Nox Ecrivain en herbe
Nombre de messages : 281 Age : 31 Localisation : Provence Date d'inscription : 20/12/2008
| Sujet: J'ai encore besoin de vous ^^' (mais n'est-ce pas le but de ce forum XD) 8/5/2009, 00:07 | |
| Hey, salutations. J'ai énormément avancé dans l'horizon, environ quarante chapitres, mais j'ai aussi prit quelques risque et j'aimerai des avis objectifs sur un passage. Je me suis laissé emporter sur un passage, libérant un flots de mots sur mon ordinateur et le résultat me parait à la fois magnifique et excessif. J'aimerai savoir ce que vous en pensez stilistiquement. Savoir ce que vous vous diriez si vous le lisiez tandis que vous arpentiez paisiblement un livre acheté en librairie. Je ne sais pas ce que je souhaite entendre ni ce que je risque d'entendre de votre part, mais ce passage cessera de m'empêcher de dormir une fois que j'aurais quelques avis. Je ne demande aucune correction de fautes, parlez en général ou citez des passages désagréables et/ou lourds. Ne vous préoccupez pas de l'histoire. Certes, pour ceux qui suivent ma fic, je spoile, mais en fait vous ne lirez jamais jusque là, donc ce n'est pas grave (et oui, scène du chapitre 39 quand même, j'en ai posté que 7) Pour le contexte, les trois personnages Resd, Eyol et Maïwen sont entièrement nus et se trouvent sur un promontoire rocheux au dessus d'une immense cheminée volcanique. Une sorte de plante géante pensante s'y est développée et elle les regardes à l'aide de ses trois coeurs de lumière qui éclairent la scène. Dans le texte, la plante est appelée "Trinôme Gardien". {Cliquer ici pour accéder à la discussion.}- Spoiler:
Resd affermit sa poigne sur son épée. - Lâchons nos lames, Eyol. - Pourquoi donc ? - Parce que je ne veux pas te tuer. - Moi je veux t’arracher les tripes une bonne fois pour toute. La situation resta figée quelques secondes, puis Resd fit un pas en avant. Eyol bougea, si vite que Maïwen ne comprit pas immédiatement pourquoi Resd s’était reculé. Un filet de sang coula d’une entaille à la joue de l’homme. - Renonce ! intima Eyol. Resd ne répondit pas et s’élança en frappant verticalement. Il y eut un tintement métallique puis les corps s’éloignèrent d’un pas. Les lames brillèrent à la lueur des feus du Trinôme. Nouveau tintement. Les épées décrivaient des arcs de cercles tout en puissance. Les combattant étant des néophytes de l’escrime et assénaient donc des coups vigoureux et précis. Presque aucune parade, juste des attaques directes et des esquives. Les combattants restaient perpétuellement en mouvement, tornades incisives et létales. Leurs muscles roulaient sous leur peau pâle et la nudité ajoutait une grâce irréelle au spectacle. La sueur luisait sur leurs corps à la lueur des sphères éclatantes qui les regardaient impassiblement. Chaque seconde paraissait durer une éternité et chaque geste était une existence en lui-même. L’adrénaline joua son rôle, la peur disparu. Les mouvements devinrent plus fluides, plus tourbillonnants. Puis vint le chatoiement artistique des éclaboussures de sang. Les voiles écarlates s’élargissaient en corolles autour des corps mouvants. Le liquide vital formait une aura de vie, comme une bulle d’existence qui s’échappait. Ce n’était plus un combat. C’était une danse. Une danse caustique. Chaque tournoiement emportait un peu de vie aux artistes. Au fur et à mesure que des dessins pourpres venaient décorer l’éminence rocheuse, les chorégraphes perdaient de leur dynamisme. Une danse macabre aussi. Les adversaires semblaient jouer à un jeu mortel, s’amusant à se vider de leur sang mutuellement sans jamais en finir. Soudain, la vie sembla disparaître de l’univers. Les danseurs ne bougeaient plus. Les spectateurs retenaient leur souffle. Seul les « ploc » du sang qui gouttait sur le sol venaient perturber la majesté de l’acte dernier de la scène funeste. - Tu a eu des dizaines d’occasions de me tuer, marmonna Resd d’une voix rauque. Ses paroles étaient imperceptibles mais dans la perfection du silence, elles résonnaient comme si elles avaient étés hurlés dans une église. Où peut-être était-ce à cause du Trinôme Gardien. - Je pourrai en dire autant de toi, maugréa Eyol. Maïwen observa, horrifiée, les combattants immobiles. Leurs corps étaient tailladés de toute part, comme si une horde de parasites leurs était passé dessus. Resd avait des entailles profondes au mollet, à l’abdomen et aux avant-bras. Eyol était sérieusement atteinte à la cuisse, au triceps et à la poitrine. Si son sein de femme n’avait pas encaissé entièrement un coup d’épée vertical, son muscle pectoral droit aurait été sectionné. - Ça rime à quoi tout ça, grommela Resd. Le sang coulait lentement de son corps et venait se répandre en une flaque de sang sur le sol. - À rien, répondit Eyol. Le sourire qui étira ses lèvres fit changer de trajectoire les rigoles de liquide pourpre qui se répandaient d’une blessure légère au front. - Pourquoi on reste debout, glapit Resd d’une voix faible. - Je reste debout parce que tu n’es pas encore tombé. Leurs voix faiblissaient à chaque réplique, corrélativement avec la quantité de sang qui se répandait sur le sol. - On tombe ? proposa Resd dans un murmure. - Si tu veux, répondit Eyol dans un souffle. Les deux adversaires s’effondrèrent sur le sol en une unique déchéance.
Voila, merci d'avance de votre aide. | |
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