES DE SAINTE-CLOTILDE


Prologue

Ce mois de juillet 1948 s'annonçait radieux. Le soleil brillait. Dans la cour, la plupart des parents étaient arrivés, et les filles, fébriles, attendaient impatiemment l'annonce des résultats. Des chaises avaient été installées en face de l'estrade surmontée d'un pupitre depuis lequel, dans quelques instants, M. Lassudrie annoncerait les résultats.
Presque toutes les chaises étaient maintenant occupées ; Claudine avait aperçu, assis presque au dernier rang, ses parents, Charles et Raymonde.
Charles, avec son habituel sourire triste, observait en silence les gens qui l'entouraient, les murs gris où scintillait le soleil aveuglant, n' écoutant pas les jérémiades de Raymonde qui se plaignait qu'il faisait trop chaud et qu'on n'avait pas idée de faire ainsi poireauter les gens en plein soleil.
Rassemblées dans la salle de latin, les filles attendaient, avec impatience et angoisse. Soudain, la porte s'ouvrit, Mademoiselle Chameyrat, toujours stricte de caractère et d'apparence, entra d'un pas vif, et dit «Mesdemoiselles, il est l'heure. Rangez-vous par deux.»
Les filles obéirent, et suivirent la directrice, qui sortit dans la cour, précédée de Monsieur Lassudrie, le préfet de discipline, et de Monsieur Mouriéras, surveillant général, immédiatement suivis du groupe de filles, puis de l'équipe des professeurs, comme c'était l'usage à Sainte-Clotilde. Dans la cour, le silence se fit. Chacun se figea. La directrice s'avança alors vers le pupitre, et dit de sa voix forte:
«Mesdames, Messieurs les parents d'élève, tout d'abord je tiens à vous remercier, en mon nom et en celui de toute l'équipe des professeurs de Sainte-Clotilde d'être venus assister à la remise des diplômes de vos enfants. Je vais céder la parole à M. Lassudrie, qui va vous énoncer les noms des élèves reçues à l'examen du brevet supérieur, mais avant j'adresse aux récipiendaires toutes mes félicitations les plus sincères et leur souhaite bonne chance pour leur vie future, en formulant le voeu qu'elles n'oublient jamais les années qu'elles ont passées ici, à Sainte-Clotilde.»
Melle Chameyrat descendit de l'estrade sous les applaudissements, et M. Lassudrie s'avança à son tour vers le pupitre; il s'éclaircit la voix, puis commença à énoncer de sa voix puissante, les noms de élèves reçues: «Mesdames, Messieurs, voici les noms des élèves reçues à l'examen du Brevet Supérieur »... Claudine sentit son angoisse monter, ses jambes tremblaient. Et si elle n'était pas reçue? Il lui semblait pourtant avoir réussi le français, mais les sciences lui avaient posé problème. Quel était le sujet , déjà? Elle ne se rappelait plus...
« ABRIAL Lucienne, mention passable. AUBRERY Micheline » ... à chaque nom des applaudissements crépitaient... « ...AUJALAT Denise, mention assez bien. AUZAN Monique. BARREL Françoise. » ... son nom à elle allait-il être prononcé? Monterait-elle sur l'estrade sous les applaudissements? ... «... BERTHELON Rolande... BESSON Simone... DARBOIS Suzanne... » ... Simone était reçue... « CHAUNIARGUES Yvette, DELSOL Françoise, GIRARD Hélène, GIRARD Henriette, JOURELLE Andrée... » ... la lettre L approchait inexorablement; Claudine sentait son coeur battre à tout rompre... « LABESSIERE Hélène, mention assez bien... » ... « LAFARGE Claudine, mention bien » Elle était reçue, c'était fait , c'était fini. Machinalement elle s'avança sur l'estrade pour recevoir son diplôme des mains de la directrice.

Prologue terminé:

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Prologue

Ce mois de juillet 1948 s'annonçait radieux. Le soleil brillait. Dans la cour, la plupart des parents étaient arrivés, et les filles, fébriles, attendaient impatiemment l'annonce des résultats. Des chaises avaient été installées en face de l'estrade surmontée d'un pupitre depuis lequel, dans quelques instants, M. Lassudrie annoncerait les résultats.
Presque toutes les chaises étaient maintenant occupées ; Claudine avait aperçu, assis presque au dernier rang, ses parents, Charles et Raymonde.
Charles, avec son habituel sourire triste, observait en silence les gens qui l'entouraient, les murs gris où scintillait le soleil aveuglant, n' écoutant pas les jérémiades de Raymonde qui se plaignait qu'il faisait trop chaud et qu'on n'avait pas idée de faire ainsi poireauter les gens en plein soleil.
Rassemblées dans la salle de latin, les filles attendaient, avec impatience et angoisse. Soudain, la porte s'ouvrit, Mademoiselle Chameyrat, toujours stricte de caractère et d'apparence, entra d'un pas vif, et dit «Mesdemoiselles, il est l'heure. Rangez-vous par deux.»
Les filles obéirent, et suivirent la directrice, qui sortit dans la cour, précédée de Monsieur Lassudrie, le préfet de discipline, et de Monsieur Mouriéras, surveillant général, immédiatement suivis du groupe de filles, puis de l'équipe des professeurs, comme c'était l'usage à Sainte-Clotilde. Dans la cour, le silence se fit. Chacun se figea. La directrice s'avança alors vers le pupitre, et dit de sa voix forte:
«Mesdames, Messieurs les parents d'élèves, tout d'abord je tiens à vous remercier, en mon nom et en celui de toute l'équipe des professeurs de Sainte-Clotilde d'être venus assister à la remise des diplômes de vos enfants. Je vais céder la parole à M. Lassudrie, qui va vous énoncer les noms des élèves reçues à l'examen du brevet supérieur, mais avant j'adresse aux récipiendaires toutes mes félicitations les plus sincères et leur souhaite bonne chance pour leur vie future, en formulant le voeu qu'elles n'oublient jamais les années qu'elles ont passées ici, à Sainte-Clotilde.»
Melle Chameyrat descendit de l'estrade sous les applaudissements, et M. Lassudrie s'avança à son tour vers le pupitre; il s'éclaircit la voix, puis commença à énoncer les noms de sa voix puissante: «Mesdames, Messieurs, voici les noms des élèves reçues à l'examen du Brevet Supérieur »... Claudine sentit son angoisse monter, ses jambes tremblaient. Et si elle n'était pas reçue? Il lui semblait pourtant avoir réussi le français, mais les sciences lui avaient posé problème. Quel était le sujet , déjà? Elle ne se rappelait plus...
« ABRIAL Lucienne, mention passable. AUBRERY Micheline » ... à chaque nom des applaudissements crépitaient... « ...AUJALAT Denise, mention assez bien. AUZAN Monique. BARREL Françoise. » ... son nom à elle allait-il être prononcé? Monterait-elle sur l'estrade sous les applaudissements? ... «... BERTHELON Rolande... BESSON Simone... DARBOIS Suzanne... » ... Simone était reçue... « CHAUNIARGUES Yvette, DELSOL Françoise, GIRARD Hélène, GIRARD Henriette, JOURELLE Andrée... » ... la lettre L approchait inexorablement; Claudine sentait son coeur battre à tout rompre... « LABESSIERE Hélène, mention assez bien... » ... « LAFARGE Claudine, mention bien » Elle était reçue, c'était fait , c'était fini. Machinalement elle s'avança sur l'estrade pour recevoir son diplôme des mains de la directrice.
« Félicitations, Mademoiselle Lafarge, et bonne chance pour la suite »
Merci ... articula-t-elle en redescendant de l'estrade. Claudine était un peu perdue. Le préfet de discipline continuait à égréner les noms des reçues « MOURIER Simone... SOUBIZE Madeleine, mention très bien avec félicitations du jury... » Elle cherchait des yeux ses parents, et les vit émerger au milieu de la foule, souriants. C'était peut-être la première fois qu'elle voyait sa mère sourire. Elle l'embrassa, peut-être aussi pour la première fois. Raymonde souriait d'un sourire large et franc, comme elle n 'avait peut-être jamais souri avant. Ses yeux bleus scintillaient de fierté. Charles embrassa lui aussi sa fille, l'enlaça en lui disant:
« Bravo ma chérie, on est très contents de toi! »
Maintenant, l' appel des reçues était terminé et chaque élève avait rejoint ses parents. La directrice s'avançait vers chacune d'elles et adressait quelques mots de félicitations aux parents. Elle s'approcha d' eux, les aborda avec un sourire large et une poignée de main chaleureuse. Elle non plus, Claudine ne l'avait jamais vu sourire avant.
« Monsieur Lafarge, Madame Lafarge , merci d'être venus. Vous devez être très fiers de Claudine »
Oui, répondit Raymonde, mention bien, vraiment, on ne l'espérait pas!»
- Qu'envisages-tu de faire ensuite, Claudine? »
- Nous ne savons pas encore, » interrompit Raymonde. Madame, il me reste à vous remercier pour tout le travail que vous avez fait »
-Je vous en prie
-Je suis désolée, mais maintenant il nous faut partir; nous avons de la route à faire, et mon fils est seul pour garder la boutique...
-Je comprends; faites bonne route. Elle leur serra à nouveau la main, ainsi qu' à Claudine.
« Adieu Claudine. Bonne chance pour la suite, et n'oublie pas faire les bons choix. »
-Adieu, Mademoiselle.»

Après avoir récupéré la valise de Claudine dans la salle de sciences naturelles, ils traversèrent la cour au milieu de la foule bruyante des parents et des élèves qui discutaient, qui riaient. Claudine resta pensive en réalisant qu'elle allait franchir le portail de Sainte-Clotilde pour la dernière fois. Dans la rue , elle se retourna pour contempler une ultime fois la grande cour.
« Eh bien, Claudine? » s'impatienta Raymonde qui marchait devant.
J'arrive...

Ils montèrent tous dans la Juvaquatre familiale. L'auto s'ébranla, et s'engouffra agilement dans les ruelles rodéziennes. Ils quittèrent la ville et prirent la nationale, direction Entraygues. Claudine restait pensive. En regardant défiler les arbres au bord de la route, elle repensait aux deux années qu'elle venait de passer à Sainte-Clotilde.

Le premier jour, c'est celui qu'elle se rappelait le mieux. Les moindres détails lui revenaient en mémoire.


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Sur le premier post :
Bon début, pas grand chose à dire, je n'ai pas le temps de lire ce que les autres ont écrit et je pense que le plus gros comme le moins gros à été relevé xD.
Je noterai juste que la liste de noms est un peu longue et me parait plus ou moins maladroitement insérée au récit. En attendant de lire la suite =D

Je pense comme Gus, ça fait une coupure dans le texte et du coup, en tous cas pour moi, j'ai du mal a me reconcentrer.