Ce court texte est, banalement, ce que je ressens de temps à autre, et je ne pense pas que ça rentre autre part pour la catégorie. pour revenir sur ce ressenti, je ne l'aime pas trop et qui devient de plus en plus fréquente d'ailleurs.
Pour commenter =>
ici_________________________________________
ReprésaillesOublier, c’est perdre une partie de soi. En ce moment même, je ne me souviens plus de ce qui est essentiel pour être bien avec soi-même. Pourquoi ? Je ne comprend
s plus rien : je menais pourtant une vie calme, sans gros soucis ni réellement de plus petits. J’ai le cœur qui se serre, qui me fait mal, sans raison, et ce depuis un temps que je ne saurais donner…
C’est terriblement douloureux, cette sensation de ne plus se souvenir de rien, de se considérer comme une personne étrangère. Ce recul, c’est ce qui m’angoisse, car je ne maîtrise plus rien de mon esprit, de mes souvenirs. Sommes-nous tous et toutes des machines qui, par instant,
n’avons n'ont même plus l’impression que
nous existons qu'elles existent dans ce corps, ou est-ce seulement mon cas ? De toute
s manière
s, tout en moi demande de l’aide pour sortir de cette tourmente régressive… Et aucun souvenir heureux, même les plus récents, ne peut me sortir de ce tourbillon malsain. Tout se mélange, et donne sur un trou noir, une infinité de vide. Je n’ai plus de matières sur moi-même, je suis « elle ».
Elle, cette personne qui a mon âme enchaînée dans son corps, qui ne se rappellera plus du passé, de toutes ces
mémoires précieuses moments précieux que j’ai accumulées qu'elle a accumulé jusqu’à cet événement. La perte des commandes, sa victoire sur moi, le supplice qu’elle a décidé de me faire : l’oubli conscient de mes souvenirs. Et c’est reparti, je ne me rappelle même plus des premières phrases que j’ai énoncées, je redeviens « elle ». Elle et moi continueront à mener une vie, elle inconsciente qu’un jour, bientôt, j’éclaterai et je l’entraînerai avec moi dans la folie, dans la perte du bonheur passé pour un futur plus chaotique.
A toi, « elle » : ne te scandalise pas pour ce que je prédis, car ce que tu m’infliges à l’instant ne vaut pas mieux que ma vengeance à venir.
Car Parce que l’humain ne peut être heureux sans se souvenir de ce qui l’entoure, et lui-même cause du mal à ses proches car il les a oublié. Te faire partir avec moi, sans souffrances, n’est rien. Tu seras blessée par l’oubli que tu m’as infligée, mais cette fois personne ne sera là pour te le rappeler. Au final, cela te sera moins martyrisant. Et moi je serai
s enfin libre, indépendante de toi-même. La douloureuse loi d’obéir sera dissipée par la belle autonomie. Ces représailles me semblent plutôt équitables : toi, prisonnière de l’oubli ; moi affranchie pour l’éternité.