[6] Désespoir

J'ai préparé un petit texte pour participer.
Je me suis inspiré de l'image, mais j'ai aussi inséré la phrase dans mon texte.

LA CHUTE

Assise toute seule, je suis en plein désespoir.
Les larmes qui coulent de chaque côté de mes joues ont un goût amer qui me fait penser à toi. ''Si seulement'' que je me répète, incapable de t'oublier. Si seulement tu aurais crié à l'aide. Si seulement , j'avais été là. Si seulement...
Maintenant, c'est trop tard. Je n'aurai plus la chance de te revoir. Pourquoi as-tu décidé de mettre la fin? Notre histoire n'est pas terminée, tu n'avais pas le droit. C'est comme un film en avance rapide, je manque des bouts. Je ne suis plus capable de fonctionner si tu n'es pas là.
As-tu penser à moi dans tout ça? À ta famille? Tu voulais le bonheur de tout le monde. Tu avais le droit de détruire ta vie, mais pas la mienne! Je t'aimais. J'ai réfléchi à toutes les solutions possibles pendant des mois. Je n'ai pas la force de me relever et présentement, je vis un horrible supplice.
J'avais un job fantastique, un amoureux extraordinaire, une vie géniale. Maintenant, je n'ai plus rien. Tu as tout gâché. J'ai tombé de très haut, de trop haut. Je ne vois pas la sortie de ce néant. Juste une corde et moi-même. Les ténèbres m'envahissent...La lumière disparait... Il n'y a plus d'espoir.

voila ma participation!
je me suis inspirée de l'image, mais aussi de la citation.
j'espère ne pas avoir fait de hors-sujet...


UN ENFANT...



C’était un enfant.
C’était mon enfant…
Rien n’aurait pu me laisser présager ce que mon médecin allait m’avouer plus tard, avec le regard désolé mais distant qu’arborent tous les médecins, quand ça va mal.
Un rayon de soleil m’avait brulé les paupières, et je m’étais réveillée en m’étirant de tout mon long. Mon mari m’avait souri, et apporté le petit déjeuner au lit. Il avait caressé mon ventre rebondi pendant que je mangeais.
Il avait parlé au bébé.
Ensuite, je m’étais essuyée la bouche, et mon mari m’avait proposé une douche à deux.
D’ordinaire, j’aurais refusé -je suis assez pudique, même avec mon mari. Mais là, ce n’était pas pareil, comme si mon ventre fertile faisait obstacle à ma gêne.
La douche était un peu petite pour nous deux. Nous trois. Tant pis.
C’était bon.
Mon mari m’avait aidée à enfiler ma jupe. Ma sœur me l’avait offerte pour me féliciter de la prochaine arrivée du bébé. Elle était orange, jaune et rouge.
Après un dernier bisou, j’étais montée dans la voiture, et avais jeté un œil à mon portable. Il me restait du temps avant mon rendez-vous, j’avais décidé d’aller flâner dans la rue piétonne.
L’air était doux, et le soleil réchauffait les ardoises des toit. Les fenêtres florissaient de bégonias, de marguerites colorées, de jonquilles et de tulipes.
La vie était pleine de couleurs.
J’avait croisé une amie, et nous nous étions arrêtées à la terrasse d’un bistrot pour papoter à l’aise. J’avais relevé mon épaisse chevelure brune en une queue de cheval et, assoiffée, avait commandé un diabolo grenadine.
Et puis, il fut temps d’aller chez le médecin, je claquai trois bises à mon amie, et me remis en route.
J’avais toujours aimé patienter dans la salle d’attente avec les autres futures mamans. Il y régnait une ambiance joviale, chaleureuse…maternelle.
Nous discutions pour passer le temps et nous échangions nos astuces pour mincir après l’accouchement, ce genre de trucs dont on se fichait éperdument, en fait.
Tout ce qui comptait, c’était le bébé. Personnellement, je pouvais bien ressembler à un hippopotame, ça m’était égal, du moment qu’il était là, et en bonne santé.
Et puis, ce fut mon tour.
Le gynéco, un monsieur entre deux âges, très gentil mais aussi très pressé, avait l’habitude de parler, parler, toujours parler, pour nous détendre et nous éviter de penser à cette position si impudique.

« - Et alors, comment va le papa ?
- Oh très bien…il passe son temps à chercher des prénoms pour le bébé!
- Ah-ah ? Et ce serait plutôt quoi ou quoi…?
J’aimais beaucoup Gabriel.
- C’est vrai que c’est joli…
- Et peut-être Lou, pour une fille…
Il n’avait rien répondu. Il fronçait les sourcils en fixant le moniteur des yeux.
Je m’attendais à ce qu’il me propose d’imprimer une ou deux photos de l’échographie, comme d’habitude, et de me les offrir après, mais non. Il avait l’air inquiet.
- Il y a un problème ? Avais-je fait.
- Le bébé ne respire plus. »

S’étaient ensuivies des choses horribles. L’accouchement provoqué artificiellement, dans la douleur et la peur. L’incompréhension.
L’arrivée de mon mari à mon chevet qui me serrait la main, choqué.
Nous l’étions tous.
J’avais honte. Honte de ne pas avoir été capable de donner naissance à un enfant. Honte de mon corps, honte de moi. Je ne pouvais plus regarder mon mari en face.

Rien n’aurait pu me laisser présager tout ça.
C’était un enfant.
C’était mon enfant…

Je participerais dans le courant de la semaine je pense.

La citation n'est pas extraite du Seigneur des Anneaux ??

Whisperer, le fait que le lecteur se doute qu'il va arriver quelque-chose au bébé, c'était voulu
et bien sur que c'est une nouvelle!! un texte aussi court, ça ne peut pas être autre chose ><
mais merci, c'est gentil.

Merci pour le commentaire Whisperer-bloody!
Haerith, j'adore ton texte!!!!!!Surtout l'effet de reprendre la même phrase à la fin et au début.

J'ai hâte de lire les autres textes!!!

merci mathou!!! ^^

Oui en effet, la citation du Seigneur des Anneaux est en fait : "La cité a sombré dans le silence, il n'y a plus de chaleur venant du soleil. Il fait si froid..."

Absolument aucun rapport... (Je commence à me faire vieille O.o)

De rien Haerith!

Bon je n'est pas put m'empêcher de vous pondre se texte (désolé du doublon)

Désespoir

La vie est une souffrance… La mort est une libération… Pourquoi continuer à vivre si c’est pour souffrir? Pourquoi la vie est si cruelle envers nous? Personne n’a la réponse mais elle est ancrée au fond de notre âme… Et au fond de notre cœur

Au fond de toi-même tu ne te posais pas cette question, tu vivais une vie banal et monotone jusqu’au jour où tes parents viennent te chercher en voiture, tu check tes potes et tu montes, le sourire aux lèvres, ta mère te demande si la journée c’est bien passé, si tu as eu des notes et ce que tu as mangé à la cantine… Tu réponds à toute ces questions qui pour toi sont la routine habituelle, tu t’installes confortablement et tu profites du paysage… Jusqu’à ce qu’une voiture percute la tienne et transforme ta vie en enfer

A partir de là tous c’est enchainé très vite… Ton père est mort sur le coup, ta mère a rendu son dernier souffle à l’hôpital pendant la réanimation et toi tu t’en tire sans rien… Sans aucune blessure mais avec une souffrance impossible à imaginer… Une souffrance encore pire que la mort…

Ton oncle a pris ta garde mais il ne s’occupe pas de toi… Il t’insulte et te rabaisse, à l’école c’est pareil, t’es amies sont là pour toi mais les autres se moquent de toi et disent que tu aurais dû mourir dans cette accident, que ça aurait rendu la vie plus simple pour tout le monde et que tu n’en vaux pas la peine…

Toutes ces choses te font mal mais tu résiste… Jusqu’au jour où, enfermé dans la salle de bain, tu t’ouvres les veines dans la baignoire … Au final tu te dis que c’est mieux ainsi et que tu n’auras plus à souffrir… Les ténèbres t’envahissent… La lumières disparaît… Il n’y a plus d’espoir

wow! Très beau texte!
Il y aquelques fautes d'ortographe ici et là, mais ce n'est pas grave.
Il y a juste la fin que j'aime moins. Le dernier paragraphe... Je ne sais pas, il y a quelque chose qui magace , mais ce n'est que mon avis...

J'aime beaucoup ton texte même si c'est vrai qu'il y a des petites fautes, fait attention des fois tu oublies d'accorder avec le sujet =)

Voilà le mien (fait sur le tas xD):

Je ne savais plus où aller. En moi tout n'étais que ténèbres. La lumière était partie, s'était enfuie... Existait-elle encore quelque part dans ce monde cruel ?

Je suis dans la rue, il pleut. Je regarde les gens qui passent. Certains se protègent de la pluie avec une capuche, d'autres avec un parapluie. D'autres, moins nombreux, laissent les gouttes mouiller leurs cheveux, ruisseler sur leur visage. Je suis de ces gens là. Ces gens qui demandent à la pluie de laver leur peine, leur souffrance. Ceux qui ont perdus un proche. Ceux qui pleurent de tout ce malheur qui s'abat sur le monde. Je suis de ces gens là.

Pourquoi ?, me demanderez-vous.

J'ai toujours été sensible. Peut-être trop. Je m'attarde à soulager les peines des gens. Même ceux que je ne connais pas. Je m'efforce de voir le bon côté de tout le monde. Jusqu'à ce que j'ai mal... Je m'efforce d'aller voir la souffrance que subit ce monde, j'essaie de faire quelque chose, mais une grande majorité des gens sont sourds. Aveugles. Ignorants... Et tout cela, sans qu'ils le sachent, les rend cruel.

Ils sont pressés. Tout le temps. Ils ne prennent jamais le temps de s'arrêter, jamais le temps de se poser des questions. "J'ai autre chose à faire." Combien de fois ceux qui - comme moi - s'intéresse au bonheur du monde, on entendu cette phrase ?

Combien ?

Les gens ne sont qu'égoïste. Un égoïsme qui se propage, comme le venin d'un serpent dans le sang de sa victime. Un égoïsme auquel certains encore, résiste. Mais pour combien de temps encore ?

Le sang coule. J'arrive encore à distinguer ce fichu couteau sur le sol. Au moins je n'aurai plus à supporter tout ça...

Sa vue se brouille plus encore. C'est finit.

Beau texte Shia! Je suis d'accord avec Bloody! On ne s'attend vraiment pas à la fin et j'adore le début!

Merci beaucoup ^^

j'ai bien aimé Shia!! tu écris bien:3

y a une déferlante de suicides dans les histoires sur le forum ces temps-ci, c'est flippant

Haerith: Merchiii :3
La vague de suicides c'est à cause du côté sombre de Bloody !

Bloody: Ne me frappe pas pour ce que j'ai dit au-dessus
Qu'il se pende ou qu'il se coupe les veines... De toute façon il va mourir xD

il aurait pu se faire shouter par un camion le résultat aurait été le même

Super ton texte frangine, effectivement bloody tout est de ta faute mais on t'aime quand même.