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| Sujet: Re: Commentaires: Palimpseste 7/2/2012, 17:07 | |
| Très beau texte. Très bien écris. J'ai pris beaucoup de plaisir à te lire. Vraiment! C'est aussi très fluide.
Hâte de te relire de nouveau! |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires: Palimpseste 7/2/2012, 17:31 | |
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Le manant des prairies Romancier
Nombre de messages : 436 Localisation : Encore loin d'une quelconque lumière Date d'inscription : 10/05/2012
| Sujet: Re: Commentaires: Palimpseste 7/2/2012, 23:41 | |
| C'est vraiment bien écrit; bonne expression. Avec un riche vocabulaire dans les descriptions. Cependant pas de grandes images poétiques. Tu aurais pu creuser. Je trouve cependant la ponctuation un peu gênante. Elle hiérarchise mal les idées. Il y a des endroits où je croit que des points virgules ou des points aurais été bien. Ca perturbe le texte.
Quand tu passe à cette façon de raconter en essuis-glace j'adore vraiment. Passer de l'un à l'autre... C'est magnifiquement bien fait. Une vraie merveille ce texte tranchant. J'adore; on ressent vraiment les émotions du personnage. | |
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Carmicael Administrateur
Nombre de messages : 933 Age : 31 Localisation : Nice Date d'inscription : 30/06/2012
| Sujet: Re: Commentaires: Palimpseste 7/14/2012, 20:37 | |
| Alors alors, En gras, les répétitions En bleu, les corrections En souligné ce que je commente Entre parenthèses mon commentaire - Spoiler:
J'observais (étant donné que le texte est au présent j'observe) la mer face à moi, les vagues s'échouent doucement sur le sable fin en créant une légère écume, le vent marin frôle délicatement ma peau et y dépose une aérienne couche de sel dans un mouvement de caresse.Je décide de marcher tranquillement sur cette plage de sable fin, la chaleur du sol me brûle les pieds, je presse le pas et me résoud à déposer ma serviette de bain bleue et verte sur le sol friable. Les rayons du soleil embrasent ma peau et la dévore dans un même élan, je sens simultanément un léger frisson qui parcourt mon échine, fruit d'un vent fluet. Mon regard se faufile derrière des verres teintés pour éviter l'agressivité des rayons du soleil, je suis à l'aise, des enfants jouent près de moi mais ils ne me dérangent pas, le son du ressac me berce, mes paupières se font de plus en plus lourdes … Puis l'envie soudaine d'aller me baigner m'assaille(concordance des temps), je me lève dans un mouvement brusque, ma tête tourne et mon regard se brouille, en quelques secondes je retrouve la totalité de mes sens, et me mets à courir de plus en plus vite, la plage est inhabitée et même si cela me surprend je n'y prête pas plus d'attention que ça, l'air est lourd et pesant , quelques mèches de mes cheveux sont collées à mes tempes, cette plage me parait interminable , je n'arrive jamais à atteindre l'eau. Sans vraiment comprendre pourquoi, d'un coup je pense à toi, je pense à ce que tu m'avais dit, le fait qu'il suffit parfois d'une rencontre, d'une seule, pour tout changer, pour faire basculer votre quotidien, vous redonner goût à la vie ou au contraire ternir votre quotidien. Perdue dans mes pensées je ne me suis même pas rendue compte que je suis désormais au milieu de la mer, je vois le sable au loin, la plage est bondée, des enfants crient et des groupes d'amis rigolent, les vagues se font de plus en plus violentes, et ton image me réapparaît, pour moi tu as été la personne qui à embellit mes journées, la personne qui m'a donné envie de me lever jour après jour, de reprendre goût à la vie. Tu as su donner à mon existence ce petit côté aventurier tant jouissif, qui faisait naître en moi un petit feu intérieur qui ravivait la flamme du bonheur. Une énorme vague me recouvre de sa force et m'attire vers le fond, je n'ai plus pieds, l'eau salée me pique les yeux, j'ai un mal de tête insoutenable, je vois ton visage face à moi avec ton sourire en coin, tu savais que notre histoire était dérisoire mais tu m'as laissée y croire. Si tu savais à quel point j'ai honte d'avoir été si naïve, je m'en mords les doigts à chaque fois que je te revois. Tout me ramène à toi, la brosse à dents que tu as laissée près de la mienne pour les week-ends, ton odeur sur l'oreiller, la chaleur de ta peau contre la mienne. Tu ne t'imagines même pas à quel point tu as ravagé mon cœur, tu ne t'imagines même pas tout ce que j'aurais été capable de sacrifier pour toi, non bien sûr (ça casse ton rythme) tout ça tu ne t'en es pas rendu compte puisque je n'étais qu'une ombre pour toi, un courant d'air superflu dont tu n'as pas jugé important de lui laisser une petite place dans ta vie (mal dit, on comprend mal l'idée), contrairement à toi j'ai fait place nette dans mon cœur pour que tu y fasse part entière, en réalité tu n'es qu'un trouble qui à dérangé ma vie. Tu es ressorti des pores de ma peau comme une sueur froide dont j'aurais voulu me débarrasser au plus vite … Mais ici tu es face à moi, et toute la haine que j'éprouvais pour toi s'est envolée, quelque chose me remonte à la surface contre mon gré, une force que je n'arrive pas à distinguer, je tends la main vers toi pour que tu la saisisses mais tu ne bouges pas et me regardes tendrement avec ce sourire qui m'a fait si souvent craquer, j'ai rejoint la surface, je suis épuisée, il n'y a plus personne sur la plage, le ciel se couvre, je suis abasourdie et n'arrive plus à bouger. Brusquement, une sorte d'objet rond me tape la tête, j'ouvre les yeux, je suis éblouie par les reflets du soleil sur le sable blanc, mes lunettes sont tombées pendant mon sommeil, l'enfant au ballon s’excuse et repart en courant. Je m'assois en tailleur sur ma serviette, ce rêve m'a chamboulé, je retrouve difficilement mes esprits, tout en me rendant compte que mes cheveux sont mouillés et que quelques gouttes d'eau salées perlent sur ma peau alors que je ne me suis pas baignée de la journée.
Je ne m'exprimerai pas sur le fond, étant donné que ce n'est pas spécialement le genre de thème que j'apprécie. Pour la forme c'est en effet très bien mené, bien écrit, fluide, etc. Quelques petits problèmes de concordance des temps que j'ai corrigé, sinon rien à redire ! | |
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| Sujet: Re: Commentaires: Palimpseste | |
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